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Reddis : Finis Gloriae Mundi

Voilà, c'est fini

On a tant ressassé les mêmes théories, on a tellement tiré chacun de notre côté, que voilà c'est fini. Trouve un autre rocher petite huître perlée et ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez, car c'est fini.

Ne sois jamais amère, reste toujours sincère. T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu

C'est fini. J Louis Aubert

Si tu rencontrais par hasard

Un maçon et un charpentier

Rénovant un château bulgare

Depuis mille ans, désenchantés,

Ils te diraient que Dieu est mort

Sans avoir jamais existé

Et que la grande horloge tourne

Et n'a pas besoin d'horloger.

Ils t'ouvriraient peut-être encore

Les lourdes portes d'un tombeau

Où le grand architecte dort

Ensanglanté dans son manteau

Et si tu n'es pas assez fou

Pour t'initier à leurs secrets,

Ils te laisseraient vivre à genoux

Et jamais ils ne te diraient

Que dans une autre vie

Tu étais roi barbare.

Tout autour de ton lit

Des chambellans bizarres

Te versaient dans des coupes

Un flot de raisin bleu.

C'était une autre vie,

C'était un autre lieu.

Et dans une autre vie,

J'étais un roi barbare,

Que dans mes écuries,

Mes plus beaux chevaux noirs

Attendaient que la guerre

M'appelle à d'autres jeux,

Et dans cette autre vie,

Que j'étais heureux !

Si tu rencontrais par hasard

Un maçon et un charpentier

Rénovant un château bulgare

Depuis mille ans désenchanté,

Ils te diraient que tu es mort

Il y a des siècles de ta vie,

Que le ciel se souvient encore

Parfois de ton tout dernier cri

Et pour finir ils t'ouvriraient

La grande Bible des païens,

Le livre où dorment les secrets

De l'âge d'or qui fut le tien

Et si tu n'es pas assez fou

Pour t'initier à leurs secrets,

Ils te laisseraient vivre à genoux

Et jamais ils ne te diraient

Que dans une autre vie,

Tu étais roi barbare.

Tout autour de ton lit,

Des chambellans bizarres

Te versaient dans des coupes

Un flot de raisin bleu.

C'était une autre vie,

C'était un autre lieu.

Que dans une autre vie,

Tu étais roi barbare

Et dans tes écuries,

Tes plus beaux chevaux noirs

Attendaient que la guerre

T'appelle à d'autres jeux,

Et dans cette autre vie,

Tu étais heureuse.

 

           Michel Sardou, Un roi barbare

 

           Alias « Barabbas » !

           Je vous conseille de visionner le clip vidéo de cette chanson. Vous comprendrez que Michel Sardou est dans la confidence.

 

           Mon épouse me fit remarquer, à l'écoute de mes explications concernant l'énigme des deux Rennes du Sud, que l'imbrication des nombreux éléments du puzzle faisait de cette histoire une véritable toile d'araignée.

 

           Effectivement, l'étude de ce « problème », me fit explorer :  

 

  • l'Espagne des wisigoths,

  • le Portugal templier,

  • le Maghreb en suivant la VLC et le guide Joanne de Clovis Dardentor,

  • la Palestine sur les traces de l'homme nommé Jésus puis des croisades.

  • Chypre puis la Grèce où Delphes fut pillée par Brennus,

  • l'Anatolie et la Turquie traversées par les croisés,

  • l'Europe centrale dont sont originaires les wisigoths puis les Cathares.

  • Le Saint Empire Romain Germanique, héritage des Carolingiens où revint Wolfram von Eschenbach et où s'implantèrent les Habsbourgs, parents de la famille de Lorraine, elle-même descendante des Mérovingiens dont un des derniers représentants fut Dagobert II tristement assassiné dans la forêt de Stenay ou de Satan. Sa fille, Ste Irmine créa le monastère d'Oeren à Trêves, lié à celui d'Orval dans les Ardennes et à l'abbaye de Clervaux du Luxembourg.

  • Du Brabant nous vint l’évanescent Mérovée-Chlodebaude, « combattant réputé », fils de Chlodion. La légende prête à sa mère déjà enceinte, une relation avec une bête de Neptune, le Quinotaure. Peut-être est-ce là son origine par-delà les mers …

  • Dans les Flandres nous retrouvons deux peintres célèbres : David Teniers le jeune et Antoine van Dyck.

  • De Bouillon à Boulogne sur mer, siègent les fiefs de la famille de Rethel qui fournit les grands noms des croisades.

  • Descendons sur la Normandie du peintre des Andélys où nous attend Guillaume le Conquérant, aidé par les familles bretonnes de Combourg-Blanchefort, pour implanter au pays de Galles la légende du Graal de Geoffroy de Montmouth et en Écosse la dynastie des Stewarts.

  • En descendant vers le riche Duché d'Aquitaine, célèbre pour ses ducs troubadours et leur protectrice, la légendaire Reine Aliénor, nous passons par La Rochelle d'où s'évadèrent certains Templiers partis fonder la Nouvelle France (Canada ou Canédat?) d'après une légende et découvrir cette Amérique d'Edgar Alan Poe auteur du célèbre Golden Bug.

  • Retour au centre de la toile par le Comté de Toulouse et la vicomté de Carcassonne dont les Maîtres se réfugièrent souvent à Redhae et sur son oppidum.

 

            Plus on s'éloigne du centre de la toile, plus on glose !

           

            Le centre concentre la Gnose …

 

            Fin XIX ème, début XX ème, comme le racontent les contes de Fraimbois et Jean Lahner en introduction de son livre « au sein de ce monde fourmillant (le village), trois personnages principaux reçoivent un éclairage particulier : le maître d'école, le maire et le curé. Véritable pouvoir local à trois composantes, trois formes de « puissance » unies pour le meilleur de leurs concitoyens. »

            Le Maire représente la délégation du pouvoir républicain, le maître d'école est responsable de l'éveil intellectuel, le curé entretient la flamme du pouvoir spirituel.

 

            Ce jeu de pouvoir est déséquilibré !

 

            La République est ressentie comme un moyen d'émancipation par les forces traditionalistes que sont la religion et la vieille noblesse. Elles s'accrochent à des principes surannés soumis à la critique de la raison délivrée par un enseignement résolument anticlérical.

 

            Je rajouterais une autre composante civile à ce trio, fort impliquée dans la vie locale, un être bicéphale tel le Janus bifrons, un visage tourné vers le présent et l'avenir, il s'agit du médecin, un autre passéiste, il s'agit de ce bon vieux tabellion. Et nous savons le rôle important joué par ces deux corporations. Il n'y a qu'à se souvenir du Dr Paul Courrent et des notaires Courtade, Captier, Siau et consorts.

 

            Concernant le dépositaire du pouvoir administratif, nous avons vu le rôle joué par le maire de Rennes le château à l'occasion de trois événements marquants de l'énigme : le prêche de Bérenger Saunière de l'automne 1885, l'incendie du 14 juillet 1895 et les fouilles de l'abbé dans le cimetière.

 

            Le maître d'école se fait plus discret dans ce petit village sauf peut-être Prosper Estieu ardent défenseur de l’occitan qui eut maille à partir avec Monsieur le curé en 1903 (complément d'enquête « Resquies catin pace » de Jean Lucain). Souvenons-nous également de René Guilhem qui présentera la famille de Noël Corbu à Marie Dénarnaud.

 

            Venons-en à nos « Ritous ».

 

            Quatre retiendront mon attention : Antoine Bigou, Antoine Gélis, Henri Boudet et Bérenger Saunière.

 

            Antoine Bigou fut le dépositaire de la confession anté-mortem de la Marquise de Blanchefort et il eut la lourde tâche de ne confier ce secret qu'à des hommes de haute probité. Il reçut un peu plus tard une autre mission d'importance : abriter les biens de son évêque Mgr de la Cropte de Chantérac parti en exil à Sabadell en Espagne.

 

            L'abbé Bigou dissimula des indices dans son église : derrière la chaire, dans le pilier de la chaire, sous une dalle mortuaire portant des signes sur sa face cachée qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel statue de St Antoine de Padoue. Sous cette dalle, il cacha l'inventaire du dépôt effectué par son évêque, les clés des coffres ainsi que d'autres documents. Pour déjouer les convoitises il cacha de façon assez facile à découvrir, une oule de pièces, un calice offert par l'Ordre de Malte ainsi que divers « bijoux » derrière une brique au pied du maître autel. Puis il  coda les pierres tombales de la fausse sépulture de la Marquise de Blanchefort qui ne sont certainement pas celles offertes en pâture aux chercheurs, à l’heure actuelle.

            Lui-même restera en France à Collioure où il mourra le 20 mars 1794.

            A-t-il transmis son secret avant de mourir à un prêtre ? Léa Rosi sur le site http://www.renne-le-chateau.com/cures/cures.html, avance qu'une autre famille de prêtre les Palauqui-Cauneille aurait été dépositaire du même secret concernant la baronnie de Rennes le château.

 

            Antoine Gélis commença sa carrière de prêtre à Durban en 1855, sept ans avant Henri Boudet, à quelques kilomètres de son village natal Villesèque des Corbières. Il fut muté à la cure de Coustaussa deux ans plus tard où il sera assassiné cette terrible nuit de la Toussaint 1897.

 

            Étonnamment, rien ne paraît avoir été volé, à part peut-être, des « documents » remisés dans une sacoche parmi des papiers « privés ». Et pourtant sa cure recèle de nombreuses caches dans lesquelles l'abbé remisait des sommes d'argent assez considérables au vu des faibles revenus d'un curé de campagne. Il se permettait régulièrement et fort discrètement d'investir de l'argent dans des obligations du chemin de fer.

           

Ma conviction est que l'abbé Gélis monnayait des informations très confidentielles concernant l'Histoire à de riches collectionneurs ou de nobles familles aux appétits internationaux … Il fournissait des copies de ses documents jusqu'au jour où on lui imposa de remettre les originaux.       Ce qu'il refusa d'où l'agression.

 

            Quelle pouvait être la teneur de ces documents ?

 

            Comme de nombreuses familles de l'époque, la famille Gélis offrira de nombreux enfants à la prêtrise. Avant lui, un Louis Gélis fut également curé de Durban Corbières à l'époque de la révolution, d'après E Cruvelier (La dernière demoiselle de Rennes). D'après cet auteur Louis Gélis aurait assisté Antoine Bigou dans ses derniers instants à Collioure. Un autre Gélis : Blaise fut secrétaire de Mgr de La Porte, évêque de Carcassonne de 1802 à 1824. Enfin, toujours d'après Cruvelier, Blaise Antoine d'Hautpoul, fils du fameux Blaise, Capitaine au Régiment du Roi en Bigorre, chevalier de l'Ordre de St Louis, aurait fini ses jours à Limoux en 1739 auprès de sa maîtresse, une dame Gélis, dont il aurait eu un fils : Matthieu.

 

            On le comprend, les documents de Gélis avaient trait au secret des Hautpoul. D'après les mémoires Akashiques, Antoine Gélis aurait dérobé d'antiques documents servant de reliques dans l'église de Périllos, située à quelques encablures de Durban, relatifs à la descendance du Christ. C'est ce secret qu'il partagea avec son confrère de la cure de Rennes les bains.

 

            https://rennes-le-chateau.org/index.php/le-site/laffaire-berenger-sauniere/des-elements-etranges/les-3-cures-sauniere-boudet-gelis/ JP Pourtal.

 

            Car, lorsqu’Henri Boudet arrive à Rennes les bains en 1872, ils partagent le même parcours ecclésiastique. Gélis est en place depuis quinze ans, il connaît bien la région et c'est tout naturellement qu'il prend l'abbé Boudet sous son aile. D'autant plus que Henri Boudet est cultivé et  affable. Henri Boudet apprendra vite sous le secret de la confession ou par de simples bavardages, que sa région renferme des secrets peu ordinaires !

 

            De plus Henri Boudet était déjà au courant de certains secrets relatifs à ND de Marceille à Limoux. C'est Mgr Leuillieux qui le nomme à ND du Cros puis à Rennes les bains. Il a eu vent forcément des recherches des chanoines de ND de Marceille, Gaudéric Mêche et Henri Gasc, d'où sa passion pour ND de Limoux. Ces secrets mettaient déjà en scène la famille d'Hautpoul de Rennes le château.

 

            Henri Boudet jouit de relations sérieuses. Il est membre de la société des arts et des sciences de Carcassonne ainsi que la société linguistique de Paris. Il a forcément des liens avec St Sulpice. Féru d'histoire, il apprécie particulièrement les écrits de Louis Figuier. Il a lu également « Voyage à Rennes les bains » du poète régional Labouisse Rochefort, qui conte l'histoire du trésor du diable de Blanchefort. Il est également passionné par la minéralogie et connaît toutes les mines, avens et grottes de sa région.

 

            Fort de ce bagage, il publie et adresse à la postérité le fruit de ses recherches, en 1886 dans un livre « linguistique » qui a trait à la résurrection (précisé dès l'Avant-propos) d'un personnage illustre : « la VLC et le cromleck de Rennes les bains ».

            « On n'a pas oublié la signification littérale de ménir, dolmen,rouler et cromleck. L'interprétation de ces dénominations repousse bien loin l'idée d'une sépulture ordinaire sous les dolmens et au pied des ménirs, ou bien encore, la croyance incertaine des sacrifices humains offerts sur les tables de pierre. »

 

            Boudet nous montre le chemin de transfert des précieuses reliques du Serbaïrou vers la grotte du sac au pied du Cardou dans le ruisseau de la Coume :

           « Le terme de tribé, – tribe (traïbe), tribu, peuplade – ; désignant un terrain situé au sud de Montferrand, témoigne bien que le gros de la population habitait le vallon dans lequel coule le ruisseau de la Coume...., la kaïrolo des Redones était située au sud de Montferrand tout près du chemin conduisant au ruisseau de la Coume et aux Artigues ».

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           L’emplacement originel : le tombeau de la Blanque, répertorié par le CDS 11 sous le nom de « galerie de la Madeleine », LROAA0011055.

Boudet l’évoque par ses multiples allusions sur les « ménirs » / Dolmens / autel, servant tout à la fois de greniers à blé, de tombes, de tables de distribution des pains.

           Le repérage se fait grâce à la roche du Dé et à la roche des Pains. Ce qui fera dire à la légende : « pour connaître le secret de l’Eglise, il faut jouer aux dés avec Cerbère ! ».  L’alignement de ces deux points de repères conduit au Tombeau. Il contenait le reliquaire du Christ. Mais à la veille de la croisade « Albigeoise », il fut transféré vers le Cardou. Boudet donne comme autres indices : le fauteuil du Diable près du Cercle …, qui fait face à la fontaine des Amours où siège une Mater Dolorosa comme sur le tableau du Christ au lièvre dans l’église de Rennes les bains (merci à Rudy Jacquier pour l’indication).

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           Cette scène de confrontation en rappelle une autre : celle du bénitier et du baptistère dans l’église de Rennes le château. Les regards du Christ et du Diable fixent un point central devant le confessionnal.

            Ensuite Boudet nous mène là où tout a commencé, par-delà la fontaine salée jusqu'à la méditerranée à Ste Marie la mer.

 

           A deux pas de l'estuaire de l'Agly. Rivière que « Madeleine », (Marie de Béthanie), remonta avec les siens jusqu'à Maury. Puis ils bifurquèrent vers le Nord par le Grau de Maury à l'abri d'une tour qui deviendra Quéribus. Ils atteignirent Cucugnan qui célèbre une « vierge enceinte ».  Suivirent le ruisseau de Triby sous Peyrepertuse, arrivèrent à Soulatgé (« et je vous soulagerai »), puis Cubières. Camps où ils retrouvèrent l'Agly, remontèrent à sa source jusqu'au col du Linas, prirent la route Ste Marie par le Pas del Capelan, descendirent vers la fontaine salée, puis Sougraigne où Boudet installera une croix portant l'inscription CONFIRMATION.

 

           Ils arrivèrent aux bains de Montferrand par la fontaine des Amours en descendant la Sals. Dans l’art de la renaissance, Amour est fils de Vénus, un chérubin chargé d’incarner ce sentiment. Les Amours appelés « putti » empruntent l’iconographie du Dieu Amour. Ils sont représentés sous la forme de petits enfants ailés :

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           Extrait de la Madone Sixtine de Raphaël

 

           Qui dit « AmourS », dit gémellité …

 

           Des Bains, un antique chemin grimpait vers la Cabanasse pour gagner l'Aram, puis La Maurine, Les Labadous et Rennes le château. H Boudet dans la VLC évoque l’Aram en usant de métaphores. Il évoque la tribu armoricaine des Vénètes, très bons marins. Cette marine (Maurine) porte le nom "d'Amorici". La particularité de ces Vénètes: les rames. (l'Ayram). L'amorici: l'or ici à l'Aram !

Aram rime assez avec « Araméen ». Mais de quel or s’agit-il ?

 

           L’or de l’amor qui accompagne souvent la mort.

           Amor-« Aor », indissociable « d’Agni ».

           Aor désigne la lumière en hébreux ainsi que le Verbe, si cher à St Jean-Lazare. « Agni » est un mot sanskrit qui désigne le feu. « Feu du foyer domestique, Agni est dit « maître de maison », feu du foyer du village, il est dit « chef du village », feu du foyer tribal « roi ». Agni chevauche un bélier car c'est l'animal associé au feu ». (Site Templarii3m).

 

           « De la conjonction Lumière - Feu, le souffle puis le verbe jaillissent donnant naissance à l’être divin ».

 

           Cette conjonction est symbolisée par le Chrisme : X.

           Le KHI et le RHO de « Christos » en grec. Auxquels les chrétiens ajoutent l’alpha et l’oméga et les ésotéristes, un S pour obtenir la Pendule de Salomon :

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           Pour donner : « ARKOS » !

 

           Gérard de Sède et ses Guides enseignent dans l’excellent livre « La Race Fabuleuse » (Merci Gino), que la migration des peuples indo-européens originaires du Caucase, les « Aryas », essaima sur le pourtour méditerranéen pour laisser des rameaux en Palestine (Hyksos et Habirou ou Hapirou), en Grèce (Phrygo-Pélasges), dans les confins de l’Europe où ils donnèrent la race Mérovingiennes. Ces peuples se caractérisaient par le règne de Rois-Pasteurs, Guerriers-Oints qui délèguaient l’administration de l’intendance de leur royaume.

 

           La colonie juive accompagnant Marie, essaima donc dans le Razès. Chacun trouvant à se loger, qui au Sud des Bains, au point 422 près de la Ferrière (l'épouse légitime, le petit document), qui à l'Aram où l'histoire voudra que là résidait Elisabeth Raynaud suspectée d'être une sorcière,  peut-être simplement naturopathe comme ses ancêtres, qui, à la Maurine. Tous ces lieux contemplaient le Bugarach, majestueux qui rappelait peut-être, aux colons, le Mont Sinaï. Mont devenu sacré, Saint des Saint.

 

           Son livre n'ayant pas reçu le succès et l’intérêt escomptés, Henri Boudet téléguida Bérenger Saunière dans la décoration de son église, pour en faire une mise en image de ses messages. Ainsi la fresque représentant le Mont des Béatitudes est une vue du Cardou, observé depuis Mouscaïrol où plus précisément depuis Roque Fumade.

           A gauche : Coustaussa.

           Au centre : le Cardou.

           A droite l'oppidum de Rennes le château. Saunière ajouta son image étudiant un buisson sous l'oppidum, au lieu-dit « Founbit ». Cet endroit est désormais effondré. Était-ce l'entrée du souterrain menant à la cache ou l'emplacement de la crypte effondrée vers laquelle on accédait par un souterrain dont l'entrée se situait dans le petit vallon entre Founbit et Roque Fumade ? Mais pas au-delà car la barre rocheuse de Roque Fumade et le ruisseau le long de la route de Couiza à Rennes le château, font obstacles.

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Coustaussa et le Cardou vus du 2 ème virage

De la route Couiza RLC, lieu-dit Mouscaïrol

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RLC vu du lieu-dit Founbit. A gauche la zone effondrée

           Face à la fresque, l'autel où l'on voit Marie Madeleine prier à l'entrée d’une grotte. A sa gauche, le Cardou dont le flanc est lumineux et des ruines. Celle de droite décrit parfaitement un M, pour désigner les ruines de Montferrand. Rappelons-nous le schéma « Du nom de Narbonne ». La croix sur la pyramide fait sens.

 

           Cet endroit « éclairé » correspond à Lampos :

 

           « … une autre roche naturelle fixée sur le flanc de Cardou et ornée de plusieurs aiguilles très aiguës. Cette dernière roche, séparée de Cardou et offrant plusieurs pointes réunies par la base, a présenté à nos ancêtres l'idée des petits êtres composant une famille et retenus encore auprès de ceux qui leur ont donné le jour, et ils ont nommé poétiquement ces aiguilles Lampos. Ce mot dérive de lamb, agneau, ou de to lamb, mettre bas, en parlant de la brebis ».

           Le berger et ses petits …

           

           François d'Hautpoul prétendait que du balcon des ruines de Blanchefort, on contemple le visage de Notre Seigneur ! Pour y accéder, il faut monter en haut du « jardin » des Lampos. Là, on bute sur un mur. Au pied, deux avens …

           Stéphanie Buttegeg nomme la cavité devant laquelle prie Marie Madeleine : la grotte du sac. En face, un siège naturel.

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           Moralité, il y avait bien, au moins, deux trésors signalés par nos curés. Un matériel qui permit à Saunière de décorer son église. Puis de s'installer bourgeoisement, ce qui déplu à Boudet. Un spirituel dont Gélis possédait la preuve écrite. Que Boudet situa sur sa commune. Sans oublier le tombeau de Marie Madeleine dans la crypte sous l'église de Rennes le château.

 

           D'autres dépôts, sacrés ou non existent certainement.

 

           Mais c'est une autre histoire !

 

           Quand l’entente était encore cordiale, nos ritous ont recomposé un codage supplémentaire de l’énigme, sans doute avec l’aide d’érudits cryptographes (Sulpiciens ?), qui a débouché sur la création des deux documents manuscrits, des nouvelles pierres tombales pour la sépulture fictive de la Marquise de Blanchefort et de la pierre de Coume sourde.

           Car il est prouvé que les constitutions du grand manuscrit et de la stèle ont été réalisées « à rebours »,  en fonction des buts à atteindre : une carte à extraire pour la stèle et le message final « bergère … », combiné à l’information : « à D genèse arrête ». Le D du Serbaïrou ou du Bazel. Mais aussi l’aire (R) du D obtenue par le saut du cavalier sur les deux échiquiers insérables sur la carte d’Edmond Boudet.

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           Notons que le centre de la croix aligné sur le X de SOIX et le S d’ANS, mots coupés anormalement, conduit directement à la grotte du sac pendant que le T manquant à Hautpoul correspond au jardin de Lampos.

 

            Le petit manuscrit, entre autre, mène à la demeure de Marie, occultée également par l’R du D de « sacerdotibus ».

            Et la pierre de Coume sourde ? Attendons nos peintres …

 

            Du reste, que sont-ils venus faire dans cette galère ?!?

 

            Une équipe de jeunes chercheurs (20 ans dans les années 2000 …), avait attiré mon attention sur un site particulier visible de la Pique de Lavaldieu. Ces chercheurs prétendaient que, de ce lieu, le point du vue sur la scène centrale du paysage des Bergers d’Arcadie II de Nicolas Poussin était idéal. Je suis donc retourné à l’étude du Poussin. Et effectivement, à l’aplomb du Pic, nous trouvons le bas du bâton du berger bleu, qui a une forme de pied de biche. Il semble même vouloir soulever le tombeau !

            Par ailleurs, cette dimension correspond exactement à la longueur du bâton du berger rouge. Donc elle est importante.            Sous le tombeau, ou l’autel, qu’est-ce qu’il y a ?

            La réponse me fut donnée par Sganarelle dans son article « Arcadia arcanorum ». Du tableau, il était possible d’isoler le Chrisme, ainsi que le monogramme de la Vierge :

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            Et sous l’autel de l’église de Rennes le château se trouve le tombeau de Marie de Béthanie (alias Madeleine).

            La distance qui relie, sur la carte, la Pique grosse du Bugarach à l’église Ste Marie Madeleine est de 11.15 Km. Cet axe passe sur un endroit  pittoresque des environs de Lavaldieu : le chêne inclus dans un cercle !

 

            A quelle distance se trouve-t-il du Bug ? :

6.97 Km soit environ 1 / φ !

            L’axe est donc majeur. Alors j’ai réalisé un schéma de celui-ci auquel j’ai ajouté les points montrés par les deux bergers bleu et rouge, puis j’ai projeté sur une carte IGN. Sans oublier de faire une image miroir du schéma pour tenir compte de l’inversion des N que l’on retrouve sur l’épitaphe d’Elisabeth Raynaud.

           Un autre chercheur, Michel Henry et son équipe d’amis, avait mis en évidence la place particulière de ce chêne, à l’intersection de deux axes définis par des croix à N inversés dans le titulus attribué à Jésus : INRI. Ces croix se trouvaient à la ferme des Gavignauds (elle a disparu) / entrée de Bugarach et dans le cimetière de Rennes le château sur l’épitaphe de l’abbé Saunière / croix Sud de Montferrand. D’après Henry, le chêne serait ceinturé d’une assise en pierre de taille ramenée, par les Templiers,  de la carrière des Pontils dans l’intention de construire un temple (souterrain ?). Pouvons-nous imaginer que leur ambition avortée fut de reconstruire une « Charola » à cet endroit ?

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Il est intéressant de constater que la croix, à l’entrée de Bugarach, a été grattée pour occulter le N inversé et de ce fait reconstitue presque parfaitement le monogramme de la Vierge Marie !

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           Les points « index » montrent, pour l’un la Soula de la Carbonnière, alias « Goundhill », sur le Méridien SERRES, pour l’autre marqué R, le Serbaïrou. CQFD. Notons également que la reproduction de l’affreuse fêlure à la base du tombeau des Bergers, à droite du bâton du berger bleu, correspond sur la carte au lieu-dit « Les Patiassés » et au ruisseau des « Coumeilles ». Là, devait se trouver le monastère ravagé par les routiers d’Henri de Trastamare. Michel Vallet raconte que le cultivateur de la ferme voisine de Jaffus, mis à jour, en labourant un champ des environs, les fondations d’un lieu d’habitation ancien …

 

            Nicolas Poussin était donc bien dans la confidence !

 

            La déduction de ces informations du Poussin était ardue. Nos ritous créèrent alors la pierre de Coume sourde pour amplifier le message.

            « Au milieu de la ligne où M coupe la petite ligne ».

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           La figure est parlante.  Ce M est une figure stylisée d’un secteur à trois sommets du pentacle RLC / Soulane / Bézu. Le message nous conseille de tracer la bissectrice, la ligne rouge  qui est aussi l’axe 128° (RLC / pique grosse du Bug) en passant sur le chêne cerclé.

 

           SAE, SoulAnE.

           SIS, la « Militia Christi », les Soldats du Christ, Soldats d’IS.

           Les lettres M, SAE et SIS permettent de reconstituer le mot « Messias », le Messie en latin.

           P.S, les PatiasséS

           Praecum, « avant-avec ». Ce mot a fait couler beaucoup d’encre !

           Voir le sujet : http://reinedumidi.com/rlc/Prae-cum.htm. Si j’osais être grivois, sur la carte IGN, l’endroit montré est inspirant :

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           Plus sérieusement, l’endroit réunit trois affluents du ruisseau des Couleurs : le ruisseau des Coumeilles, le ruisseau de Fagoustre, le ruisseau de Carla. Dans les notes de Soisy, Praecue Cum signifie : venant des Templiers.

           Les croix Templières. Celle du haut désigne Lavaldieu. Et celle de la pointe ? La famille de Voisins protégea les Templiers et devint «de facto » détentrice de leurs secrets avec la mission de poursuivre leurs œuvres. Tant historiques que philosophiques. Une tour du château de Rennes fut même intitulée Tour d’Alchimie.

 

           Et David Teniers le jeune ?

 

           Son tableau met en scène le démêlé Louis XIV / Fouquet / Pavillon, ainsi que deux grottes situées derrière l’autel de St Antoine qui ressemble fort à la roche du Dé, dont l’une est âprement gardée par une « haute poule ». Est-ce que Marie Madeleine Fouquet peut évoquer en même temps que la luxure, la « pècheresse » Marie Madeleine ?

 

           Est-ce que Marie de Béthanie retrouva dans la région des deux Rennes du Sud un environnement qui lui rappelait sa patrie ?

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Béthanie d’après François Munier.

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RLC vue aérienne.

 

 

Tous les cailloux de Bethléem

Ont en mémoire ses yeux jaloux

Et le sourire de Magdeleine

Quand il la prenait par le cou

Quand Magdeleine dansait

Au pied des oliviers

Quand Magdeleine riait

Quand revenait l'été

Ils ont roulé jusqu'en Mer Noire

Pour retrouver leur capitaine

Et Magdeleine gravait l'espoir

Sur les murs de Jérusalem

Quand Magdeleine chantait

A tous les vents d'Orient

Quand Magdeleine disait

Qu'ils avaient tout le temps

Tous les déserts ont sur la peau

Le souvenir de leurs caresses

Qu'ils ont hissé comme un drapeau

Aux cathédrales de la tendresse

Car Magdeleine croyait

A l'éternel printemps

Car Magdeleine rêvait

De bercer un enfant

Les oliviers ont tant pleuré

Quand a fané le bel avril

Qu'ils ont gardé l'éternité

De la racine jusqu'à l'exil

Et Magdeleine pleurait

Sur les cailloux dressés

Et Magdeleine pleurait

Sur son amour violé

Tous les cailloux de Bethléem

Ont en mémoire ses yeux jaloux

Et le sourire de Magdeleine

Et le sourire de Magdeleine

Art Mengo, Madeleine

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