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Des catins

Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins. Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine, fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage que nous ont laissé nos parents.

Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage, vous le fera trouver, vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût. Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse. Le père mort, les fils vous retournent le champ. Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an, Il en rapporta davantage.

D’argent, point de caché. Mais le père fut sage de leur montrer avant sa mort que le travail est un trésor. Jean de La Fontaine

            Ils avaient à leur portée également moult cavités naturelles : avens, grottes, pertes (disparitions de cours d'eau comme au hameau des Bringots à l'Est de Bugarach, là où pointe le TGO) et trous. Ces cavités sont légions dans le Razès dont le plateau calcaire a été creusé depuis des temps immémoriaux. Ces cavités font très peu l'objet de publicités. Les écoles de spéléologie comme le CDS 11 ne mentionnent pas leurs coordonnées au principe de précaution et de prévention des risques. Il faut croiser les sources : les sites du gouvernement en matière de prévention des risques géologiques (Géo risques) et les rapports d'expéditions spéléo généralement étrangères : néerlandaises et allemandes (Peter Ernst)

            -  http://enfrance.canalblog.com/archives/2010/12/30/20001982.html  

            - https://www.digital-culture.de/corbieres/grotten-hoehlen/grotten-in-den-corbieres.html

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            Le travail de SB est considérable. Elle recoupe des données administratives et judiciaires permettant de mieux comprendre l'intérêt des chercheurs de tous temps sur certains secteurs comme celui de Roque Nègre. Dès le néolithique, l'homme a pratiqué l'orpaillage. Puis les Celtes se sont lancés 13 siècles avant JC dans l'exploitation minière, reprise ensuite par l'envahisseur romain. Pour évacuer l'eau qui s'infiltrait, ils creusaient des galeries (exhaure) à faible pente vers l'extérieur de la mine. Ils creusaient des tunnels depuis les proches vallons jusqu'à rejoindre les galeries d'exploitation.

 

            La région des Corbières étaient réputées pour ses gisements aurifères que prisaient les Celtes. Les grains d'or étaient pris dans une gangue de quartz. Elle était concassée, puis grillée avec du charbon de bois afin d'oxyder les sulfures et enfin réduite en poudre. Ensuite cette poudre était dirigée dans des canaux de lavage tapissés de peaux de moutons. L'or était récupéré en brulant ces peaux. Mais quel était le rendement à Rennes les bains ?

 

            D'après Louis Fédié (1880), au moyen âge, les populations croyaient que les métaux précieux, extraits de la mine de Blanchefort, provenaient non d'un gisement mais d'un dépôt enfoui par les Wisigoths dans les caves de leur forteresse. Le puit principal qui donnait accès dans les mines était creusé au pied des murailles du château de Blanchefort.

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            http://www.renne-le-chateau.com/souterin/souterin.html

 

            Ici, il s’agit d’une diaclase verticale assez étroite et dangereuse, idée que ne restitue pas le plan ! Les chercheurs anciens s’accordent à dire que le véritable château se trouvait au sommet de la colline de Blanchefort. Lorsqu’on y monte, il est effectivement possible de discerner des assemblages de blocs qui pouvaient servir d’enceinte.

 

            Le mythe relaté par Labouisse-Rochefort date de la fin du XVIIIe siècle. « Dans le château de Blanchefort, proche de Rennes-les-Bains, le diable gardait un trésor de 19 millions et demi en or, sans trop savoir si ce sont des moutons d’or, des vaches d’or, des jetons d’or ou des Louis d’or (sic). Un jour de grand beau temps il lui prit l’envie d’étaler son trésor sur les flancs de la colline. Une bergère, passant par-là, aperçut le tas de belle monnaie et alla appeler ses parents et quelques villageois. Mais le diable est expéditif ; tout avait disparu quand ils arrivèrent sur place.

 

            La nouvelle avait fait grand bruit dans le village de Rennes-les-Bains. Aussi les habitants se cotisèrent et firent appel à un sorcier de Limoux. Ils lui donnèrent 500 livres tournois afin d’aller se battre contre le diable et prendre son trésor. Le mage accepta l’offre, mais demanda à être assisté par les paysans le moment venu.

            L’heure arriva où le sorcier invoque le démon par des incantations et symboles étranges tracés sur le sol. Cependant il ne put compter sur l’appui des villageois quand le diable lui apparut. Tous s’étaient enfuis, effrayés par le tumulte engendré par ses simagrées. Resté seul devant le démon, il dut abandonner la partie et garda les 500 livres tournois tout en vociférant contre la populace qui l’avait abandonné. »

 

            Suite à cette affaire le marquis de FLEURY seigneur de Montferrand et des Bains de Rennes, voulut intenter un procès aux paysans qui s’étaient introduits sur ses terres pour lui dérober un trésor. Mais les millions étant chimériques M. de FLEURY abandonna les poursuites judiciaires.

 

            Deux affaires éclairent cette lanterne :

 

  • Un procès qui a opposé le marquis Paul François Vincent de Fleury au sieur Dubosc,

  • Les achats immobiliers de Pierre Plantard au Roque Nègre qui prouvaient qu'il croyait dur comme fer à ses théories.

 

            Aux alentours de novembre 1781, 5 à 8 allemands aux ordres du Frère Dubosc travaillent dans les terres du Marquis de Fleury, à Montferrand et au Roc Nègre afin de trouver des mines. Dubosc possédait un privilège pour des sites infructueux voisins d'Alet (Salvesine). Il se reporte sur les terres de Blanchefort sans autorisation officielle.

 

            Au Roc Nègre, ses mineurs reprennent une ancienne mine de cuivre et de plomb du temps des romains, au lieu-dit "le minier d'Yvry", en haut d'une vigne appartenant à Jean Rougié, haut du hameau de Pech Auriol, paroisse des Bains.

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            Nous remarquons, sur ces deux cartes, que la situation du Hameau sur la carte Cassini et sur l’IGN moderne, a beaucoup varié. Sur la carte Cassini, il est plutôt à la hauteur de la Cabanasse.

 

            Le puits initial mesurait 14 pieds de profondeur (4,55 m). Il est décombré sur 17 toises. Ils ont mis en évidence 5 galeries. Le filon se dirige vers le soleil de 4 heures (O / NO) et les fontaines à l'égard de cette mine, au soleil de 11 heures (S / SE). Distance de la mine aux bains : 1/2 lieux soit 1,95 km. (100 m au-dessus de la D14 tout près du lit du ruisseau de Roc Nègre, se trouve un petit puits et une fendue de quelques mètres communiquant avec ce puits.

 

            Le Marquis refuse que quiconque approche de ce minier, de peur de contrarier le cours souterrain des sources alimentant les bains doux : "les ancêtres de Madame de Fleury se sont opposés jadis à ce que l'on travailla à cette mine pour un pareil motif".

 

            Le minier de Montferrand est à 200 m à l'Est du hameau, sur le flanc Ouest de la montagne à 428 m d'altitude, le long et à 10 toises du ruisseau. Son entrée noircie évoque une technique d'exploitation d'éclatement de la roche par le feu. Ses dimensions 2 x 2 x 40 m. Son orientation vers le NE (inondé) puis vers le N et enfin vers l'Est. A une trentaine de mètre plus haut sur la gauche s'en trouve une autre. On extrayait du fer de celles-ci.

 

            L'affaire Plantard / Flamand : P Plantard acheta les parcelles 625, 626 et 636 au lieu-dit "Camp des Redons" le 27/01/1967 (parties hachurées). Il convoitait le filon d’or (hypothétique) marqué par le trait rouge.

Puis il essaya d’acquérir les parcelles 645, 646, 647 et 658. Il se limitera aux parcelles 647 et 658. La 645, abritait le Roc Nègre.

 

            P Plantard possédait l’information suivante : le cippe funéraire de Lucius Caesar Pompéius Quartus, marquant l’entrée de la nécropole du Grand Romain, aurait été retrouvé aux alentours de 1600 sur la parcelle A3 647.  Il recherchait également le minier d’Yvry, une mine de cuivre qui se trouve sous le Veilleur, l'aiguille pointue. En vérité, il se trouve entre le roc pointu et le roque Nègre. L’endroit est dangereux. L’entrée se fait par une diaclase glissante. Puis on arrive sur un promontoire à ciel ouvert qui plonge dans le sol en aven.

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            Le cippe remet en lumière le fascicule « Pierres gravées de Languedoc », dont la composition est attribuée à Eugène Stublein, instituteur à Espéraza et adhérant de la SESA. Il fut surtout connu pour sa passion de la météorologie qui l’incita à monter une station météorologique vers 1882 sur le plateau des Sauzils non loin d'Espéraza.

 

            « Sauzils » rappelle naturellement l’analyse de la pierre de Coume sourde du rapport de Soisy. Il n’était donc pas passionné particulièrement de vieilles pierres. Ce fascicule est une création de Saunière et Boudet !

 

            Recherche-t-il l'entrée du Temple Rond d'origine romaine (l’Anastasis ?) qui selon la tradition se situe dans la partie montagneuse sous le Roc Nègre, dans des anciens souterrains et mines, d'où découlent les sources des Bains ? Gino Sandri son trésorier le situe plutôt aux Fangalots, ce qui rapproche du Pech Auriol au-dessus du Roc d’en Barou.

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            Le Marquis, Philippe de Cherisey, traça une carte analogue. Le point origine est la tombe de la Marquise qu’il marque du signe astrologique du poisson. Il attribue le bélier à Blanchefort, la balance à la pierre du pain du Serbaïrou, le signe du cancer à la jonction des lignes 1 et 2. Mais il place le Méridien 0 (ligne 2) au tombeau des Pontils, ce qui est faux. La ligne 1 passe par Le Cercle. Notons qu’elle emprunte une branche de notre pentacle. La ligne 3 unit le cancer et Roc Nègre. Le cippe était situé, d’après lui, à la rencontre des lignes Pain / Blanchefort et 4 (qui passe par Lampos et le tombeau des Pontils). Le tombeau du Grand Romain devrait être à la rencontre des lignes 3, 4 et 5. La ligne 5 unit la Tombe de la Marquise à la roche de 32 m3, la roche du Dé sur le Bazel, en passant par le Cugulhou du couchant. Ce montage exploite bien la VLC.

 

            Cette carte de Philippe de Cherisey met en image l’opuscule de Pierre Plantard intitulé : « Le serpent rouge », qu’il est utile de relire.

 

            Cet opuscule ésotérique est constitué de 13 strophes correspondantes, chacune, à un signe du zodiaque. Le 13ème signe peu connu est celui du Serpentaire (Ophiuchus) situé entre le Scorpion et le Sagittaire. Le poème peut être résumé par le parcours allégorique d'un personnage qui parle à la première personne et qui commence son voyage au Verseau pour le terminer au Capricorne. Son voyage culmine un 17 janvier, date hautement symbolique...

 

            Le poème est considéré aujourd'hui comme un élément original, authentique et fondateur de l'énigme. Parmi les 13 strophes allégoriques, les connaisseurs reconnaîtront des allusions à différents thèmes classiques et extrêmement clairs comme le bénitier de l'église de Rennes‑le‑Château, les Bergers d'Arcadie, ou les tableaux de Signol et de Delacroix dans l'église Saint‑Sulpice de Paris... Sa date de conception est estimée aux alentours de 1915 et compte tenu des allusions à "La Vraie Langue Celtique" de Boudet, on peut affirmer que Le Serpent Rouge est postérieur à 1886.

 

            Comme ils sont étranges les manuscrits de cet Ami, grand voyageur de l'inconnu, ils me sont parvenus séparément, pourtant ils forment un tout pour lui qui sait que les couleurs de l'arc‑en‑ciel donnent l'unité blanche, ou pour l'Artiste qui sous son pinceau, fait des six teintes de sa palette magique, jaillir le noir.

 

 

            Cet Ami, comment vous le présenter ? Son nom demeura un mystère, mais son nombre est celui d'un sceau célèbre. Comment vous le décrire ? Peut‑être comme le nautonier de l'arche impérissable, impassible comme une colonne sur son roc blanc, scrutant vers le midi, au‑delà du roc noir.

 

            Dans mon pèlerinage éprouvant, je tentais de me frayer à l'épée une voie à travers la végétation inextricable des bois, je voulais parvenir à la demeure de la BELLE endormie en qui certains poètes voient la REINE d'un royaume disparu. Au désespoir de retrouver le chemin, les parchemins de cet Ami furent pour moi le fil d'Ariane.

 

 

            Grâce à lui, désormais à pas mesurés et d'un œil sur, je puis découvrir les soixante‑quatre pierres dispersées du cube parfait que les Frères de la BELLE du bois noir échappant à la poursuite des usurpateurs, avaient semées en route quand ils s'enfuirent du Fort blanc.

 

            Rassembler les pierres éparses, œuvrer de l'équerre et du compas pour les remettre en ordre régulier, chercher la ligne du méridien en allant de l'Orient à l'Occident, puis regardant du Midi au Nord, enfin en tous sens pour obtenir la solution cherchée, faisant station devant les quatorze pierres marquées d'une croix. Le cercle étant l'anneau et couronne, et lui le diadème de cette REINE du Castel.

 

            Les dalles du pavé mosaïque du lieu sacré pouvaient être alternativement blanches ou noires, et JESUS, comme ASMODEE observer leurs alignements, ma vue semblait incapable de voir le sommet où demeurait cachée la merveilleuse endormie. N'étant pas HERCULE à la puissance magique, comment déchiffrer les mystérieux symboles gravés par les observateurs du passé. Dans le sanctuaire pourtant le bénitier, fontaine d'amour des croyants redonne mémoire de ces mots : PAR CE SIGNE TU le VAINCRAS.

 

 

            De celle que je désirais libérer, montaient vers moi les effluves du parfum qui imprégnèrent le sépulcre. Jadis les uns l'avaient nommée : ISIS, reine des sources bienfaisantes, VENEZ A MOI VOUS TOUS QUI SOUFFREZ ET QUI ETES ACCABLES ET JE VOUS SOULAGERAI, d'autres : MADELEINE, au célèbre vase plein d'un baume guérisseur. Les initiés savent son nom véritable : NOTRE DAME DES CROSS.

 

            J'étais comme les bergers du célèbre peintre POUSSIN, perplexe devant l'énigme : «ET IN ARCADIA EGO..."! La voix du sang allait‑elle me rendre l'image d'un passé ancestral. Oui, l'éclair du génie traversa ma pensée. Je revoyais, je comprenais ! Je savais maintenant ce secret fabuleux. Et merveille, lors des sauts des quatre cavaliers, les sabots d'un cheval avaient laissé quatre empreintes sur la pierre, voilà le signe que DELACROIX avait donné dans l'un des trois tableaux de la chapelle des Anges. Voilà la septième sentence qu'une main avait tracée : RETIRE MOI DE LA BOUE, QUE JE N'Y RESTE PAS ENFONCE. Deux fois IS, embaumeuse et embaumée, vase miracle de l'éternelle Dame Blanche des Légendes.

 

            Commencé dans les ténèbres, mon voyage ne pouvait s'achever qu'en Lumière. A la fenêtre de la maison ruinée, je contemplais à travers les arbres dépouillés par l'automne le sommet de la montagne. La croix* de crête se détachait sous le soleil du midi, elle était la quatorzième et la plus grande de toutes avec ses 35 centimètres ! Me voici donc à mon tour cavalier sur le coursier divin chevauchant l'abîme.

 

            Vision céleste pour celui qui me souvient des quatre œuvres de Em. SIGNOL autour de la ligne du Méridien, au chœur même du sanctuaire d'où rayonne cette source d'amour des uns pour les autres, je pivote sur moi‑même passant du regard la rose du P à celle de l'S, puis de l'S au P... et la spirale dans mon esprit devenant comme un poulpe monstrueux expulsant son encre, les ténèbres absorbent la lumière, j'ai le vertige et je porte ma main à ma bouche mordant instinctivement ma paume, peut‑être comme OLIER dans son cercueil. Malédiction, je comprends la vérité, IL EST PASSE, mais lui aussi en faisant LE BIEN, ainsi que CELUI de la tombe fleurie. Mais combien ont saccagé la MAISON, ne laissant que des cadavres embaumés et nombres de métaux qu'ils n'avaient pu emporter. Quel étrange mystère recèle le nouveau temple de SALOMON édifié par les enfants de Saint VINCENT.

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            Maudissant les profanateurs dans leurs cendres et ceux qui vivent sur leurs traces, sortant de l'abîme où j'étais plongé en accomplissant le geste d'horreur : "Voici la preuve que du sceau de SALOMON je connais le secret, que de cette REINE j'ai visité les demeures cachées. "A ceci, Ami Lecteur, garde toi d'ajouter ou de retrancher un iota ... médite, Médite encore, le vil plomb de mon écrit contient peut‑être l'or le plus pur.

 

            Revenant alors à la blanche colline, le ciel ayant ouvert ses vannes, il me sembla près de moi sentir une présence, les pieds dans l'eau comme celui qui vient de recevoir la marque du baptême, me retournant vers l'est, face à moi je vis déroulant sans fin ses anneaux, l'énorme SERPENT ROUGE cité dans les parchemins, salée et amère, l'énorme bête déchaînée devint au pied de ce mont blanc, rouge en colère.

 

            Mon émotion fut grande, « RETIRE-MOI DE LA BOUE" disais‑je, et mon réveil fut immédiat. J'ai omis de vous dire en effet que c'était un songe que j'avais fait ce 17 JANVIER, fête de Saint SULPICE. Par la suite mon trouble persistant, j'ai voulu après réflexions d'usage vous le relater un conte de PERRAULT. Voici donc Ami Lecteur, dans les pages qui suivent le résultat d'un rêve m'ayant bercé dans le monde de l'étrange à l'inconnu. A celui qui PASSE de FAIRE LE BIEN !

           

            Sur le métier cent fois remettre l’ouvrage !

 

            Une coïncidence peut relever du hasard, sauf si on y a mis la conviction de l’intention, auquel cas le hasard n’existe plus. Matthieu 7 v 7 « Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. V 8 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe… ». C’est le cas de l’apparition d’Eugène Stublein dans l’énigme. Boudet et Saunière choisirent ce membre de la SESA pour en faire l’auteur des « Pierres gravées du Languedoc », car il décède en 1899 aux Sauzils, hameau de la commune de Fa. Donc il ne contestera pas cette paternité. Sa passion l’orientait vers la météorologie, l’étude du ciel. Premier clin d’œil.

 

            Deux coïncidences interpellent. A l’époque de la rédaction de cette partie de mon travail, je finissais de lire le livre numérique de la canadienne Chris Caron, « Le code secret de l’Univers ». Dans ce livre, l’auteure nous fait profiter de ses expériences métaphysiques (qu’elle appelle « métalogique ») et du besoin qu’elle a ressenti de tracer, dans le ciel nocturne, le reflet de l’énigme des deux Rennes du Sud. L’astronomie s’invitait dans mon analyse.

 

            Troisième coïncidence, le retour du « serpent rouge » que j’avais déjà lu sans y prêter plus d’attention que cela. C’est en vérifiant le schéma de Philippe de Cherisey, au réel sur une carte IGN, que je suis retombé sur les signes astrologiques qu’il joignait à son schéma. Et là ça a fait TILT.

            L’astronomie était à prendre en compte et peut-être aussi l’astrologie.

            Je savais, par mes études des Hautes sciences dont l’alchimie, la place que prend l’astrologie dans le travail au creuset. Mais, tout à ma joie de progresser dans l’énigme, j’avais occulté cette nécessité.

            A Rennes le château, nombreuses sont les représentations de la croix dans le cercle (symbole du creuset), une rose couchée en son centre (la pierre en maturation). La croix appelle irrémédiablement la rose, le temps est mesuré à la pendule à Salomon.

            Les armes de Rennes-les-Bains furent autrefois «de gueules à l'anneau d’or », d’après le site nonagones.info, puis «de gueules à la croix d’or ». Aux environs de l’an 1100, la couleur rouge qui se disait autrefois Rou ou Règne, du haut germanique « Reigner », est nommée désormais, « gueules » (de l'arabe Gai). Nous lisons pour le plus vieux blason « Règne à or anel ». Pour l'autre « Règne à or croix ». Si l'on interprète phonétiquement le calembour, peut-être caché ici, nous obtenons : « Rennes à or en elle » puis par la suite « Rennes à or (on) croit » ou mieux « Rennes à (l') or croit ».

            Les croix qui parsèment la campagne sont des croix grecques victorieuses du paganisme qui n'ont pas discontinué de régner dans le cromleck. Retirons de cette phrase les mots clés, nous obtenons CROIX - REGNE - CROMLECK. Il suffirait peut-être de tracer la figure que ne cesse de nous imposer cette formule et que confirment les armes de Rennes pour mettre la croix dans « l’anel », comprenons le cromleck, et pour obtenir une croix celtique. Ce serait donc elle, d'après l'abbé Boudet qui « maintient toujours gravés dans le cœur religieux des habitants, les préceptes de vie donnés au monde par l'Eternelle Vérité ».

 

            Le chrisme : XP. Rhô épouse la forme du P. XP, Khi Rhô première lettre de Christ. Le Khi a la forme de X, la lumière ou la connaissance, la Gnose. Le Rhô est symbole d’amour (Eros). Le S symbolise l’Esprit saint, initiale de Spiritus dont le symbole est la colombe. Mais c’est aussi l’initiale du mot serpent (d’airain), préfiguration du Christ (Nombres 21 v 7-9). C’est aussi le symbole de la prudence : « Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes » (Matthieu 10 v 16).

 

            Le Chrisme rappelle la passion vécue par Jésus et les travaux subits par le sel au sein du creuset. Le calendrier liturgique rythme le travail. Il raconte le drame cosmique soli lunaire ou l’histoire de l’évolution des deux luminaires, le soleil et la lune, présentés comme les parents de la Pierre.

 

            Revenons aux Catins.

 

            Le secteur de Rennes les bains ne compte pas moins de 16 mines dont 3 peu profondes.

  • 5 dans le secteur du Dé au Serbaïrou : une à la base de la pierre du pain, c'est une mine de jais. Une autre sous le dolmen marqué d'une croix. Une autre entre la pierre du Pain et le Dé à la base d'un rocher, étayée de poutres. La dernière à moins de cent mètres au Nord de la source de la Madeleine. L'entrée est très basse sous la roche.

  • A l'Homme Mort / Trinque bouteille, l'ancienne mine "du diable" sur la D 14 est une galerie d'exhaure. Une seconde mine est à 35 m plus au Nord. Ce n'est qu'un départ de galerie. L'entrée de mine à Trinque Bouteille se trouve tout près de la D 14, peu après le pont vers Sougraigne, sur la droite. Elle se niche à la base des rochers qui forment une petite falaise tout près du chemin. Ces galeries étaient destinées à l'extraction de pierres de construction.

  • Au roc d'en Barou, à la verticale et à la base du piton rocheux : deux mines étayées.

  • L'ancienne mine du Bazel est à 512 m d'altitude.

  • Une autre mine se situe au Cardou à partir du premier pont sur la Sals à 600 m d'altitude près des roches tombant à pic sur la rivière, servant de mur d’escalade (Lampos). Il faut contourner le site par la droite et monter tout droit : monter en haut du « jardin »… Georges Hyvert obtint le 6/10/1910 pour cette parcelle D 214 de 36 ha environ, comme le rapporte Stéphanie Buttegeg, le droit d’exploitation de mines de cuivre.

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            SB a oublié de citer la mine des Anglais au lieu-dit Les Miniès, sur la route de Sougraigne.

 

            Personnellement j’ai dénombré pas moins de sept entrées entre le col du Bazel et Montferrand. Il semble que ce versant fut particulièrement exploré.

 

            Un aven et une grotte sont décrits au Nord Est du Cardou, versant Serres.

            Il y en a bien d’autres. La structure géologique de la région offre une multitude de possibilité d’existence de « catins » en tout genre.

            Voyons justement celles décrites dans LVLC. Le Dr Christian Ennaert a passé une trentaine d’année à étudier le précieux ouvrage. La lecture phonétique, lettre à lettre, de certains mots met en permanence en redondance certains indices : l’R du D, la mine de G, la Sals (la mer), la distance de 14 toises (Pi = 3,14) ou de 26 mètres, le Nez, la Pi R, derrière.

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Ci dessus : Le nez du Dé

Ci-contre : Le rocher caché derrière le Dé

            Cet auteur nous explique fort justement qu’H Boudet savait manier l’échiquier. Le titre de son livre : « La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes les bains par l’abbé H boudet » compte très exactement 64 lettres que l’on peut ranger sur le damier d’un échiquier.

De plus les repères d’impression de la carte Bélisane, incitent à insérer deux échiquiers superposés sur la carte de son frère Edmond.

Nous avons ainsi l’échiquier du haut et celui du bas. L’échiquier du haut couvre la région Cardou Montferrand. Celui du bas, la région RLB Serbaïrou.

            Il est fort à parier, qu’à l’instar d’Hermès Trismégiste, l’abbé Boudet décrit précisément la zone du Serbaïrou, pour mieux nous inciter à retrouver les informations cachées dans l’échiquier du haut !

            Le Dr Ennaert a aussi l’intelligence de nous faire remarquer que pour exploiter l’échiquier correctement, une seule pièce sert : le cavalier. Cet exercice s’appelle la « polygraphie du cavalier ».

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            Naturellement par « aire du Dé », il faut entendre tout à la fois l’emplacement du rocher éponyme et la case D de l’échiquier. Notons seulement que la croix correspondant à ce rocher sur la carte d’Edmond vient se placer précisément sur une ligne « inter case » de l’assemblage ci-dessus. Notons également que la case englobant le village de RLB est couverte justement par la lettre R, place de la Reine sur l’échiquier, preuve du bienfondé de la manœuvre.

 

            Par le saut du cavalier à partir de cette case vers le bas, nous trouvons les cases Q des Roulers et E (de celtique) couvrant la zone NE du Serbaïrou où des indices sont à rechercher.

 

            Maintenant, vers le haut, et à droite, le saut du cavalier nous mène sur l’aire du D de Boudet, comme par hasard, zone du ruisseau de la Coume, la Dous aujourd’hui. Sur la case du H : du ruisseau Carlat. Sur la case L des mines entre Montferrand et le Bazel. La case A sur les ruines de Favies.

 

            Nous nous rappelons que le DE central sur l’épitaphe de la stèle de la Marquise de Blanchefort projetée sur la carte IGN cadrait le rocher du Bazel. Intuitivement, le rocher caché derrière le Dé me faisait penser à un rocher du sommet du Bazel :

            Ce rocher est décrit précisément par H Boudet dans la VLC p 230 : « Au sommet du Bazel, on aperçoit des pierres levées fort étranges, qui contribuent à former le cercle du cromleck du côté du levant. Il est à peu près impossible de décrire en détail ces grandes pierres ; elles sont en nombre considérable, et leur somme peut aisément être portée à trois ou quatre cents arrangées en ordre sur la crête ou gisant confusément sur la pente regardant le sud. Une de ces pierres mesure plus de huit mètres de longueur, sur deux de largeur et autant de hauteur : cette masse d'environ trente-deux mètres cubes a été soulevée, inclinée dans une direction voulue, et calée à une de ses extrémités afin que son poids énorme ne l'entraînât point sur la pente raide de la montagne. Il faut voir, de ses propres yeux, cette œuvre gigantesque, qui cause une stupéfaction : aucune description ne peut donner une idée exacte de ce travail prodigieux ».

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            Au Dé du Serbaïrou, répond le Dé du Bazel, dont le nom d’après Boudet évoque « une route à la mesure de Dieu » (pass Ell, de valeur numérique 26).

            Puis le Dr Ennaert nous invite à placer les signes du zodiac sur la carte de Boudet, en ciblant ceux-ci sur le centre que constitue l’église de Rennes les bains, avec les Roulers dans le signe de la balance et le point vernal, à l’entrée du Cromleck, à la confluence de la Sals et du Rialsès.

 

            Ainsi, le Cardou et le Bazel se placent dans le cadran du Bélier et du printemps ; le Serbaïrou, dans celui de la Vierge et de l’automne.

 

            L’axe 17/01 passe par les Rois Mages que sont Blanchefort, le Roc pointu et le roc Nègre. Pour ensuite passer sur la croix du Serbaïrou. Ennaert justifie cette date de l’épiphanie en privilégiant la date fêtée en Orient, région d’origine des Rois Mages. Les astronomes nomment ainsi les étoiles de la ceinture d’Orion.

 

            Enfin, il avance que le secret Teniers, tient dans la valeur particulière des R, « Et in eRs », argument judicieux s’il en est !

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            Une chose, qui me frappa dans la VLC, est l’absence d’évocation du passé verrier de la région de Rennes les bains par Henri Boudet. Or, on ne peut pas l’ignorer. Les Égyptiens sont les premiers à fabriquer du verre moulé sur noyau d’argile, voici plus de 5000 ans. Ils produisent des objets de luxe en verre plein et obtiennent aussi des récipients de petite taille. Ce sont les Phéniciens qui vont diffuser la fabrication du verre vers l’Occident et les pays riverains de la Méditerranée.

            Les gentilshommes verriers ont exercé leur art dans cette région pendant plus de deux siècles, de 1550 environ aux années 1765/70. Lors de leur installation, le pays est dépeuplé, ils trouvent en quantité le bois nécessaire à la fabrication du verre. Un grand chemin, de nos jours, ignoré, relie le Roussillon au Carcassès. Il permet l’acheminement de la soude, nécessaire à la fabrication du verre, depuis le littoral de la Méditerranée, et le transport des produits fabriqués vers les lieux de consommation.

 

            L’archevêque de Narbonne, seigneur de Fourtou, introduit les verriers sur son territoire au milieu du XVIe siècle. Leur activité se maintient jusqu’aux années 1650 puis décline, probablement faute de combustible. Vers 1650, le marquis de Montesquieu, seigneur de Sougraigne, fait construire la verrerie dite du Bourrasset sur ses terres, l’activité des maîtres verriers s’y exerce jusqu’en 1765. Les périodes de repos alternent avec celles de production, permettant aux taillis de se reconstituer. Elles sont mises à profit pour migrer vers de nouveaux sites situés sur les seigneuries de Camps et d’Arques.

            Le seigneur de Bellissens permet ainsi aux verriers de s’installer à Camps, dans la forêt de l’Avetouse avant 1700. La production s’y poursuit par intermittence jusqu’aux environs de 1750. Des contrats d’exploitation détaillés passés devant notaires détaillent les conditions que doivent respecter les preneurs. À Sougraigne par exemple, ils doivent payer chaque année au seigneur la somme de trente livres et lui livrer « deux douzaines de flacons et cavettes (bouteilles) suivant la mesure des caisses du baron, mais encore huit douzaines de verres fins, quatre douzaines de verres communs, six garafons, et demie douzaine de flascons ». Pour entretenir le foyer, un vaste secteur boisé leur est alloué, à l’intérieur duquel les chênes, destinés aux charpentiers et aux menuisiers doivent être préservés.

 

            L’appartenance des Gentilshommes verriers à la noblesse est confirmée par une charte du roi Charles VII en 1445. Ils ont l’exclusivité de la production du verre, il leur est interdit d’en divulguer les secrets de fabrication. Moqués par la noblesse classique car ils sont peu fortunés, ils jouissent tout de même des privilèges accordés à cet ordre : exemption de certains impôts, port de l’épée… (Site La Salicorne)

 

            Le lot 19 du coffre d’Hautpoul évoque bien l’existence d’une ancienne verrerie. Et avec Boudet, ce sont les non-dits qui sont essentiels ! Par contre, il s’étend longuement sur la métairie de la Ferrière et de Ferrière à Verrière, il n’y a qu’une lettre à changer. C’est peut-être aussi la raison qui a poussé Béranger Saunière à bâtir une orangerie dans son domaine. Rappeler la place du verre.

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            Le site de l’ancienne verrerie au bois du même nom près du trou de la Reille existe toujours. Ce sont des ruines qui laissent à penser que le site fut très exploité. Non loin, dans le lit du ruisseau qui remonte vers Rambosc, se trouve également la grotte de la neige. L’ensemble du site présente de nombreuses dolines d’effondrement et de ce fait est très dangereux. Je ne me risquerais pas sous terre !

 

            En remontant vers Rambosc, nous tombons sur une vaste clairière en forme de rotonde. Partant de là, il est possible de rejoindre le point 844 au-dessus de la fontaine salée. Le site est particulier. De ce promontoire, la vue se dégage au-delà de RLC et du Cardou. Michel Lamy (Jules Verne initié et initiateur) : « L’éminence dominant la source a, quant à elle, une altitude de 844 m, qui explique l’insistance avec laquelle Jules Verne mentionne la date de la création de l’Union du Sigg : 1844 ». A proximité, une large faille partiellement obstruée par des gros rochers semble surplomber et même nourrir la source de la fontaine salée.

 

            En bas, arrivé à l’ancien corps de garde, la vue sur la falaise est arrêtée par un ensemble de trois aiguilles rocheuses. Celle de droite arbore une belle face de Christ comme mentionné dans le livre de Michel Lamy : « Maintenant allons vers la fontaine salée, et les ruines de l’ancien corps de garde des gabelous. Sur la droite avant d’arriver, un rocher se détache au milieu de la verdure et si vous avez de la chance de le découvrir sous le bon éclairage, vous y reconnaitrez « la tête du sauveur.  Un peu plus loin, entre la ferme et la fontaine salée, vous verrez le Mont des Béatitudes. Qui osera dire alors que le guide Jules Verne n’est pas bon ? Ne nous a-t-il pas montré la voie du sel qui mène à l’or ? ... Le sel est bien l’une des clés de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de Rennes. D’ailleurs le mot Magdala dérive lui-même de l’arabe magdal, qui signifie « poisson de salaison ». Cette permanence est confirmée par Ste Marie Madeleine dont les larmes sont rédemptrices ».

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            Revenons à la pierre de Coume Sourde. Nous allons découvrir sa mission.

            Nous nous rappelons que la face qui porte les inscriptions « CEIL BEIL » évoque ND de Marceille et le roc de la Beillé. La date MCCXCII, l’année de prise de fonction de Jacques de Molay à la tête de l’Ordre du Temple. Cet axe unit le rocher de Blanchefort à l’église de Bugarach dans laquelle j’ai situé un vitrail alchimique.

 

            Je m’explique.

            C’est à la faveur d’une visite du patrimoine en compagnie de Stéphanie Buttegeg, que nous avons, ma femme et moi, découvert ce vitrail.

Il nous était présenté comme une évocation de la roue de la fortune, arcane du Tarot. Que l’on m’explique, alors, pourquoi la mer est de couleur verte !

           J’ai alors expliqué à notre guide que ce vitrail mettait en lumière le feu secret des alchimistes. Il présente la mer des philosophes sur laquelle vogue le vaisseau de l’œuvre :

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           La nef incarne la matière première du sel végétal, le chêne.

           Le vent l’a porté dans son ventre.

           La Lune en est la mère, le soleil, le père.

           Deux artistes ne sont pas de trop pour entretenir le feu de roue qui ne doit pas cesser.

           Le sel aura une belle couleur vert-émeraude à une phase particulière de l’œuvre.

 

           Que fait un tel vitrail dans cette église ?

           Bugarach a eu un passé très riche lié à la chapellerie. C’était également une résidence d’été des évêques de Narbonne. La commune a compté sur son territoire non pas un mais plusieurs châteaux. Outre la partie encore visible de l'édifice bâti au sommet de la butte du village, il faut penser qu'il a existé avant ce dernier, un autre château de type médiéval, détruit au cours des Guerres de Religions qui ont dévasté le village.

           Au château intramuros, il faut ajouter le Quier ou Quierium de Malet, forteresse médiévale, située dans le hameau de la Vialasse, entre Bugarach et Rennes les Bains.

 

           Mais est-ce suffisant ?

 

           « CEIL BEIL 1292 »

 

           J’ai toujours été étonné par l’homonymie phonétique entre ND de Limoux et la cité phocéenne. Michel Lamy écrit K ou C évoqué par Caoussé, ici c’est C ou S. Si l’on retire les deux I aux mots et à la date, il reste CEL BEL ou SEL BEL et 1290, soit le beau sel et 1290 = 1 + 2 + 9 + 0 = 12 = 3.

 

           Blanchefort est lié au Bézu et le Bézu, aux Templiers. J’ai déjà expliqué ma conviction selon laquelle les Templiers pratiquaient l’Alchimie, apprise au contact des Arabes. Ils usaient du beau sel.

 

           Ce n’était pas là leur unique secret.

 

           L’arrestation des Templiers de Provence eut lieu en janvier 1308 d’après T Garnier. Prévenus par Jacques de Voisins, seigneur de Bugarach, Sougraigne et Lavaldieu, ils s‘évadent en lui confiant une mission de sauvegarde. C’est l’histoire des documents découvert dans le coffre Hautpoul.             Lui et ses descendants doivent veiller sur le domaine de la fontaine salée et de l’ancienne verrerie. Au XVI ème siècle, la seigneurie passe aux mains des de Montesqieu, seigneurs de Coustaussa jusqu’à la révolution française.

           Vincent Moreau sur son site Arcadya681 présente une analyse numérique intéressante de l’autre face de la pierre. Il attribue aux lettres leur valeur numérique de rang dans l’alphabet :

  • SAE : 19 1 5 = 25

  • SIS : 19 9 19 = 47

  • 25 + 47 = 72, des degrés.

  • Pour la date : 1 * 2 * 9 * 2 = 36.

           Ce qui lui permet de déduire l’utilité d’utiliser un triangle isocèle de 72, 72 et 36°, qui est le triangle que l’on retrouve entre les trois sommets opposés du pentagramme. Effectivement, les deux I et le 3 incitent à former une figure à cinq cotés. Nous avons vu que le pentagramme RLC / Blanchefort / Soulane / Bézu / Serre du Lauzet, a un bras (RLC / Soulane) qui mène directement à la source de la fontaine salée.

 

           Et la voie du Sel mène à l’Or !

 

           Voyons d’autres sites. En ce qui concerne les cavités naturelles, Géo risques est notre guide.

 

  • Sur le plateau du Lauzet, secteur Carla :

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           D’après le site nonagones, il existerait, au sud de Rennes le château, dans le bois du Lauzet, un tombeau solitaire dit « tombeau de Lazare ». Auprès de ce tombeau serait un aven fermé par une lourde dalle. Dans son évangile Jean nous dit : "Béthanie n'est éloignée de Jérusalem que d'environ quinze stades." Jérusalem elle, ne pose pas de problème, c'est facile. C'est la Terre Promise, donc le Trésor.

           Pour le situer, il faut reconstituer la figure du sceau d’Hécate visible sur la façade d’une maison de Rennes le château. L’entrelac délimite la zone :

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           L’intention de ce tracé était de vouloir implanter sur le terrain la limite du Cromleck de l’abbé Boudet. Mais le cercle final mesure 20,4 Km.

En fait la valeur du stade est variable. Elle est parfois estimée à 180 m, ou 185, 210 voire même 220m. Sur les valeurs basses, le périmètre de 16 ou 18 Km devient possible.

           Ce tracé s’appuie sur le cercle vertueux circonscrit au pentacle des deux Rennes. Le centre des 3 lunes se trouve à 450 mètres à l’Ouest de la source des Jendous. A l’heure actuelle, le site est occupé par un village de vacances pour enfant du nom de Ribambelle !

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           Matthieu 19 v 13 : « Alors on lui amena des petits enfants, afin qu'il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. V 14 : Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. V 15 : Il leur imposa les mains, et il partit de là ».

           Richard Khaitzine, dans « La Joconde : histoire, énigme et secret », rapporte que d’après un habitant de la région de Rennes le château, Michel Gaillot, l’emplacement du cénotaphe du tableau des Bergers d’Arcadie aurait été situé entre la Maurine et les Jendous.

Le tombeau de Lazare est aussi une dénomination de la Grande Ourse que nonagones.info situe au Nord de Rennes le Château en rapport avec le Sceau de Palaja (1292, l’année inscrite au dos de la pierre de Coume Sourde. Au sujet de cette pierre, Nonagones.info fait remarquer que les lettres SAE, SIS et M forment le mot MESSIAS, translitération grecque de l'hébreu Maschiach ou Moschiach, araméen Meschiah, Messie en français).

  • Le plateau autour de Rennes le château :

 

           On ne peut pas passer sous silence les souterrains qui ont fait couler tant d’encres. D'après le dernier roman de Claire Corbu et Antoine Captier, l'abbé Saunière aurait découvert un schéma représentant une araignée dont les bras aboutissaient à une + et un livre, les deux monastères des moines noirs de RLC. L’un se situait vers les Patiassés; une clé (église St Pierre) et un clocher (celui de l'église); une croix templière (Bézu ou Lavaldieu), une tour (Coustaussa). Le souterrain vers Coustaussa débouchait au lieu-dit "Mouscaïrol". De là, BS pouvait voir le clocher de RLC (la tour d'alchimie) et les ruines de Coustaussa.

 

           J’ai tenté de mettre en image cette hypothèse :

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           Maintenant, une référence à André Douzet s’impose.

 

           Je regrette la fermeture de son site « Société Périllos.com » qui était passionnant ! Sur ce site, André Douzet nous expliqua qu’il eut la chance de parcourir les souterrains de Rennes le château, à la faveur de deux événements particuliers : une pollution des eaux, qui nécessita la vidange de la citerne située au pied de l’escalier wisigoth et la transformation du presbytère en Musée qui lui permit d’apercevoir le départ d’un souterrain sous la dalle de l’ancienne cheminée de la salle à manger qui jouxtait le mur ouest de l’église. Ces témoignages sont essentiels. Les photos, qui étayaient son article, étaient très parlantes. Ces informations réunies au rapport « Marcot », permirent de comprendre les méandres des voies de circulations souterraines. Ce schéma met en image l’importance des constructions et rénovations entreprises par Béranger Saunière, en particulier en ce qui concerne le presbytère, l’isoloir et le reposoir.

 

           André Douzet nous fit part également d’évènements survenus à la faveur des ravages pratiqués par les troupes de routiers aragonais en 1362. D’après les historiens, ces troupes se seraient intéressées tout spécialement à l’ancienne église paroissiale de St Pierre aux liens, bâtie sur un aven qui aurait englouti les assaillants.

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           Et je remets sur le tapis la maquette découverte par André Douzet, qui à mon avis s’intègre parfaitement à cette étude.

Pour moi, la maquette explique le monde souterrain de l’église, le royaume des morts.

 

           En faisant coïncider l’étiquette de titre avec le reposoir, les dessous du plateau se dessinent. Un boyau part directement de la dite cheminée. Un autre aboutit à la tombe A, un autre à l’ancien ossuaire. Les deux tombeaux de la maquette se nichent à droite de l’allée centrale. La construction de forme cubique, sous la galerie humide. Danger !

 

           Un quatrième boyau mène indépendamment des autres vers la crypte sous l’autel. Il semble venir du château.

 

           C'est le moment de remettre en scène le Baptisé et Asmodée.

 

           Lorsque l'on regarde ce dernier schéma, on se rend compte que les deux protagonistes épient ce qui se passe devant ou sous le confessionnal. Ils nous préviennent des dangers à visiter les souterrains sous l’église.

Les deux tombeaux sont protégés par de l’eau. Les failles sèches, sous l'église, étaient doublées de galeries humides.

 

           C'était du reste un mode de protection imparable des lieux secrets à ne pas visiter. Le déclenchement d'un piège produisait l'inondation mortelle. Dans le mystère qui nous occupe, nous savons que les Celtes ont pratiqués ce mode de protection, de même que les Wisigoths et les Templiers. Qui plus est la source, qui alimentait le plateau de Rennes le château, était réputée intarissable, même en plein été. Ce phénomène s'explique par la possible existence d'un effet de résurgence. Si secret il y a, il est certainement protégé par des pièges de ce genre.

 

           Du reste la composition du bénitier informe des risques liés aux éléments. Pourtant, un manque à l'appel, c'est l'élément Feu. Car je regrette, la Salamandre est un symbole usurpé de cet élément. C'est un amphibien dépendant du milieu aquatique qui a la faiblesse d'hiberner, parfois dans des souches de bois, mais qui fuit bien vite l'âtre si par malheur son habitacle est mis au feu !

 

           Salamandre vient de Sal, le sel et de « mandra », qui veut dire étable mais encore grotte, ermitage … "Ce lézard fabuleux ne désigne pas autre chose que le sel central, incombustible et fixe, qui garde sa nature jusque dans les cendres des métaux calcinés et que les anciens ont nommé "semence métallique" Fulcanelli, les demeures philosophales. C'est un symbole alchimique.

           Christian Attard dans un post du 28/12/2008  intitulé « Salamandres et basilics » sur son site « Reines du Midi » attirent l'attention sur la confusion : « On ne peut confondre les basilics de Rennes-le-Château avec des salamandres, entièrement reptiliennes d'aspect. Ici, crête, bec et narines signent bien un basilic et non une salamandre. Notons qu’il est très rare de trouver des basilics sur des blasons et encore plus sur des bénitiers ! Le basilic trouve son étymologie dans le grec basilískos, diminutif de basileús qui signifie roi, petit roi. A l'origine, ce nom était peut-être tiré de celui de la plante royale consacrée à écarter maux et démons. Plante royale et terminaison grecque en "coq", tout cela a peut-être donné naissance au terme de basilicoq utilisé au moyen-âge pour désigner cet antique animal fantastique mi reptile, mi-coq. 
Gallien, Pline, Solin, Avicenne, Albert le Grand ont tous décrit le basilic, roi des serpents ou suppôt de Satan pour St Augustin. 

           Les psaumes l’évoquent :

Les anges te porteront
pour qu'à la pierre ton pied ne heurte ;
sur le lion et le basilic tu marcheras,
tu fouleras le lionceau et le dragon.

Psaumes, 90, 12-13 »

           Et de faire référence à l'illustration  de l'Aurora Consurgens tirée elle-même d'un texte alchimique arabe  du X ème siècle, la Tabula Chemica de Senior Zadith Filius Hamuel (ou Senior Zadith, ou encore simplement Senior), c'est-à-dire l'alchimiste arabe Ibn Umail. Elle représente la lutte entre le petit animal d'un blanc immaculé (accompagné de son miroir frangé de rouge et de vert) et l'être hybride fixe et volatil à la fois qu'il parviendra à vaincre. La petite hermine n'est pas effrayée par le Basilic, elle qui vient de tuer un serpent au sang aussi rouge que pierre de cinabre (comme le disait Pline, décrivant le Basilic dans son histoire naturelle).

           Ce passage évoque en fait le combat des deux natures, du fixe et du volatil, du Mercure et du Soufre. Ce combat est habituellement stylisé par l'affrontement de deux dragons, l'un ailé, le Mercure et l'autre aptère (sans ailes), le Soufre.

           Christian Attard fait remarquer que la décoration aux deux « basilics » était proposée par les établissements Giscard, sculpteurs de statuaire religieuse pour orner certains chemins de croix :


       

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C'est là où je veux en venir. Car sur le bénitier, les dragons
représentés sont bien aptères. Il ne peut donc s'agir de basilics ! En fait ils identifient le principe Soufre des passions humaines et peut-être l'ardeur de la clique franc-maçonne, honnie du cercle catholique.

   Nous avons vu les aléas représentés par l’élément Eau.

 

           Pour l’élément « Terre », nul besoin d’explication. S’ils avaient pu parler, il aurait fallu demander aux routiers catalans de Henri II de Trastamare, ce que leurs inspiraient la visite de l’église de St Pierre aux liens.

 

           L’élément Air est incarné par les anges. Ils précisent le danger principal de la visite des avens : la chute. Mais ils donnent également la planche de salut, « Par ce signe tu le vaincras ».

 

           Dans la descente, empruntez un boyau horizontal qui part du puits vertical !

 

  • Las Encantados in Interview d’Isaac Ben Jacob par la Gazette de RLC :

« L'Aude était autrefois, nous dit la tradition, une plaine immense et fertile sur laquelle veillaient des fées et des lutins. Les fées armées de longues piques chassaient les dragons et les serpents qui infestaient le pays, et dispersaient les nuages malfaisants pour la levée des récoltes. Les lutins des bois et des taillis chassaient les vipères et dénichaient les corbeaux et les pies rapaces ».

 

           C'est Louis Fédié, historien Audois, qui dans son Etude historique sur le Haut-Razès (1878), nous donne la meilleure description de cet étrange endroit et de sa mythologie propre : « La montagne de Las Encantados domine au midi le territoire de Couiza, et à l'Est touche au village de Rennes. De nombreuses galeries, les unes à ciel ouvert, les autres fouillées dans le sous-sol, en ont déchiqueté les entrailles.

           On raconte qu'il existait autrefois dans le pays des êtres surnaturels, des Fées qu'on appelait et qu'on appelle encore : « Las Encantados » : « Les Enchanteresses »; le jour, elles se tenaient mystérieusement cachées dans leurs demeures souterraines, dans des cavernes profondes que recélaient les flancs de la montagne qui porte leur nom. Ces Cavernes communiquaient, par un passage secret, avec les souterrains du Château de Rennes, bâti non loin de cette montagne ».

 

           Par la suite, Louis Fédié se fait encore plus précis sur l'origine véritable de cette tradition antique : « Cette légende se rattache à l'existence sur le sol, à une époque très reculée, d'un peuple troglodyte. Les têtes blanches, les vieillards du pays affirment l'avoir entendu raconter par leurs pères et leurs grands-pères, qui la tenaient de leurs aïeux, et toujours sans variante, tout d'une pièce, comme une tradition sacrée. »

 

           Curieux rappel des « Indes Noires » de Jules Verne. Jules Verne a souvent évoqué le monde mythique de « l’Agartha ». Dans le roman sus nommé, un personnage « Silfax », l’ancien « Pénitent », s’emploie à déjouer toutes les tentatives d’exploration de son monde souterrain…

 

           Plus prosaïquement, le plateau de Rennes le château est parcouru par des failles géologiques de direction Nord Est. Une faille, longue d'une trentaine de kilomètres, passe au pied de la Tour Magdala du domaine de Saunière et se dirige vers Arques.

 

           Cette faille aurait permis la construction d'un souterrain reliant Rennes-le-Château à Coustaussa.

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           C’est l’occasion d’étudier un peu de géologie. Nous trouvons dans la collection « j’intègre » aux éditions Dunod, le tome Géologie tout-en-un, 1 èr et 2 éme années BCPST :

 

           6.3.2 Quelques formations résiduelles sur roche-mère carbonatée.

 

           Les processus de dissolution sont à l'origine de figures résiduelles caractéristiques (figure 6.12), telles que :

• des lapiez, surfaces de banc disséquées de façon plus ou moins tortueuse par l'écoulement des eaux à travers les diaclases ainsi élargies ;

• des karsts issus de la dissolution en profondeur par les eaux d'infiltration. Ils se caractérisent par le creusement de cavités plus ou moins importantes (gouffres ou scialets en Vercors) et la mise en place, pour les mieux constitués, d'un réseau hydrographique souterrain. En surface, les zones de dissolution peuvent avoir la forme de cuvettes dans lesquelles s'accumulent des particules argileuses contenues initialement dans la roche-mère, aux côtés des carbonates. Ces cuvettes sont des dolines et les argiles qui les comblent plus ou moins forment les argiles de décalcification.

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           Ainsi le système Karstique est intimement lié à la constitution des failles. Il est donc judicieux de rechercher l’entrée de cavités aux endroits de manifestation de cet effet du mouvement des plaques terrestres.

 

           L'Encantado est la zone avoisinant la montagne du même nom, située de part et d'autre du Ruisseau des Couleurs, où Saunière allait chercher des pierres (entre autres choses) sur une parcelle de terrain apparemment inutile et dont l'acte d'achat était au nom de sa servante.

 

           Claire Corbu et Antoine Captier attestent de l'existence, recoupée par ailleurs par ce qu'en disent les têtes chenues de Rennes-le-Château, d'un réseau de profonds gouffres et soupiraux reliant le Ruisseau des Couleurs au haut-plateau de ce dernier village : « Sur le plateau s'ouvre au ras du sol un trou profond et difficile d'accès qui, après un rétrécissement, donne dans une salle d'où partent plusieurs galeries. L'une d'elles communiquerait avec une grotte située dans la vallée des Bals (autre nom de l'Encantado), à cinq cents mètres de là. Ce réseau souterrain fut utilisé pendant la dernière guerre comme refuge par des résistants. »

 

           Actuellement, sur la carte IGN, le lieu-dit nommé « Encantado » se situe au Nord du hameau « Les Estous », au Sud de Belvière et du Mont Joseph, à l’ouest du lieu-dit « Le Linas ».

 

           L’endroit est parcouru par un ruisseau qui se jette dans le ruisseau de Couleurs. De là peut-être l’assimilation des Bals à la légende de « Las Encantados ».

           Il paraît donc pertinent d’explorer la falaise Nord des Bals aux fins de situer, secteur ouest RC3, une éventuelle communication avec les failles ouest du plateau. Malheureusement, localement, ce ne sont que des abris sous roche.

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           Un autre site fut fouillé ardemment car recélant des cavités spacieuses : Belvière. En fait, le Mont Joseph renferme quantité de gypse. De nombreuses mines l’explorent : Nayach, Baron et Encantado. Elles sont sur des domaines privés.

 

           Ces mines ont été médiatisées (Emission Mystères TF1 1992, le trésor de Rennes le château) car témoignant de cavités volumineuses faisant écho à l’idée de Temple souterrain tant recherché dans le Razès.

 

           Plus au Sud :

 

  • Le secteur Vialasse Reillat:

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           Je pensais que le trou de Relhat pouvait avoir une importance particulière au vu des démêlés judiciaires du métayer de Reillat avec la dernière demoiselle de Rennes. Sur site, comme pour Roudié, plutôt des terriers qu’autre chose ! De plus l’accès à la borde de l’Auguste est très dangereuse. Je n’ai pas trouvé l’aven Beyt. J’arrive dans un petit vallon en forme de fer à cheval très joli, mais comme pour l’aven Cardou, celui-ci m’a échappé. A la Pourteille se trouve une ruine d’habitation.

 

 

 

  • Le secteur Sougraigne Caoussé :

 

           Ce secteur est truffé de cavités. Les marques jaunes sont là pour l’attester. Parmi les plus marquantes, citons le Trauc de la Mandra sous les Bernous, le Trauc de la Veiraria, le trou du Bournasset. L’entrée de la Veiraria se particularise par son labyrinthe qui fait échos à la VLC, page 84 – 85 :

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           « Les anciens avaient bâti en différentes contrées certains monuments appelés labyrinthes, et les plus renommés étaient celui de Crète attribué à Dédale, et celui d'Egypte, dont le savant architecte était demeuré inconnu. Hérodote fait du labyrinthe égyptien l'œuvre de douze rois, tandis que Pline pense que Tithoès seul doit en revendiquer la gloire. D'après la description faite par Hérodote de cet édifice, douze palais étaient enfermés dans une seule enceinte. Quinze cents appartements, mêlés de terrasses, étaient disposés autour de douze salles principales, et les communications étaient ménagées de telle sorte, que ceux qui s'engageaient dans le palais étaient impuissants à en retrouver la sortie. Il y avait encore quinze cents appartements souterrains.

 

           Cette construction était-elle un monument consacré au soleil, comme Pline semble le croire, ou bien était-elle destinée à la sépulture des rois ? N'était-ce pas plutôt un caprice, une fantaisie d'un architecte habile dont les hommes avaient perdu le souvenir ? Mesraïm seul peut nous mettre sur la voie et nous montrer l'issue de ce labyrinthe d'hypothèses, en avouant qu'il est bien l'auteur de cet édifice étrange, formé de longues rangées d'appartements, et dû à une fantaisie, à un caprice de son esprit – maze (mèze) labyrinthe, ou bien encore to maze (mèze) égarer, embarrasser, – row (rô) rangée file, – whim (houim), caprice, fantaisie ».

 

           Cette description rappelle bizarrement la description de la Jérusalem céleste : « La ville brillait d'un éclat semblable à celui d'une pierre précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une très haute muraille, avec douze portes, et douze anges gardaient les portes…. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était faite d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, transparent comme du verre ».

 

           J’ai déjà évoqué l’importance de cet axe Bugarach – Caoussé – Bézis. Il me fut à nouveau rappelé alors que j’étudiais les drôles de graffitis de l’ancien château de Bugarach mis à jour à l’occasion de l’implantation de la Mairie en ses murs.

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            Ce dessin me rappelait les graffitis de la Tour du Coudray à Chinon où les Templiers avaient été emprisonnés. Un schéma, dans la partie la plus large, me semblait répété comme si sa compréhension le nécessitait. D’un triangle pointe en haut descend un trait vertical fléché et barré d’une traverse. Ce trait se termine sur un triangle inversé. Sa répétition à sa droite parait plus détaillée. Au sommet, le triangle se dédouble pour mimer deux sommets cote à cote. C’est ce détail qui me permit de comprendre le but de cette représentation. Deux sommets adjacents, ça parle dans la région. J’ai d’abord pensé à Blanchefort et au Cardou, mais ils étaient trop éloignés pour satisfaire la description. Alors je me suis intéressé à l’entrée de la vallée du Bézis délimitée par les Toustounes et le Quiloutié. Et là, il y avait match !

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           De plus, la figure du bas centrait sur le village de Bugarach. Ces graffitis sont donc une cartographie de la région. La partie inférieure parait donner des détails précis à la manière d’un parcellaire cadastral.

 

           Affaire à suivre …

 

  • La route des cîmes de Roudié à Rambosc :

 

           Il reste une quantité impressionnante de cavités, anfractuosités et autres avens, pertes, abris sous roche. Il est illusoire de les recenser toutes et tous. Néanmoins, il nous faut vérifier certaines de nos suppositions et en particulier, explorer le secteur de la Blanque en amont de la Ferrière. Nous avons vu que la VLC nous invitait à remonter le cours de la Sals, vraisemblablement jusqu’à sa source.

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           Sans aller jusqu’à la source de la Blanque, ni remonter au-delà du Roc de « l’Abeille » et la cascade des Mathieux, j’ai exploré particulièrement le cours d’eau entre Bugarach et la Vialasse.

 

           Mon repère était le point G du petit côté du triangle de Pythagore 636 / 809 / 500, qui se situait sur carte, près de la station d’épuration de Bugarach.

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           En approchant le site par le nord, je remarquai une large faille dans le plateau calcaire un peu plus à l’ouest. Revenu de ce périple, je réétudiai la carte et me rendit compte que l’aplomb du milieu de l’hypoténuse du TGO tombait exactement à cet endroit.

 

           En procédant de la sorte, j’eu l’intuition de procéder comme Edgar Poe le conseillait : « de l’orbite gauche du crane, laisse tomber le scarabée… ». Mais là où tombe le scarabée, ce n’est pas encore la cache ! Il faut compter cinquante pieds : « Jupiter nettoyait les ronces avec la faux. Au point trouvé, il enfonça une seconde cheville qu’il prit comme centre, et autour duquel il décrivit grossièrement un cercle de quatre pieds (l’aune) de diamètre environ. ».

 

           La station d’épuration se trouve à 3,14 Km du château du Bézu. Et la catin à 220 toises de là.

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Ce qui me rassura, c’est qu’en projetant l’arc de cercle Bézu – Lavaldieu sur l’axe Bézu – Bringots, je tombais précisément à cet endroit.

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           De l’autre côté, le Bug, dont une face arbore une tête de diable d’après André Goudonnet !  L’échiquier est bien gardé.

           A la visite suivante, je n’ai pas pu approcher la faille. Par contre, au croisement de la médiane, de l’arc de cercle Lavaldieu et de la Blanque, nous avons découvert, ma femme et moi, une ruine munie d’un large chenal d’approvisionnement en eau. Cette adduction devait actionner une roue à aubes.

           Subitement je me suis rappelé les expéditions de certain chercheur qui voulait à tout pris exhumer des indices de la voute de la métairie (bergerie) de la Ferrière (Arnaud Bren). En me renseignant, je n’ai obtenu aucuns témoignages ou souvenirs d’une ancienne activité à cet endroit. Et comme nous sommes à Bugarach où les interdits étaient monnaie courante, je m’interroge. Malgré tout, ce site paraît être un ancien moulin. Mais le débit de la Blanque devait être plus important. Comme pour d’autres endroits, Favies, l’Aram, le Roc d’En clots, un événement majeur a conduit à la désertification de site où il devait faire bon vivre. Je pense particulièrement à la grande guerre, qui a ravi tant d’hommes et de fils dans les campagnes françaises.

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