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10, 11, 12, pommes bleues.

Un cerf-volant inattendu. Des Stuart à Combourg en passant par les Wales et du Barrois au Razès dans les pas de Dagobert II, la quête du Graal une recherche du sang royal.

Partie 1/2
La tétractys

L’expérience de la Vie (5) conduit l’Homme (5) à faire usage de modèle mathématique comme la tétractys pythagoricienne.

 

            5 + 5 = 4 + 3 + 2 + 1 = 10.

 

            Retour à l’unité, potentialisée.

 

            Et ce 0 n’est nullement le néant ! Loin s’en faut.

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         C’est le cercle de Boudet, où le centre est le cercle et le cercle est le centre. Un centre ici et nulle part. Un peu comme l’électron sur son orbite atomique répondant au principe d’incertitude d’Heisenberg. C’est l’une des définitions de Dieu : une sphère dont le centre est partout. Et le centre, c’est l’Etre.

 

         Un « vide » emplit d’énergie, la lumière noire des astrophysiciens, le CHI des orientaux, la rosée céleste des Alchimistes. Pour la saisir, faites un cliché en négatif d’un ciel nocturne sans nuages. Le fond du ciel apparaît lumineux et les étoiles-soleils sont des points noirs. En toute logique puisque constituée d’énergie condensée et donc matérialisée.

 

         Le travail de l’Alchimiste consiste à capter cette énergie, le mercure, à la condenser, la concentrer et la fixer sur un support solide que l’on appelle, le Sel, avec son complément mâle, tinctorial, le Soufre.

 

         La question que doit se poser chaque apprenti, avant le quoi et le comment, c’est le pourquoi. Pourquoi se lancer dans une telle galère ! C’est dangereux, fastidieux et la Pierre n’est pas le but, ni l’Elixir. Vous vous rendez compte de la responsabilité que cela représente. Que faire d’une longévité allongée quand tous ceux que vous aimez disparaissent. Quel droit a-t-on de jouer les démiurges pour sauver telle personne et interférer dans son histoire ? 

 

         Cette voie a « juste » pour but de faire entrer la lumière dans la matière* (Patrick Burensteinas) et de la débarrasser de ses impuretés. Sans jouer aux apprentis sorciers. Sur une vidéo, j’ai vu les effets (la pilosité et les ongles, en particulier) sur un « Alchimiste », plus connu pour sa pratique de l’archimie, d’une préparation insuffisamment purifiée, ça fait peur).

 

         La voie de la sagesse est ardue.

 

         Une ville de ma région en a fait son blason. C’est la ville où vécu Clovis Hesteau de Nuysement (1150-1560 / 1623-1624) dont il fut receveur général pour le compte de Charles de Luxembourg. Il demeurât au 19 rue Leroux. C’est l’auteur des « visions hermétiques et autres poèmes alchimiques suivis des traités du vrai sel secret des philosophes et de l'esprit général du monde ».

         Le blason se lit : d’azur à trois têtes de chardons de sinople et à l’entrelacs de trois croissants d’argent en chef, avec la devise « en mes peines je vais croissant ». La devise joue sur le nom latin du chardon : Carduum, cette orthographe est assimilée à Arduum (difficulté).

 

         Mais « arduum » est proche « d’ardéo » : brûler d’amour…, pour Hécate, la déesse de la nuit.

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         Le chardon rapproche, une nouvelle fois, ma région de l’Ecosse, comme si l’histoire s’était plu à marier ces deux terroirs par-delà les temps.          L’Ecosse où naquit un autre Alchimiste de renom : Alexandre Sethon dit le Cosmopolite, l’ami de Sendivogius.

 

         Un peu d’histoire :

 

         Au XI ème siècle, une famille règne sur deux petites cités bretonnes voisines. Guinguené est archevêque de Dol de Bretagne, tandis que son jeune frère Rivallon, premier seigneur de Combourg assure la défense du territoire.

 

         Rivallon aura trois fils :

  • Guillaume, fonde sous l’impulsion de son frère Jean, l’abbaye bénédictine de St Florent de Saumur,

  • Jean, archevêque de Dol, fondera l’abbaye de St Florent sous Dol,

  • St Gilduin opèrera son sacerdoce à Chartres.

 

         Rivallon va s’opposer, avec l’aide du Duc Guillaume de Normandie, le futur conquérant de l’Angleterre, au Duc de Bretagne, Conan II.

         Rivallon a comme vassal Caradoc de la Boussac dont un fils, Guihénoc accompagne Guillaume en Angleterre.

 

         En récompense de sa loyauté, il reçoit la seigneurie de Monmouth où il fonde un prieuré dépendant de l’abbaye de St Florent de Saumur.

         Son frère, Baderon fonde sur les mêmes valeurs le prieuré de St Florent du Brégain à La Boussac.

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         Dans le même temps, le premier sénéchal héréditaire de l’évêché de Dol est Alan Dapifer (1020-1050). Son fils Alain participe à la prise de Jérusalem où il meurt. Mort sans enfants sa charge revient à son frère Flaad qui passe en Angleterre avec les Normands. Son fils Alan Fitz Flaad est recruté par Henri I er Beauclerc, fils de Guillaume le Conquérant. Il se lie d’amitié avec le roi et obtient la seigneurie d’Oswestry dans le Norfolk.

         Son fils Walter jura fidélité au premier roi d’Ecosse et devient le premier grand intendant d’Ecosse ou High Stewart of Scotland.

         Walter Stewart, son descendant, 5 ème grand intendant épouse l’ainée du Roi Robert the Bruce. De cette union nait Robert Stewart, 7 ème grand intendant qui prendra la couronne d’Ecosse sous le nom de Robert II d’Ecosse. Le titre de fonction devint alors le nom de famille de la lignée : les Stewart puis Stuart. Les Stuarts & Dol-de-Bretagne de Mme Dominique Martel.

         Marie Stuart, Reine des Ecossais, est la fille de Marie de Guise, née à Bar le duc le 22 novembre 1515 et de Jacques V d’Ecosse protégé de François I er.

 

         Nous voyons là s’unir trois provinces : la Bretagne, le Barrois et l’Ecosse.

 

         Geoffroy de Monmouth rédige les premiers récits du cycle arthurien : l’histoire des Rois de Bretagne (1135 – 1138) et la vie de Merlin (1148). Geoffroy s’inspire de contes gallois et armoricains (la Matière de Bretagne). Ces récits mettent en scène Arthur, la Reine Guenièvre, l’enchanteur Merlin, la fée Morgane, Samson, le sénéchal Keu, Yvain, Gauvain, Caliburn, plus tard Excalibur, l’épée du Roi forgée dans l’ile magique d’Avallon.

 

         Dans son histoire, Geoffroy imagine le Roi Arthur se rendant au Mont Tombe (Mont St Michel) pour délivrer Hélène, la nièce du Roi d’Armorique, enlevée par des géants. Dans la vie de Merlin, Geoffroy situe l’ile fortunée aux neufs fées, Avallon, sur l’ile de Tombelaine.

 

         Au début du XII ème siècle, Baudry de Bourgueil, archevêque de Dol, décrit dans ses chroniques la coupe du Graal ramenée de Jérusalem, selon lui par St Budoc, 3 ème évêque de Dol après St Samson et St Magloire. Baudry apprend que les moines de l’abbaye de Fécamp détiennent une ampoule de sang du Christ. Il négocie le rapatriement de la sainte ampoule. Ainsi sont rassemblés les instruments de la Quête.

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         En 1155, Wace traduit Geoffroy de Monmouth et introduit la forêt de Brocéliande (Brecheliant) ainsi que la fontaine de Barenton (Berenton).

 

         Au dernier quart du XII ème siècle, Chrétien de Troyes et Robert de Boron reprennent l’histoire en introduisant deux nouveaux protagonistes : Perceval et Lancelot du Lac. Lancelot arbore les couleurs de la famille Coëtquen et Perceval, les couleurs des Lusignan.

(In Dol Combourg et la légende du Graal par Christophe Deceneux).

 

         Wolfram von Eschenbach signera également au début du XIII ème siècle, une histoire de Perceval et du Graal, à partir de légendes du Sud.

 

         Pour Chateaubriand, nul doute que Brocéliande (Brecheliant) se trouve dans les environs de Dol Combourg.

         Au Tome 1 des Mémoires d’Outre-Tombe, Chapitre Dieppe, septembre 1812.

 

         « Billet de M. Pasquier. − Dieppe. − Changement de mon éducation. − Printemps en Bretagne. – Forêt :

 

         Au douzième siècle, les cantons de Fougères, Rennes, Bécherel, Dinan, Saint−Malo et Dol, étaient occupés par la forêt de Brécheliant ; elle avait servi de champ de bataille aux Francs et aux peuples de la Dommonée. Wace raconte qu'on y voyait l'homme sauvage, la fontaine de Berenton et un bassin d'or. Un document historique du quinzième siècle, les Usemens et coutumes de la forêt de Brécilien, confirme le roman de Rou : elle est, disent les Usemens, de grande et spacieuse étendue. " Il y a quatre châteaux, fort grand nombre de beaux étangs, belles chasses où n'habitent aucunes bêtes vénéneuses, ni nulles mouches, deux cents futaies, autant de fontaines, nommément la fontaine de Belenton, auprès de laquelle le chevalier Pontus fit ses armes ".

         Aujourd'hui, le pays conserve des traits de son origine : entrecoupé de fossés boisés, il a de loin l'air d'une forêt et rappelle l'Angleterre : c'était le séjour des fées, et vous allez voir qu'en effet j'y ai rencontré ma sylphide. Des vallons étroits sont arrosés par de petites rivières non navigables. Ces vallons sont séparés par des landes et par des futaies à cépées de houx. Sur les côtes, se succèdent phares, vigies, dolmens, constructions romaines, ruines de châteaux du moyen−âge, clochers de la renaissance : la mer borde le tout. Pline dit de la Bretagne : Péninsule spectatrice de l'Océan. »

 

         Le Mont Dol est le Mont Douloureux de la Table Ronde. A l’origine Mont Jovis dédié au culte de Jupiter et Mithra, siège de l’affrontement de St Michel et du diable. Il est christianisé au VI ème siècle par St Samson venu du Pays de Galles qui s’acharne à effacer toute présence de cultes antérieurs, en particulier celte.

 

         Et Dieu sait que la région de Dol Combourg – Baie du Mont St Michel est riche de monuments mégalithiques.

         Chateaubriand l’évoque dans ses mémoires : « chapitre Deux années de délire. − Occupations et chimères.

         … Au nord du château s'étendait une lande semée de pierres druidiques ; j'allais m'asseoir sur une de ces pierres au soleil couchant… »

 

         Christophe Déceneux ou De Cène dans « Pierres sacrées du Mont St Michel » a très bien montré la précision des implantations de ces monuments, destinés à saluer l’entrée du soleil dans certaine constellation.

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Entre St Samson et le menhir de la butte : Combourg

         L’axe Mont Dol – Mont St Michel, azimut 69°, vise le lever du soleil au 25 avril, moment de son passage en Taureau ; Et le coucher du soleil le 1 er novembre en Scorpion.

         L’axe Allée couverte de Tresse – Mont St Michel, azimut 58°, vise le lever du soleil le 20 Mai, 60 jours après l’équinoxe de printemps.

         Le 21 Mars, le soleil se couche sur le Mont Dol vu du site d’Outre-Tombe.

         60 jours plus tard, le soleil se lèvera sur le Mont St Michel vu du plateau de St Marcan.

         Au solstice d’été, les mégalithes d’Outre-Tombe voient le soleil se lever sur Tombelaine.

         L’entrée du soleil en Lion est saluée par l’alignement Roche Longue de St Marcan – Mont St Michel (axe 32°, azimut 58°).

         Quand le soleil se lèvera sur le Mont St Michel pour un observateur situé au Mont Dol (axe 21°), il saura qu’on entre dans la période de rattrapage de cinq jours après laquelle le soleil entre en Vierge le 23 aout.

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30 jours plus tard le 22 septembre, c’est l’équinoxe d’automne, le soleil se couche sur le Mont Dol vu depuis l’Outre-Tombe.

30 jours plus tard le 22 septembre, c’est l’équinoxe d’automne, le soleil se couche sur le Mont Dol vu depuis l’Outre-Tombe.

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         Les signes couvrent des périodes de 30 jours et pour tenir compte de la différence de 5 jours entre la durée du couple printemps – été et du couple automne – hiver, cinq jours sont rajoutés comme dans le calendrier égyptien, jours épagomènes, à la fin de l’été et des moissons.

         Le Barrois est moins loti en matière de mégalithes que la Bretagne, malgré tout, au Sud de Bar, nous trouvons une petite allée couverte (du Ruissard, plateau de Montplonne) marquée par un menhir d’ouverture, plein Est, le menhir du champ l’Ecuyer. Ce plateau en compte d’autres : la chèvre, la pierre de l’ogre, de la queue, le Corrois, du Champ l’alouette.

         Ensuite la région bénéficia de sa situation sur la voie romaine qui reliait Reims à Toul, Durocortorum – Caturiges – Tullum.

         A la période mérovingienne, la région appartient au royaume d’Austrasie qui échoira à Dagobert II. Récemment les travaux de contournement de la ville de Ligny en barrois ont mis à jour une nécropole mérovingienne d’au moins 350 tombes, preuve d’une occupation importante de la région.

         Dagobert épouse Gisèle de Redhae, fille de Béra II, prince wisigoth régnant à Rédhae (Rennes le château).

         Le Barrois est donc parti lié avec l’Ecosse, la Bretagne et le Razès.

 

         A cela, ajoutons que le bon Roi René (1409-1480), Duc de Bar, de Lorraine, d’Anjou, Comte de Guise, de Provence, Roi de Naples, de Jérusalem et des deux Sicile, régnera avec bien des vicissitudes sur toutes ces provinces ! En tant que Comte de Provence, il eut souvent maille à partir avec le Roi d’Aragon qui guignait le Sud-Ouest, le Comté de Provence et la Gothie en particulier.

         On peut ajouter à cet état de fait, que le Duché de Bar fut souvent marié à la couronne de France et que c’est Marie de France, Comtesse de Champagne qui commanda « le Chevalier de la charrette » à Chrétien de Troyes, récit des Hauts Faits de la Table Ronde.

         Le Sud n’est pas en reste puisque c’est Kyot le provençal qui initia Wolfram von Eschenbach aux mystères du Graal.      Dans son Parsifal, il met en scène le rôle que jouèrent les Templiers dans la sauvegarde de certains secrets d’Histoire.     Car le Saint Graal fait écho naturellement à la descendance du Christ.

 

         Thierry Garnier explique dans sa critique des Mystères du Verdon d’Alfred Weysen, que la présence Templière était réelle en Provence bien avant l’acte fondateur de l’Ordre et que Hugues de Paens ou Payens ou Paganis voire Bagarris aurait pu être issu de la seigneurie de Castellane dans le Verdon.

         Malgré tout, des vestiges de la commanderie de Payns en Champagne près de Troyes, ainsi que les parchemins de cession de biens du seigneur des lieux, prouvent l’origine de l’appellation. De même pour Geoffroy de Bouillon dont la généalogie et les attaches Ardennaises ne peuvent être niées.

 

         T Garnier s’appuie également sur le fait que la Provence échappait à l’appétit de Philippe le Bel et que l’acte d’arrestation des Templiers n’entra en vigueur dans le Sud qu’au mois de janvier 1308, preuve que la Provence servait de base arrière à l’Ordre.

 

         En conclusion, notons que le triangle qui unit Bar à Dol de Bretagne et à Rennes les bains, est parfaitement isocèle et que cette géométrie n’est pas fortuite.

         Mais quel lien unit Dol Combourg et les deux Rennes du Sud ?

 

         Nicolas Poussin !

 

         En visitant le château de Combourg, nous avons eu la surprise de découvrir dans l’âtre de la cheminée de la salle des archives, transformée en réplique de la chambre mortuaire de Chateaubriand à Paris, une reproduction en plâtre des Bergers d’Arcadie !

         Je me souvins alors que Chateaubriand, ambassadeur à Rome, s’était appliqué à faire réaliser, par l’école de l’académie française, un tombeau à la gloire de Nicolas Poussin dans l’église San Lorenzo in Lucina, sur lequel apparait, malgré l’immense production artistique du Maître des Andélys, le choix de la reproduction en marbre des Bergers d’Arcadie II. (Voir la très bonne étude de ce mausolée par Jean Pierre Garcia sur son site renneslechateau.archives.com).

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         Sauf que sur cette reproduction, les bergers ne montrent plus du tout les détails du tableau ! Celui de droite, indique un point au-dessus du R d’Arcadie, celui de gauche, un point à droite du texte, insistance sur la fin inexprimée de la sentence ?

         Chateaubriand était visiblement dans la confidence !

 

         Berlin, Mars 1821, Présentation à Versailles – Chasse avec le Roi : « Le lendemain matin, je me rendis seul au château. On n'a rien vu quand on n'a pas vu la pompe de Versailles, même après le licenciement de l'ancienne maison du Roi : Louis XIV était toujours là »…

 

         Chateaubriand à Madame Récamier : Rome, mercredi 10 décembre 1828.

 

         " Je suis allé à l'Académie tibérine dont j'ai l'honneur d'être membre. J'ai entendu des discours fort spirituels et de très beaux vers. …

Samedi prochain je me transforme en chanoine de Saint−Jean de Latran, et dimanche je donne à dîner à mes confrères. Une réunion plus de mon goût est celle qui a lieu aujourd'hui : je dîne chez M. Guérin avec tous les artistes, et nous allons arrêter votre monument pour le Poussin. Un jeune élève plein de talent, M. Desprez, fera le bas−relief pris d'un tableau du grand peintre et M. Lemoyne fera le buste. Il ne faut ici que des mains françaises.…

         " Mon dîner à l'Académie s'est passé à merveille. Les jeunes gens étaient satisfaits : un ambassadeur dînait chez eux pour la première fois. Je leur ai annoncé le monument au Poussin : c'était comme si j'honorais déjà leurs cendres. "…

         Vous avez désiré que je marquasse mon passage à Rome, c'est fait : le tombeau du Poussin restera. Il portera cette inscription : F.− A. de Ch. à Nicolas Poussin, pour la gloire des arts et l'honneur de la France.…

         Jeudi. Rome, 12 février 1829 : Au milieu de tous ces tracas le monument du Poussin s'exécute ; la fouille réussit ; j'ai trouvé trois belles têtes, un torse de femme drapé, une inscription funèbre d'un frère pour une jeune sœur, ce qui m'a attendri.

         " A propos d'inscription, je vous ai dit que le pauvre pape avait fait la sienne la veille du jour où il est tombé malade, prédisant qu'il allait bientôt mourir ; il a laissé un écrit où il recommande sa famille indigente au gouvernement romain : il n'y a que ceux qui ont beaucoup aimé qui aient de pareilles vertus. "…

         24 mars 1829 : Le monument du Poussin avance. Il sera noble et grand. Vous ne sauriez croire combien le tableau des Bergers d'Arcadie était fait pour un bas−relief et convient à la sculpture. "

Partie 2/3
Les colonnes

La quête d’un pouvoir inapproprié est futile.

 

C’est le cas dans l’histoire des deux Rennes.

 

Trois trésors sont à « portée de main » :

 

  • Un trésor spirituel (le corps du christ et des membres de sa famille),

  • Un trésor scientifique (l’Arche d’Alliance)

  • Et un ou plusieurs trésors monétaires.

         I) Le spirituel :

 

         Certes, Jean et son Apocalypse, Nostradamus et ses centuries ont préparé la venue du Grand Monarque. Mais est-ce incontournable d’aller profaner la sépulture de ces nobles personnes ?

         Autrement dit, pourquoi retirer les béquilles à un handicapé. La religion est utile à des foules innombrables qui ont besoin de ce bâton de marche. Le pape est un garde-fou, au sens propre comme au sens figuré. Qu’importe qu’il soit jésuite ou qu’il soit le dernier de sa lignée.

 

         L’histoire s’éteindra d’elle-même par sa fausseté.

 

         Le révolutionnaire Jésus, en tant que prétendant à la couronne de David, était un juif orthodoxe. Progressiste, mais orthodoxe.

 

         Il honorait la Torah qui prescrit : « croissez et multipliez ».

 

         En tant que Chef juif, il avait femme et enfants.

 

         C’est ce qui est montré dans le chœur de l’église Ste Marie Madeleine à RENNES LE CHÂTEAU. La dédicace d’une église figure toujours dans le chœur. La femme à l’enfant est Marie-Madeleine. En face, le personnage jeune qui ressemble au baptisé du baptistère est le Christ. Il porte un autre de ses enfants. Voilà le vrai sang du Christ, le sang réal, le St Graal.

 

         Leur mariage est célébré à St Martin de Limoux.

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         Voilà l’histoire, très éloignée de la légende fabriquée par l’église catholique, pour servir les desseins géopolitiques de l’empereur Constantin.

 

         Révéler l’histoire officielle n’est pas incontournable car le message des évangiles est suffisant.

 

         C’est un message d’Amour, le but ultime.

         Il était enseigné et se ressentait particulièrement dans les cathédrales gothiques du XII ème siècle comme ND de Chartres. En cheminant de ND en ND, le pèlerin se transmute par la traversée des trois tables. Elles éveillent son intuition, son intelligence et sa foi.

 

         L’homme qui danse en tournant, s’évade de l’espace.

         Par la quadrature du cercle, il prend conscience de ses perceptions instinctives. Il monte le cavalier de l’échiquier.

         Enfin, l’autel rectangulaire l’appelle à la sainte Cène.

 

         Le message est inscrit dans la pierre. La foi explose dans le chœur, en grec « khorôs » qui désigne également la danse…

 

         D’ailleurs, pour Louis Charpentier, Graal a pour racine Car ou Gar, la pierre.

         Le Garal, ou Gar el est le vase qui contient la pierre (philosophale) ou le vase de pierre (le vaisseau qu’est la cathédrale) ou la pierre de Dieu.

 

         Un vase dont le contenu se divinise.

         Pour lui, le terme gothique viendrait soit du celte « Ar goat »(le pays des bois, tant il est vrai qu’en construction, le charpentier (par ses coffrages) précède le maçon…), soit du grec « goétie » qui désigne un envoutement magique, soit de la cabale (l’expédition des Argo Nautes).

 

         Ainsi le Gargantua de Rabelais se décompose en Gar, la pierre, Gant, géante ; Tua, un être.

         Gargantua désigne la tribu des géants de pierre et c’est exactement ce qu’est le « Cromleck » de RENNES LES BAINS.

 

         Pour Fulcanelli, l’art gothique vient de, art got ou cot (Xo). C’est l’art de la lumière et de l’Esprit qui trouve son summum dans l’argotique, la langue verte, fondée sur l’usage des équivoques, des à-peu-près, des calembours et des assonances. C’est la Gaie Science ou « Gay Sçavoir », « lo gay sabe » en occitan, qui veut dire le geai sait. Richard Khaitzine (R.K.).

         Malgré tout, ce mystère émergera tôt ou tard. C’était le but poursuivi par Nicolas Poussin.

 

         Et par les curés de RLC. Antoine Bigou en cryptant la stèle de la Marquise de Blanchefort, analogue de la dalle des rois de Bohème (l’Ile aux trente cercueils, M Leblanc). « Deux beaux M », pour Marie d’Ablès et Marie d’Arles.

         Ou tout simplement pour Marie Madeleine inhumée peut-être sous l’église de Rennes le château comme semble le suggérer l’ABS par sa décoration.

        

         II) Le scientifique :

 

         Passons à cet extraordinaire instrument qu’est l’Arche d’alliance. Elle est cachée par la croix qui a pour patibulum la latitude Fa / Petite Berque et pour axe, la longitude qui descend d’Arques. Voir page 154. Clovis Dardentor nous avait emmenés à Port aux Poules avec l’aide du capitaine Bugarach. Cette fois le mont le plus élevé des Corbières est « back-cup », face au drapeau. Car en effet, le « Bug » présente cette curiosité géologique d’être une montagne inversée avec ses couches les plus anciennes, au-dessus. Ainsi, les grottes du Bug sont près de son sommet, comme le réseau du « bufo fret ».

 

         L’Arche est bâtie comme un énorme condensateur. Ce concentrateur d’énergie est comparable à une pile nucléaire. Elle fut créée par les grands prêtres de l’ancienne Egypte qui étaient les dépositaires d’un savoir perdu depuis. Ce dispositif permettait de communiquer avec des êtres considérés comme les Elohim. En fait, des êtres d’une autre dimension, que l’on peut appeler « Etres de lumières ».

 

         Cela vous viendrait-il à l’idée de toucher un transformateur haute tension ? Le danger encouru est signalé sur la porte !

 

         De plus, que pensez-vous qu’il se soit produit si les « aventuriers » de la confrérie du Vril* (lire le matin des magiciens de Jacques Bergier et Louis Pauwels) avaient fait mains basses sur l’Arche pendant la seconde guerre mondiale ? Ce pantin d’Hitler n’avait vraiment pas à jouer davantage à l’apprenti sorcier.

         S’approcher de trop près de l’Arche est dangereux. Voyez ce qu’il est advenu à Béranger Saunière, ainsi qu’à Daniel Bettex.    Ulpian s’en est retourné, épouvanté.

         Laissons la où elle est, c’est une happy end sauce hollywoodienne à l’Indiana Jones.

         Grâce à JP Garcia, nous pouvons admirer celle de la chapelle templière de l’église St Roch à Paris 1 er. Sa décoration est très suggestive !

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         III) Des très ors … :

 

         Les trésors numéraires sont nombreux dans le Razès.

         Certains ont été découverts : l’aven Paris (Lagastous), la cache sous le fortin de Blanchefort.

 

         Il doit en rester. Le secteur de la vallée de la Blanque, entre la Vialasse et Bugarach pose question. Je précise que la DMQ à l’époque de N Poussin était de – 3,1°. L’azimut de 185° devient 182°… à confronter à l’indication du TGO.

 

         Mais cet or est maudit, il ne faut pas y toucher car il a été spolié par la violence. Cela recoupe l’information « pommes bleues ». En gardant les lettres de début et fin, on retombe sur l’acrostiche PS, pour « pécunia sua » ou toutes autres interprétations. L’astuce a été d’employer le mot « pomme » qui peut se décliner sous deux formes :

 

  • Du latin « pomum » qui désigne n’importe quel fruit, à vous de choisir. Pour Leo Bourbon, les pommes bleues, genre malum renvoient au raisin bleu de Jérusalem et plus précisément au cépage Melon. Pour JP Garcia, il s’agit des fruits de l’épine noire. Pour Catherine Pierdat, des pommes de pin. Pour Jacques Leblanc, des pommes de cèdre bleu.

  • Du latin « malum » qui évoque bien le mal !

 

         La Tétractys accomplie par l’Homme, le mène tout droit au grand passage. 10 + 5 = 15 = 6. A la lumière de l’Orient éternel.

 

         Le grand passage est cette Porte, II, qu’il faut franchir sereinement, affranchit des désirs matériels, éphémères.

         Ce moment « crucial » a été étudié par de nombreuses personnes :

  • Des scientifiques comme Elisabeth Kübler-Ross (EKB), et des métaphysiciens de tous bords,

  • Des médiums*

  • Des philosophes,

  • Des maîtres bouddhistes comme le grand maître Padmasambhava au VIIIe siècle, auteur du livre des morts tibétains,

  • Des textes apocryphes comme l’Ascension d’Isaïe.

 

         Les expériences de NDE, rapportées par ses patients à EKB, évoquent invariablement le tunnel au bout duquel brille une lumière intense.

 

         La qualité du « pas sage » est fonction du degré de spiritualité de la personne et de sa foi en l’Amour. Il faut franchir la porte. Cheminer sans se retourner, débarrassé de ses entraves matérielles. Ce sont elles qui retiennent le mort et qui l’empêchent de s’élever.

 

         Vous comprenez que dénicher des trésors aurifères est proprement contreproductif ! Il faut atteindre le plan le plus élevé possible, avec Confiance et Amour, pour revenir ensuite, librement, œuvrer dans les plans inférieurs.

 

         *(Alain Moreau :

         http://www.mondenouveau.fr/audela-et-mediumnite-le-processus-de-la-transition-et-les-1eres-phases-de-l-apres-vie-partie-2/ )

         Monique Mathieu : le nouveau code, le passage dans le tunnel, https://ducielalaterre.org/)

         Le dodécaèdre


Partie 3/3
12

         12 heures sonnent à la tour de l’horloge du domaine de Saunière.

 

         Le soleil est au zénith. Le soleil de la carte tirée du « Nom de Narbonne », à la flèche inclinée ...

 

         « J’ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES ».

 

         Le mystère « Pommes bleues ». Celles du Cèdre bleu ?

         Il mit cet R.

 

         Le R du tombeau, comme Rome et Cardo (lettres lisibles), l’alignement Nord-Sud typique d’une ville romaine. « Romulus détermina le lieu du mundus par le jet de son javelot rituel de cornouiller : là serait le « centre du monde ».

         Sur ce mundus on érigea un autel où brilla le foyer de Rome. Un rite funéraire fut instauré qui consistait à transporter à ce foyer les ancêtres ensevelis dans le sol de l'ancienne cité. Un peu comme ont fait les templiers pendant la croisade albigeoise en déplaçant le corps du Christ du tombeau du Serbaïrou (« à quelques mètres à droite de la source de la madeleine », site renne-le-château.com, pays de Couiza) vers celui du Cardou.

         Les baies de cornouiller offrent une belle couleur violette en hiver. Personnellement, j’écarte les propositions d’espèces éphémères. Il ne reste que les conifères. Ils doivent être centenaires donc cela exclue les espèces d’exploitation forestière, comme les pins. Alors pourquoi pas la pomme du cèdre bleu. Deux exemplaires peuplent le sommet du Cardou.

 

         Et puis le Dr Ennaert, dans la vraie langue celtique dévoilée, révèle la coutume de « faire midi pommes bleues » en l’église St Sulpice, à Paris, le jour du Jeudi Saint. Ce jour, alors que l’église est plongée dans la pénombre, un rayon de lumière s’insinue par le trou d’un vitrail du transept Sud pour aller frapper un médaillon en cuivre situé dans le chœur, sur la ligne virtuelle du Méridien. La réflexion émet des boules de lumière bleues ! Ce procédé insiste sur l’importance de la lumière à un moment précis de l’année, l’équinoxe d’automne alors que le soleil est au zénith. Le zénith solaire ! Or le 22 septembre, le soleil se lève à 7h41, se couche à 19h44 et passe au zénith à 13h13. Ennaert évoque le passage du soleil dans le signe de la Vierge, alors que l’étoile polaire, Mizar / Alcor de la Grande Ourse et Spica de la Vierge sont alignées. Mais cette configuration ne se voit que le 13 octobre où le soleil passera au zénith à 13h43.

         Cela dit, à l’équinoxe d’automne, en utilisant le gnomon identifié par le Dr Ennaert, la roche du Dé du Serbaïrou, l’azimut du soleil au zénith est de 169°. Cet axe passe précisément au milieu du transept Sud de l’église de Rennes les bains. Le D mène au R. Dans son ouvrage, le Dr Ennaert nous explique que certaines anomalies de typographies dans la VLC mettent en lumière l’importance des éléments soulignés. C’est le cas de la page 65, notée -65=, où il est question, justement, du « rayonnement autour de Sara qui devait provenir de sa belle postérité ». Boudet nous invite à rechercher un axe incliné à 65°. Comme il s’agit de la course du soleil, la référence 0 / 180° est l’horizon. Par rapport au Nord, 90° + 65 ° = 155°. Et nous nous rappelons qu’à l’époque de l’abbé Boudet, la déclinaison magnétique affichait – 15°. Ramenée aujourd’hui, la valeur de l’azimut serait 155 + 15 = 170°, proche de nos 169°. H Boudet voulait donc bien nous orienter vers son église et le village de Rennes les bains qui constituent le véritable cœur de son cromlech.

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         Dernière remarque : comme pour nous donner raison, les cartographes de l’IGN ont aligné la boule crucifère symbolisant l’église précisément selon cet azimut du soleil au zénith à l’équinoxe d’automne !

 

         Pour le mot « Daemon », j’aime la proposition de Paul Jude, qui voit dans cette référence, une évocation de la déesse celte des sources : Damona.

 

         De nombreux chercheurs ont insisté sur le rôle de l’eau dans la protection de la cache. Un passage immergé souterrain est évoqué, plus communément appelé « siphon » en langage spéléologique. Quelle meilleure protection. Personnellement je ne m’y engagerais pas ! Le signe de croix ne doit pas suffire !

 

         Cette situation est évoquée dans le roman l’aiguille creuse de Maurice Leblanc. Pour atteindre la base de l’aiguille à partir des souterrains du fort de Fréfossé, il faut passer sous la mer.

         Nous sommes revenus au Trait et son dodécaèdre.

 

         « Le XII représente l’intime alliance de la dynamique du trois et de la complétude du quatre », encyclopédie des symboles.

 

         Les trois principes agissent par les quatre états de la matière (éléments terre, air, feu, eau).

         C’est aussi l’usage que l’Homme (5) fait de son environnement, la Nature (régie par le 7).

         Voici la très belle fable du 100 ème singe :« Sur une île japonaise, des macaques étaient nourris par des scientifiques avec des patates jetées dans le sable. Un beau jour, une femelle s’est mise à laver les patates dans l'eau du ruisseau pour éviter d’avaler ou de cracher le sable qui salit les patates !

         La pratique s'est étendue aux petits puis aux autres adultes de proche en proche. Puis c'est toute la communauté qui s'est mise à laver ses patates ! La légende prétend que les singes des îles avoisinantes se sont mis, eux aussi, à laver leurs patates... alors qu'aucun singe de l'île n'a voyagé vers les autres îles. »

 

         Il faut qu’un certain nombre d’individu (en l’occurrence 100, nombre théorique) applique le process pour que l’acte imprègne la conscience de toute la communauté, puis celle de l’espèce toute entière, affranchie des frontières naturelles.

 

         C’est la théorie des champs morphiques de Ruppert Sheldrake. Elle introduit la nécessité d’instaurer ce cercle vertueux à l’aube de la nouvelle ère qui se profile.

 

         Alors, ami(e)s chercheur (se)s, donnons-nous la main. L’heure n’est plus à la querelle et à l’avancée en ordre dispersé.

 

         Car nous sommes à la croisée des chemins.

 

         L’ère du verseau pointe le bout de son nez et avec elle une nouvelle période d’Age d’or, comme l’explique Christophe de Cène dans son livre : « Finis gloriae mundi ».

 

         Dans son livre, il expose le calendrier de Fulcanelli.

 

         Le cycle astral est basé sur une durée de 2400 ans qui se répartit sur le cercle d’évolution astrologique, avec des quadrants de 600 ans. L’ère du poisson a fini la précédente période d’Age d’or. Le zénith correspond à la période de transition 812-832 et à l’apogée de l’empire carolingien. Puis une période trouble (Age d’Airain) a succédé jusqu’en 1412-1432.

         Cette ère a vu défiler le partage de l’empire carolingien, les croisades et la guerre de cent ans. L’Age de fer a poursuivi le cycle jusqu’en 2012-2032 et avec lui, la révolution industrielle et sa conséquence immédiate, les guerres mondiales.

 

         2012, ça vous rappelle quelque chose ?

 

         Nous entrons dans l’ère du verseau et dans le nouvel Age d’or. Mais les passéistes ne vont pas lâcher l’affaire aussi facilement ! Ces gens gavés de biens matériels ne veulent pas abandonner leur pouvoir.

         Pourtant nous sommes prévenus.

 

         L’Apocalypse s’accompagne de grands « boule versements ».

         Ecoutons Fulcanelli, les Demeures philosophales, p349-350 :

 

         « L’eau et le feu, agents de toutes les mutations matérielles, opèrent ensemble, pendant le même temps et chacun sur une région terrestre opposée. Et, comme le déplacement solaire, — c’est-à-dire l’ascension de l’astre au zénith du pôle, — reste le grand moteur de cette conflagration élémentaire, il en résulte que le même hémisphère est, alternativement, submergé à la fin d’un cycle et calciné au terme du cycle suivant. Pendant que le sud est soumis aux ardeurs conjuguées du soleil et du feu terrestre, le nord subit l’affusion constant des eaux méridionales, vaporisées au sein de la fournaise, puis condensées en nuages énormes, sans cesse refoulés. Or, au précédent cycle, puisque les eaux du déluge noyèrent notre hémisphère septentrional, nous devons penser que les flammes du Jugement dernier le consumeront, aux jours extrêmes de celui-ci ».

 

         Fulcanelli reprend ici le thème de la croix cyclique d’Hendaye qu’il étudia avec son ami Antoine d’Abbadie d’Arast.

         Sur le socle de la croix, les quatre Ages évoqués ci-dessus :

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         L’axe de rotation de la Terre est incliné de 23° environs, la Terre connaît des saisons :

 

       

         Lorsque l’axe de rotation est perpendiculaire à l’écliptique, c’est l’Age d’or, perpétuel printemps.

         Au moment du grand boule versement, l’axe de rotation de la terre s’incline de 90°, transformant les pôles en équateur et vice-versa. La calotte glaciaire du pole exposé aux rayons du soleil, fond. L’eau se rassemble au pôle opposé. C’est le Déluge.

         Les débuts et les fins de glaciations sont reliés aux grandes explosions galactiques (magnétiques), tous les 13000 ans environs*, qui bouleversent la rotation de la Terre en agissant sur le magnétisme de notre astre (le noyau de la Terre est constitué de fer en fusion).

         *La moitié de l’année précessionnelle qui dure 25920 ans (le nombre de respirations d’un humain par minute est de 18. Par jour : 18 x 60 x 24 = 25960…). Elle est subdivisée en douze ères de 2160 ans.

 

         Johan Dreue dans son livre, Théorie alchimique de la fin du monde (éd. Lux in arcana), rapporte que Fulcanelli rejoint Henri Dunant, le fondateur de la croix rouge internationale, en mettant en scène le rendez-vous qu’a l’homme avec le jugement dernier. Ils réveillent ensemble la théorie apocryphe du chialisme (de khiliasmos, mille en grec). Pour les Millénaristes il y aurait deux résurrections corporelles, l’une précédant et l’autre suivant le millénium. La première étant celle des Saints, la dernière celle de tous les hommes.

         OCRVXAVE S PESVNICA : o crux ave spes unica, Salut ô Croix, unique espérance, ultime refuge.

         Alors, soyons ouverts, attentifs à notre prochain. Partageons et abandonnons cette ancienne tradition du pouvoir matériel déraisonnable. Un auteur du vingtième siècle, Henri Vincenot, constate qu’aucun Être humain ne devrait posséder plus qu’il ne peut consommer. A l’heure actuelle, 1 % de la population mondiale, possède autant que les 99 % restant. Ce déséquilibre conduira la société à sa perte sans une prise de conscience profonde et raisonnée.

         C’est la légende du 100 ème singe, que nous ne devrions, ni sous-estimer, ni railler, même si la légende a été un peu arrangée.

 

         Il y a une autre légende qui a été arrangée.

         Et elle a tenu 2 000 ans !

         Alors satisfaisons son précepte essentiel.

         Celui de l’Amour.

         Afin de franchir cette porte avec sagesse et sérénité.

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