Un chemin de croix champêtre.
Dans le paysage des deux Rennes, où l'abbé Boudet met en image la vraie langue celtique.
Cette hypothèse est complètement corroborée par la décoration du chemin de croix de Rennes le château. Preuve qu’Henri Boudet pilotait activement Béranger Saunière jusqu’au moment où il décida de faire cavalier seul. Ce chemin est un mixte des parcours historiques et insolites autour de RLB.
Merci à Paul Rouelle d’avoir attiré mon attention sur certains détails de composition (Top Secret n° 00, une histoire d’Apocalypse). Naturellement, cette compréhension contredira parfoisl’analyse académique faite au chapitre Solis 2.
Reprenons.
Station 1 : la scène du jugement de Pilate se passe en petit comité voir dans une certaine intimité. Il faut d’abord prêter une attention particulière au personnage du fond de l’alcôve. Un scribe de Pilate ? Là n’est pas l’important. Il présente dans sa main droite un objet doré que la couverture de son pouce fait ressembler à un anneau. Or rappelons-nous que le blason de Rennes les bains arbora à une époque un anel d’or sur fond rouge, de gueule en héraldique ou de règne dans l’ancienne terminologie. De Règne à l’anel d’or. Le décor est posé. Et c’est un lieu particulier qui est désigné : le hameau du Cercle, cher à Boudet. Il présente sa main gauche à Jésus d’une façon particulière. Un baise main ??? Façon serpent !

Que vient faire un « petit nègre » dans ce huis clos ? Certes il y a le Roc du même nom mais le regard est attiré par ses pieds. Le droit prend appui sur un marche pieds justement (lire sa signification dans la très judicieuse étude d’Herman Treil, le code AA), le gauche surplombe un repli astucieux du tapis qui couvre l’estrade de Pilate. Il s’agit d’une entrée d’une cavité, c’est indéniable, mais de laquelle ? Le tracé est explicite. Il s’agit de l’ancienne mine encore mentionnée à l’heure actuelle sur les cartes de l’IGN.

Pilate, dans l’affaire, même s’il s’en lave les mains, est le véritable juge du procès puisque Jésus va subir un supplice romain et non pas juif. A ce titre il est le tentateur en personne. Combien de fois il demande à Jésus : « es-tu le Roi des juifs ». Il se comporte en diviseur, diabolos en grec. Et son trône est le fauteuil du diable ! Remarquez son pied droit qui dépasse de sa toge pour désigner un autre repli, obturé. Serait-ce le pas sage de la langue des oiseaux. Rappelons-nous de la forme du repli.
Quant au griffon d’or, il est tout autant le gardien des trésors de Salomon, que le symbole de sa valeur la plus sûre, le sang de sa lignée. Certains ont reconnus une tête de lièvre à cette bête fabuleuse, d’autres une tête de bélier. Normalement le griffon arbore une tête de lion. Le lièvre comme le bélier évoquent la scène de la Piéta de l’église de Rennes les bains (le Christ au lièvre), avec pour décor, comme l’a si brillamment prouvé Rudy, la fontaine des Amours.
Culmine en haut du tableau une tour à signaux, Blanchefort.
Daniel Dugès y situe le Golgotha. La présence des Rois Mages m’incite à y placer plutôt la maison du pain, Bethléem. Et s’il s’y trouve une grotte, ce ne peut-être que celle du dieu Tammuz, le dieu de l’abondance.
La station 1 décrit le paysage du Cercle.
Station 2 : Trois directions s’offrent au pèlerin entre un bouclier et un dôme qui mime le sein d’une femme d’après Paul Rouelle afin de jouer sur les termes seing, signal (géodésique). Le bouclier évoque la protection. Le Marquisat de Blanchefort protégeait ce secret. Quant au signal géodésique, il est porté par le Pech Cardou. Montagne Yin d’après mon épouse qui attribue la sensibilité Yang au Bugarach.
Un quart de tour à gauche au Cercle et Jésus emprunte ce beau petit chemin qui monte sud-ouest et qui sent si bon … l’arbousier, direction la plateforme de l’Illete, sentier en partie détruit par un glissement de terrain.
Venons-en au point essentiel de cette scène que l’on aurait pu nommer : le passage de témoin entre un maître et son apprenti. Au premier plan un jeune homme ramasse une baguette que le soldat, dans sa grande ignorance, avait foulé à ses pieds, écrasé sous son talon. Et quelle baguette ? Celle que tenait fermement Asmodée à l’entrée de l’église de Rennes le château, qu’il avait dérobé au Maître (à l’instar des ouvriers de Maître Hiram) puis qu’il a perdu, ce qui l’a épouvanté. Car il ne tenait pas une fourche ou tout autre instrument de torture dans sa main droite demeurée vide, non, il tenait la canne du bâtisseur, la pige en langage argotique. Celle qui donne la Mesure, donc la compréhension. Boudet nous dit que ce n’est pas l’aune de Paris. C’est celle du Sud, AEIOU, « austri est imperare orbi universo » ainsi que le chante la canso de lo boièr.
Donc ce jeune apprenti n’est pas un berger comme le veut la bible et Herman Treil. Pas ici en tout cas. Car notre jeune homme néglige l’or à sa portée, contrairement au berger Paris, pour lui préférer une simple baguette, témoin du passage de la connaissance du maître à son disciple. J’y vois la symbolique du tableau de Georges de la Tour. Et si …
Non, ce serait incroyable. Peut-être, « fortasse » en latin.
Et si ce jeune homme était justement apprenti charpentier ainsi que le veut la tradition car le charpentier précède toujours le maçon !
Serait-ce le fils du charpentier ???

Cette baguette a pour nom le bâton de Jacob. Nom que la coutume populaire attribue aux Rois Mages, les trois étoiles de la ceinture d’Orion. Ici, le rocher de Blanchefort, le roc pointu et le roc Nègre. C’est aussi un bâton gradué ou arbalestrille, un ancien instrument utilisé pour la mesure des angles en astronomie…
La mesure angulaire serait-elle la valeur qui sépare l’axe Blanchefort / Roque Nègre / le Cercle de l’axe Bazel / Lampos (voir fin Solis 3) ? Soit 6 °. 6, symbole du pas sage.
Peut-être.
Station 3 : Jésus tombe pour la première fois. Ici, il semble s’échiner à faire basculer une branche de sa croix, l’enserrement de sa main en fait un élément indépendant du reste, comme s’il soulevait une pierre. Du reste, pour Paul Rouelle, l’extrémité de ce bras de croix mime un rocher. Passé la plateforme de l’Illete, le chemin du pèlerin nous mène à ces rochers si chers à l’abbé Boudet, les « Roulers », les pierres tremblantes de la carte IGN.
Un personnage en haut à droite, s’époumone dans son buccin, instrument de musique à vent de la famille des cuivres, en usage dans l'armée romaine antique. Un cor donc. Mais c’est aussi l’autre nom du bulot. Ecoutons le grand Charles (Linné) dans sa description : « Le bulot se tient sur un pied ventouse avec lequel il rampe. Dans son dos, un tuyau (un siphon) qui sort, lui permet de respirer. Sa coquille a une forme de cône enroulé et pointue. Sa coquille lui sert d'abri, il peut y rentrer et fermer la « porte » avec un opercule. Les organes importants du bulot restant tout le temps dans la coquille lui permettent de protéger ses parties fragiles ». Tout un programme !
Des surprises nous attendent encore. Les éléments de décor que nous allons étudier n’ont jamais, à ma connaissance, été relevés.
En bas à droite, derrière le pied gauche du soldat, ce qui pourrait ressembler à un opercule percé de deux trous.
Diamétralement opposé, une structure en résille surmontée d’un rebord. La résille ne vous rappelle rien ? Les mains de Marie Madeleine sous l’autel de l’église de RLC. L’élément évoqué ici est un « SAS ». Ecoutons sa définition : « Tamis de crin, de soie, etc., entouré d'un cercle de bois, pour passer des matières pulvérulentes ou liquides. » En spéléologie, cela s’appelle un siphon.


Vous voyez où je veux en venir. En trois stations, nous avons le site, la forme de l’entrée de la grotte. Nous savons qu’elle est obturée mais présente deux entrées et qu’elle renferme un sas en forme de siphon, donc avec un passage sous l’eau…
Station 4 : Jésus rencontre sa mère. Cette scène fait intervenir un personnage supplémentaire, la jeune fille rousse à la chevelure libre. La vierge Marie est la Reine sans nul doute et la jeune fille ressemble fort à Marie de Béthanie peinte sur le vitrail du cœur à RLC, confondue avec Marie Madeleine. Toutes deux sont en larmes. Jésus semble vouloir aller vers elles. Arrivé aux Roulers, les larmes de Marie Madeleine ne peuvent évoquer que la source éponyme. Jésus redescend par ce petit chemin de Trinque bouteille. Le haut du tableau est occupé par une enseigne particulière. Sur un carré d’étoffe et le partageant en deux, se détache un pilum chargé de trois écussons ¼, ronds argentés. 3,14 ! Une aire où apparaît R, la pierre. Certains auteurs ont comparé cette figure à la représentation d’un dé. D’où la pierre du dé. Cohérent au vu des lieux évoqués. La pierre du Dé se trouve effectivement au flanc Nord du Serbaïrou, légèrement au-dessus de la source de la Madeleine. J’ajouterai une interprétation supplémentaire : l’aire est coupée en deux, nous avons donc une mi-aire ou une aire à demi, une croix en forme de t brochant sur le tout comme le dit le langage héraldique. Nous obtenons l’aire mi t, qui évoque l’ermitage où le ruisseau de Valdieu se jette dans la Blanque. Cette station nous place donc sur la D14 à l’Ermitage. L’entrelacement des bras de Jésus et des deux Marie implique un nouveau passage de témoin. C’est la voie du cœur.
Station 5 : L’aide de Simon de Cyrène. Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église, dit Jésus à ce Simon pêcheur du lac de Tibériade. Le prénom de Simon, képhas en araméen désigne le roc. Ici nous voyons bien le pas que fait Simon. Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que nous sommes au Pas de la Roque. Alors, je comprends enfin ce que représente les vigilants soldats, ces sentinelles. Des « Mens here », ou « ménirs » chers à Boudet. Et la crête du Pas de la Roque en est bougrement pourvue. Non loin, les rochers de Roco-Bert de Béranger Saunière (de la Rouïre), remparts Sud du plateau de Lauzet.
Station 6 : Jésus imprime sa sainte face, « vera ikôn ». D’après Paul Rouelle, le hameau de Lavaldieu était riche en mines de kaolin. Son interprétation ne manque pas de piquants ; « Véronica au lin lava le Dieu, Simon regarde ». Six monts parmi lesquels il faut compter la Pique de Lavaldieu et notre seigneur, le Bug. Notons le bras protecteur au bouclier. Un templier ?
Station 7 : Jésus tombe pour la deuxième fois. La scène reprend deux personnages des deuxièmes et troisièmes stations. Le personnage à gauche qui indique la direction à prendre. Son bras dessine un bout de route qui longe le Lauzet entre la D52 et la D14. Le personnage de droite prévient l’effondrement du Christ. Le chemin monte indéniablement. Passé le hameau de Lavadieu sous protection templière, nous arrivons à celui de Coume sourde. Coume désigne un haut vallon resserré. L’adjectif « sourde » est employé dans le sens de vague, sans éclat, peu lumineux, ce qui n’est pas le cas ici !
Boudet cite cinq fois le mot « coume ». Quatre fois au sujet d’un certain ruisseau qui traversait le village gaulois, aux Artigues et qui s’appelle en réalité la Dous. Une fois en rapport avec la fontaine das Houns, des chiens de chasse, en haut de laquelle fut justement découvert la pierre dite de Coume Sourde.
Station 8 : Jésus console les filles d’Israël. Les chercheurs s’entendent pour y lire les enfants de la Veuve, chers aux francs-maçons, eut égard au linge écossais et à la femme qui baise le genou droit de Jésus encapuchonné dans sa toge sombre à la façon des musulmanes. Nous arrivons à la Maurine. J’en veux pour preuve la forme que dessine le tracé de l’épaule et de la tête de la vieille femme. Exactement celui de la route qui entre au hameau depuis la D52.

Ironie du sort, à deux pas du hameau se tient aujourd’hui celui des Jendous où se situe le gîte Jeunesse et Sport Ribambelle. Au Nord, la croix de Jaffus et une ancienne chapelle. Le soldat indique qu’il va falloir obliquer à droite pendant que le personnage de gauche se voile la face, refusant de voir la suite. Et à droite, il n’y a qu’un chemin, celui qui mène à travers le plateau vers le col de Vioulas et le roc d’en barou.
Un petit aparté sur la scène du baise-genou. Je pense que toute la décoration de l’église de RLC est un pur acte de foi catholique de la part de Saunière à une époque où la montée de l’esprit républicain appuyé par la franc-maçonnerie est considérée comme un péril qu’il faut combattre avec la foi la plus ardente. Asmodée représente cet esprit qu’il faut mater par la foi. Le baiser de la Veuve doit être vu comme une rentrée dans le rang des esprits séditieux.
Station 9 : Jésus tombe pour la troisième fois. Ou plutôt, s’effondre. Et c’est bien normal, il est revenu chez lui, à l’Aram où vivra plus tard une guérisseuse prétendument sorcière. Le soldat de gauche lui a arraché son manteau rouge, tandis qu’un cavalier peine à maitriser sa monture. Selon Paul Rouelle, ici, plus d’indication de direction car le pèlerin ne tient plus la croix. Aussi le soldat de gauche qui incarne ce mont du nom de « Sarrat Rouge », interroge-t-il son maître es cavale ou cabale sur le sens du chemin. Et de cabale à cabane, il n’y a qu’une lettre d’écart, un certain M, que l’on n’utilise pas car au treizième rang de l’alphabet. Allons vers la cabanasse. L’Aram qui permet à l’abbé Boudet d’introduire son passage sur les Vénètes d’Armorique, dont les bras savent manier des rames fort longues. Au chapitre V de LVLC, milieu du livre, il parle également de cette spécialité de corroyeur attribué aux Redones, aptitude qui consiste à fabriquer des tamis de crin, en particulier à Sarzeau, anagramme d’au Razès !
Station 10 : Jésus est dépouillé de ces vêtements. Et l’Homme apparaît dans toute sa splendeur. A cet endroit qui lui est consacré par l’abbé, le cap de l’Homme, au Pla de las brugos. Les soldats jouent son manteau aux dés. 345. Revient Pythagore, celui qui a été annoncé par la Pythie de Delphes. Son théorème appliqué au carré long permet le calcul du nombre Phi. Dans le nom de l’illustre mathématicien la première syllabe associée aux dés nous renvoie à la pierre. Est-ce Alcor vers laquelle courait la reine et qui se situe à cet endroit ?
Dans cette scène apparaît un nouveau passage de témoin. Cette fois entre le Maître de justice et son disciple qui reçoit l’adoubement agenouillé sur le pavois. Bouclier qui semble relier les deux rives d’un vallon à la manière d’un petit pont. Un pontet ? Il faut donc nous rendre à la source éponyme. Deux voies s’offrent à nous à partir de la cabanasse. Soit descendre par l’antique chemin celte décrit par l’abbé. Soit plus directement en descendant par le chemin de Favies qui nous y mène plus directement.
Station 11 : Jésus est loué sur la croix. « Le chemin commence à s'élever en pente douce. Il devait avoir une largeur bien déterminée, telle que les Gaulois savaient la donner à leurs routes. Ce n'était point, en effet, de simples sentiers étroits et dangereux, mais d'excellents chemins possédant une largeur exactement mesurée. Bazel ne veut pas dire autre chose. En rendant à ce terme la prononciation assez dure qu'il devait avoir autrefois, nous aurions à dire Passel. Or, pass signifie une route, et ell la mesure de longueur dont se servaient les Celtes.
Au sommet du Bazel, on aperçoit des pierres levées fort étranges, qui contribuent à former le cercle du cromleck du côté du levant… Une de ces pierres mesure plus de huit mètre de longueur, sur deux de largeur et autant de hauteur : cette masse d'environ trente-deux mètres cubes a été soulevée, inclinée dans une direction voulue, et calée à une de ses extrémités afin que son poids énorme ne l'entraînât point sur la pente raide de la montagne. Il faut voir, de ses propres yeux, cette œuvre gigantesque, qui cause une stupéfaction : aucune description ne peut donner une idée exacte de ce travail prodigieux. »
Tout est dit ou presque. Le chemin monte en zig-zags et ressemble bien à un chemin de croix. Le Bazel est davantage un « pass hell » au vu de l’obscurité qui règne dans cette scène, un passage vers l’au-delà. Jésus est dans sa trente-deuxième année ? Toujours est-il qu’il est incliné dans une direction voulue. Vers les rochers de Lampos. Et il faudra bien une échelle pour escalader le mur. Comme Saunière en a laissé une à demeure dans la grotte qu’il a pillée d’après Paul Rouelle.
Jésus est calé effectivement à une de ses extrémités afin que son poids ne l’entraînât pas. L’inclinaison de ses bras indique un axe SO/NE comme sur la carte entre le roc d’en barou vers le sommet du Cardou où se déroulera la scène suivante, en passant par le Bazel.
Station 12 : Jésus meurt sur la croix. Cette fois nous y somme au sommet du Cardou. C’est ce qu’indique la quatorzième station du chemin de croix de Couiza. Nous retrouvons la description géographique des lieux par la qualité des personnages ici présents. La Vierge Marie incarne la Reine des bains, Marie Madeleine, la source éponyme. Notons que sur les deux scènes du chemin de croix où elle apparaît, MM a les cheveux libres, signe d’une grande intimité avec Jésus. Le personnage qui se voile les yeux au bras tout rabougri est Ste Germaine de Pibrac (merci à Paul Rouelle qui rappela que son corps fut retrouvé longtemps après sa mort en parfait état de conservation à l’exception d’un de ses bras). La Sainte incarne naturellement la montagne fleurie, c’est-à-dire le Cardou. Longin pour l’instant n’a pas encore percé le flanc de Jésus, donc il n’est pas mort. Et St Jean tient sous son bras l’évangile secret.

Station 13 : Jésus est descendu de la croix. A nouveau un assistant a besoin d’une échelle. La descente se fait donc au flanc gauche du Cardou par les rochers d’escalade. Ce n’est pas la voie de la facilité ! Les rochers sont évoqués par la forme du linceul blanc qui épouse celle des Lampos, alors qu’à Couiza, cette forme reproduit un M symbole du Messie. « Le Roc Pointu fait face à une autre roche naturelle fixée sur le flanc de Cardou et ornée de plusieurs aiguilles très aiguës. Cette dernière roche, séparée de Cardou et offrant plusieurs pointes réunies par la base, a présenté à nos ancêtres l'idée des petits êtres composant une famille et retenus encore auprès de ceux qui leur ont donné le jour, et ils ont nommé poétiquement ces aiguilles Lampos. Ce mot dérive de lamb, agneau, ou de to lamb, mettre bas, en parlant de la brebis ».
A Couiza, nous avons une Piéta. Ici, non. C’est semble-t-il Joseph d’Arimathie qui reçoit le poids du corps !!! Tandis que St Jean qui a rejeté sa cape dans son dos reçoit ses jambes. Le personnage sur l’échelle qui portera la moitié basse du corps de Jésus lors de sa mise au tombeau semble habillé comme Simon de Cyrène. Je rappelle qu’une légende prétend que c’est Simon qui a été crucifié à la place de Jésus. MM cette fois a les cheveux pudiquement couvert. Ce n’est donc pas une catin.
Au fond de la scène on devine une tour. Arques ?
Station 14 : Jésus est mis dans le tombeau. Passons sur la chronologie largement étudiée par de nombreux exégètes. Je retiendrai ici la principale différence avec le chemin de croix de Couiza. Là-bas, le mont Golgotha correspond au mont d’arrière-plan de celui de RLC. Nous retrouvons la Vierge Marie consolée par St Jean à qui Jésus a dit : « voici ta mère ». Donc cette scène se passe au Sud du Cardou. Et au vu de la position de la grotte par rapport à Marie, le mont qui l’abrite ne peut-être qu’au SE de Montferrand. Dans une certaine Coume, proche d’un village gaulois ?
Cette fois Joseph d’Arimathie est bien visible. Il arbore les traits de l’Ermite de Galamus, le père Marie, Joseph Chiron.
Une petite grotte ou caverne existe assez près des ménirs renversés de la Fajole : elle est située vers le nord et regarde Montferrand, – to fadge (fadje), convenir, – hole, creux, caverne, petit logement – (p 243) puis p 295 : la kaïrolo des Redones était située au sud de Montferrand tout près du chemin conduisant au ruisseau de la Coume et aux Artigues – key (ki) clef, – ear (ir), épi de blé. – hole, creux, petite maison –, le grenier et peut-être le silo ou souterrain renfermant la précieuse céréale.

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