Solis Sacerdotibus 3 : La voie sèche
Vous pensiez que c’était évident, voilà de quoi vous amuser. Bien sûr, connaître la solution est un immense avantage !
Puis, nos curés vont consigner leurs découvertes au travers d'un jeu de piste basé sur trois manuscrits et trois pierres. Saunière ajoutera sur le tard une maquette (celle d'André Douzet). Les manuscrits sont l’un tiré de l’évangile de Luc, le plus petit, l’autre exploite l’évangile de Jean (le grand manuscrit). A ceux-ci s’ajoute une grille de codage dénommée : « sot pêcheur », création de B Saunière. Les pierres : la stèle et la dalle de la tombe de la Marquise de Blanchefort et la pierre dite de Coume sourde.
Le petit manuscrit est construit comme une œuvre d'art, d'un point de vue caractère et géométrie. Il s'inspire de la page 186 du codex bezae.
La parabole des épis de blé et du sabbat
« Il arriva, un jour de sabbat appelé second-premier, que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et en mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens leurs dirent : Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis de faire pendant le sabbat ? Jésus leur répondit : N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; comment il entra dans la Maison de Dieu, prit les <pains de proposition>, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu'il ne soit permis qu'aux Sacrificateurs de les manger ? Et il leur dit : Le fils de l'homme est maître même du Sabbat. » Luc VI (1 à 5)
Le choix même de ce thème revêt un sens profond qu'il ne faut pas rejeter. D’après : http://www.renne-le-chateau.com/decrypta/decrypt1.html
Ne nous est-il pas suggéré par le maître, à nous disciples ou pharisiens, de prendre nos nécessités là où elles se trouvent, lorsque nous en avons besoin !...
L'idéogramme en entête :
si nous le retournons, nous retrouvons de nouveau l'alpha et l'oméga :
, que l'on retrouve dans la graphie de la dalle horizontale, première et dernière lettre de la colonne de droite adiaego ; elles permettent de traduire la phrase dans la paix de dieu.
Les croix grecques (+) : a, b, c
Si nous prolongeons les branches rectilignes de l'alpha, la prolongation de la branche supérieure par la droite (1), aboutit très exactement en la croix « a ». Elle a une pente de 103° Est. C'est très exactement l'inclinaison de l'axe fictif qui joint l'église de Rennes le Château à celle de Rennes les Bains, comme nous l’avons montré au chapitre déclinaison magnétique.
La droite (3) prolongeant la branche verticale gauche de l'alpha coupe au point « d » la droite (2), déterminée par les deux croix « a » et « b ». L’angle (d) du triangle ainsi tracé, met en évidence les lettres SINO, sur lesquelles nous reviendrons.
La croix « b » se place sur Lavaldieu.
La coquille triangulaire située entre la 8 ème et 9 ème ligne se trouve à l’intersection des droites 2 a / 6 b / 5 c. Sur le terrain, elle se trouve entre la Pique de Lavaldieu et les Jendous. Elle est le centre du cercle circonscrit au pentagramme.
La croix « c » se place au NE de l’aven Paris, nous y reviendrons plus tard.
Une triangulation par les points
Trois petits points ornent le premier E en forme de guillemet. C’est aussi un symbole franc-maçon…
En troisième ligne, le C de Discipuli, qui ressemble plus à un G, est signalé également par un point.
Les drôles de L forment deux nouvelles anomalies. Un L apparaît dans l’expression « Et ecce » de la 6 ème ligne où le t devient l. Il se trouve sur la ligne G c. Celui de blés est dans le prolongement de la ligne 6 b, c’est le point 7.
La présence de deux θ symétriquement disposés, les points dans leur voisinage font envisager une nouvelle triangulation. Ces points sont parfaitement alignés, qui plus est, l'imaginaire les reliant coupe la première ligne de texte en « a », la dernière en « N ». Voir le sceau du grand manuscrit, AN / SION.
Le mot « domum » de la 10 ème ligne est signalé également par un point. Sa graphie, tout comme le mot constitué avec le deuxième θ (après « cum erant ») est grecque.
Des mots grecs et latins
Une fois le texte retourné elles forment deux mots grecs :
- ligne 10 : .
Le mot domum des évangélistes est devenu dumum. Cette faute était rendue nécessaire au vu du double sens que le rédacteur entendait lui faire supporter. En effet, un mot grec apparaît si nous le retournons : .
Ce mot ôlenê signifie en grec : Le coude, la coudée. Rappelons-nous de cet indice qui recoupe l’analyse du tableau de « St Célestin » par Alfred Weysen.
- ligne 13 :
Les lettres
lues à l'envers deviennent : ,
le mot grec Theke qui signifie « ce dans quoi une chose est portée », un réceptacle, un Coffre. Plus généralement le fourreau d’une épée. Peut-être s'agit-il là d'un jeu de mot dont l'expression formerait la fin d'une phrase : qu'offre la coudée.
Mais ce mot, à l’endroit peut être, aussi, de racines latines !
En effet, le mot UXUO est suivi d’un q qui à l’envers devient p ou rhô et UXUOR en latin désigne la femme unie à un homme par le mariage, « la femme légitime ». Cela ne contredit pas la notion précédente, voir la spécifie puisqu’en guise de réceptacle, nous avons ici un utérus, symbolisé sur la statue de Marie Madeleine à RLC par un vase.
Nous nous trouvons en présence de plusieurs messages :
1) par les θ apparaissent les deux lettres <A> et <N> grâce aux points 1 et 2-3 de ôlenê ; les initiales des Nègre d’Ables.
2) en complément, les autres axes :
- croix c (Aven) - triangle (les Jendous) - points 4 et 5 de ôlenê (le coude), axe qui coupe le précédent à angle droit ;
- croix ( RLB) - triangle - point 2, par LaValdieu,
- croix b - triangle - point 6 par le Pas de la Roque (« tombeau de Rolland » 7) ; mettent en évidence le site Sarrat de la Roque où émerge un boyau provenant peut-être de l’oppidum de Rennes le château (d’après JM Pous). L’histoire raconte qu’en 1362 la cité de Rhédae comptait deux monastères, dont l’un fortifié aurait été ravagé par les routiers aragonais d’Henri II de Trastamare, et que ceux-ci seraient arrivés par le hameau des Patiassés, donc de l’est- sud-est par le Pas du Loup. Le boyau décrit par JM Pous menait sans doute à ce monastère.
D’autres intersections sont à exploiter !
3) Les mots domum et uxuo, signalés par leur graphie grecque pour souligner leur importance, désignent une fois assemblés : la demeure, le foyer de la femme mariée. Ici, il ne peut s’agir au vu du contexte, que de Marie de Béthanie.
Pour Alain Feral, le petit manuscrit a pour but de construire une figure rectangulaire. Par les θ et la + a de RLB. Le dernier point à trouver forme le 4 ème point du rectangle, dans le prolongement de l’axe 1 er θ / croix b. Sur le terrain, ce point correspond à un amas de rochers en surplomb de la route de Bugarach. L’ancienne demeure de Marie de Magdala ? En visitant ce site, nous fûmes accueillis par une bande de sangliers. Serait-ce le Mont Erymanthe ?
S.I.O.N
Les quatre dernières lignes du manuscrit se terminent successivement par les lettres du mot Sion. Cette place du texte est soulignée par le O situé près du point d.
D'après Mr Cheza, en utilisant une clef de lecture alternée deux à deux, et d'autre part les lettres dépassant du texte, on ajoute à celles-ci les deux dernières lettres de chaque ligne, puisqu'elles figurent sur le sceau, on obtient :
Ici, un cas particulier se pose, car le mot , à calligraphie différente, est repéré par deux points. Le point inférieur signale que le mot doit être utilisé seul - donc changement dans le codage - et d'autre part le point supérieur signale que le mot doit être lu à l'envers et ici aussi utilisé seul.
La traduction intégrale donnerait donc : Et vie sois la mon foyer ?
Une pierre
Une chercheuse canadienne, Chris Caron, a remarqué qu’entre les croix Rennes les bains / Lavaldieu, trois lettres étaient surlignées : STO. Arrivé à O, obliquons Sud-Est vers ce drôle de « L » des blés, nous glanons N et E. Au total STONE, la pierre en anglais, qui aboutit à Blés et L, la pierre d’L ou de Dieu. Ainsi, un sens se dégage, la pierre du blé n’est-elle pas la pierre du pain, c'est-à-dire la pierre d’autel, donc le Christ.
Page 166 et 167 de la VLC « : « Les termes ménir, dolmen, cromleck, se rapportent encore à ce fait important, qui consistait pour les Druides, à distribuer au peuple Celte, d'abord la science religieuse, essentielle à la vie morale, et en second lieu, le blé et le pain, essentiels à la vie matérielle. Le ménir, par sa forme aiguë et en pointe, représentait l'aliment de première nécessité, le blé, – main (mén), principal, – ear (ir), épi de blé. – Chose étrange ! Dans tous nos villages du Languedoc, on trouve toujours un terrain auquel est attaché le nom de Kaïrolo, – key, clef, – ear (ir), épi de blé, – hole, petite maison des champs. – Dans ce terrain, probablement, était construit le grenier à blé des villages celtiques ». « Le cercle de pierres, ordinairement de forme ronde, représente le pain : Cromleck, en effet dérive de Krum (Kreum), mie de pain et de to like (laïke), aimer, goûter. Dans le Cromleck de Rennes-les-Bains, on voit de fortes pierres rondes, figurant des pains, placées au sommet de roches énormes ».
Une date incongrue
La ligne 3 du texte s'offre à la spéculation. Le mot ... qui veut dire les disciples, a une graphie permettant d'extraire le nombre 1861.
Or, le peintre Eugène Delacroix termina sa trilogie de la Chapelle des Anges en l'église Saint-Sulpice de Paris, précisément en 1861.
Le texte du manuscrit est Postérieur à 1861. Il n'a donc pas été écrit par Bigou, décédé en fin du XVIIIe siècle.
La suite de lettres LIXLIXL se laisse traduire entre autres par 51, 41, 40. Un livre, paru en 1886, citait ces chiffres, les attribuant aux températures des sources thermales de Rennes les Bains, la VLC de l’abbé Boudet.
Et pourquoi pas Saunière ?
Si l'on considère que les points situés sous les mots grecs indiquent de les lire <à l'envers>, l'idée vient de retourner le <6> pointé de 1861 : 1891, date de la Mission rappelée par le pilier sculpté que fit graver Saunière.
Et là, apparaît la touche Boudet !
Le cromleck de Rennes les bains ne fait-il pas de 16 OU 18 KM de pourtour ? (VLC p 225). On retrouve la clé 16 ... 18. Les ... seront remplacés par un 0 sur la nouvelle stèle de la Marquise. O marque le centre, mais aussi l'ouverture, souvent symbolisée par deux colonnes (Jakin et Boaz des francs-maçons), soit II ou 11, la clé boudétienne !
1618 > 16
Et donc 1891, une fois retournée.
L'alpha du message
La première ligne du message, pour ainsi dire son Alpha, est porteuse elle aussi d'un sens caché.
Le message commence donc par cette ligne : [et factum est eum in... (sabbato secundo primo). Elle ne correspond ni au texte exact de Luc VI-I à 5,......factum est autem in... sabbato secundo primo. Ni à celui de Marc II-23 à 28,...... et factum est iterum cum... dominus sabbatis.
Cette symbolique de deux textes en un, et l'existence d'une erreur de transcription, le C de Cum devenant E, fait penser à la mise en place d'un code.
L'alpha rectiligne de l'idéogramme d'en-tête ne représente-t-il pas le chiffre arabe <4>. Tout étant bien considéré, nous extrayons du texte toutes ses <4> lettres :
etf a ctu m est e umi n ... < Qu'il en soit ainsi ! >
De plus, l’oméga de l’idéogramme a une forme de 3. Le premier E du texte est la cinquième lettre de l’alphabet. 3, 4 et 5, la référence pythagoricienne.
L'oméga du message
Les deux derniers mots du manuscrit, son oméga, sont eux aussi sujets de méditation.
Les mots solis sacerdotibus acceptent deux sens :
... Réservé aux seuls prêtres...
... Pour les prêtres du Soleil...
Le but du petit manuscrit à l'instar du "sot pêcheur" est de donner l'origine de la fortune de Saunière. Il est retombé sur des caches datant de l'évasion de Mgr de la Cropte de Chantérac.
Roger Boonaert a isolé un message intrinsèque au document "Sot pêcheur" de Béranger Saunière.
« Sot Pêcheur à l'embouchure du Rhône, son poisson sur le gril deux fois retourna. Un malin survint et XXV fois le gouta. Cuit, il ne lui resta que l'arête. Un ange veillait et en fit un peigne d'or. B.S. Cur ».
Il a isolé les deux composants de ce rébus : la couronne de 64 lettres et le message central. Puis il a restauré la fin du mot "curé". Inspiré par la station X du chemin de croix, qui lui donne la clé 10 / 7 / 5 / 14 ou JGEN, il a trouvé les lettres de deux anagrammes, une bâtie avec la couronne, l'autre avec les lettres du centre et a isolé les deux messages.
Avec la couronne :
- "Lagastous, royal trésor enfoui" à 1785 m,
Avec le message central, la clé est issue d'une première lecture des 157 lettres du message (message + E) en appliquant la clé 10 + 7 + 5 + 14 à rebours. Cette série est à nouveau inversée.
- " trésor royal dans une caverne au Lagastous au sud de l'aven rayons 2245 dépôts aloi : romain Alaric II. Templiers Abbaye" et "Or natif romain Hautpoul dépôts : wisigothique Alaric royal 1Templiers Bézu accès karst sud aven rayons 315 M Points aven P Carla roi mort 2245 M".
D'où la carte où on remarque que l’aire définie inclue la + c.
L’étude de ces documents explore la voie sèche, celle du plateau de Rennes le château. La voie humide s’intéresse à la région de Rennes les bains.
La voie humide
Le grand manuscrit, la stèle et la dalle de la tombe de la Marquise, sont des créations purement iconographiques, dont le relevé a gentiment été confié à Elie Tesseyre pour son rapport de 1906 sur la visite à Rennes le château du 29 06 1905. Elles ont été conçues par les inventeurs du Code pour crypter l'endroit de nouvelles caches et peut-être laisser, à la postérité, la possibilité de retrouver le dépôt sacré. L'étude du grand manuscrit a été faite par Franck Marie en 1978. En voici un procédé. Le texte provient de la page 132 du codex Bezae, évangile de Jean XI v 1 - 11. 140 lettres ont été ajoutées au texte :
Au milieu du texte, 12 lettres sont signalées : surélevées, les E portent des accents : ad Génésareth. Il faut retirer ces 12 lettres. Il ne reste que les 128 lettres.
En lisant le livre d’Alain Feral « clés du royaume des morts », j’avais été surpris par des petites différences dans la traduction du message. En particulier, le premier mot décrypté était « BERGETE » ce qui ne voulait pas dire grand-chose. Alors j’ai repris la traduction à la lettre, en procédant comme les découvreurs du code, c'est-à-dire en couplant les lettres surnuméraires du grand manuscrit au code mortepée (isolé par les aberrations de la stèle de la Marquise de Négri d’Ables) :
Le problème majeur consiste tout d’abord à identifier les lettres dont la graphie est parfois très aléatoire comme entre le V et l’U le K et le X
Puis on utilise la table de Vigenère à 25 lettres (« Un malin survint et XXV fois le gouta »), car le W n'existe pas à son époque. Cette table de chiffrage consiste à décaler d’une lettre la ligne.
La lettre de la première ligne est repérée dans la colonne du A, celle de la deuxième, dans la ligne du A. Ex : MV > I. On obtient alors une série différente des 128 lettres :
Puis glissement d’une lettre vers la droite :
A ce stade, il faut reprendre le texte de la stèle et le retourner deux fois (« son poisson sur le gril deux fois retourna ») :
Et appliquer cette clé à la sélection précédente :
La translation donne :
, glissement :
Dans le texte apparaît le mot Euler. Ce grand mathématicien (1707-1783) s'est intéressé à un vieux problème connu depuis au moins le IXè siècle qui permet sur une ou deux grilles d'échec de tracer un message par les sauts successifs d’une seule pièce : le cavalier. Cette méthode est connue sous le nom de polygraphie et ses publications, sous le nom de cavalier d'Euler.
Notons l'extraordinaire coïncidence de ce nom ici, dans les deux colonnes centrales. Mais si on prend les lettres de ces deux colonnes :
NAEULERPOCDSSEDK, nous pouvons, en permutant l'ordre des lettres, obtenir KNCODESPASDEULER. Nous ne sommes pas très loin de « ENCODES PAS D'EULER ! "
Rangeons les lettres comme sur un échiquier :
Et la série de saut qui conduit à la solution, à la condition de commencer notre parcours par la case F6 : la fameuse défense Alekhine qui donne son cavalier en F6 !
Alors apparaît le message : "BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES ". Anagramme de la série des 119 lettres de la stèle, auxquelles il faut ajouter les 9 lettres PS PRAE CUM gravées sur la tranche de celle-ci.
Mon résultat n’est pas aussi idyllique mais se rapproche de celui d’Alain Feral : « BERGETE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF SKX DCLXHXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEM A MIDI POMMES BKEUES ».
Que T valle R, rien d’étonnant. Les Bergers de Poussin insistent bien sur la relation du R au Tombeau. Cette équivalence est à rechercher davantage. Les couples SK / PA, H / X, M / N, L / K sont plus délicats à interpréter. Nous avons vu que du K au X, il n’y a qu’un pas. Le couple SK / PA peut se lire SX / PA : nous retrouvons le tombeau PAX ou ARK lié au S, le coffre au serpent … Le couple H / X devient H / K et H Boudet écrit Cromlech : « cromleck ». Le couple M / N, mène … vers le couple L / K ou L / X, la lumière.
Le sceau au bas du grand manuscrit livre les sigles NA et SION. NA pour de Nègre d’Ables. Na désigne également l'élément sodium, composant pour moitié du sel depuis 1807 et la découverte d'Humphrey Davy. On ne présente plus SION. Le dessin qui accompagne ce sceau est troublant ! Il épouse à la perfection un endroit interdit par les seigneurs de Bugarach : la fontaine salée. Nous avons vu également que l'étoile à cinq branches que nous avions tracée nous conduisait directement à la source de la Sals, sous un angle de 110 ° ! A partir de l'église de Rennes le château, un point des environs se distingue nettement car situé précisément à 12 Km ! Peut-être une autre interprétation du mot "MIDI".
Enfin, le distique latin :
J É SU.MED È LA. VULN É RUM + SPES. UNA. POENITENTIUM.
PER. MAGDALENAE. LACRYMAS + PECCATA. NOSTRA. DILUAS.
Ecoutons T Garnier :
Il provient d’un hymne dédié à la sainte, placé ad Laudes dans l’office de Marie-Madeleine des bréviaires de l’Eglise catholique. Ce chant comportant au moins cinq couplets de quatre vers (ou quatrains) fut écrit au Xe siècle (avant 942) par le Père Abbé Odon de Cluny. Il a pour titre le premier vers Summi parentis unice.
La première publication semble avoir été exécutée après 1550 dans un bréviaire romain, sous le pontificat de Pie V (1566-1572). On en retrouve les traces dans une autre édition de Paris et Lyon de 1828 avec les caractères accentués gravés sur l’autel de l’église de Rennes-le-Château, hormis quelques variantes à ce niveau. Bérenger Saunière, comme bon nombre de prêtres, devait posséder un exemplaire de ce bréviaire.
Parmi les morceaux de choix, au premier couplet on ne peut éluder l’Arche de Gloire ou de Dieu si présente dans le Codex Bezae. A partir du second quatrain sont évoqués "trésor public dissimulé et pierre précieuse". Il s'agit d'une analogie au paiement de l'impôt au Temple (Mat XVII v 24). On y remarquera, en acrostiche, un mot qui est désormais dans les annales de Rennes-les-Bains, c’est le mot latin ARENIS qui signifie sable. Mot associé aussi à l’arène, la Reine ou le cercle de pierres, soit le Cromlech d’Henri Boudet.
Le vers Amissa drachma regio peut paraître curieux dans ce contexte. Dans l’Antiquité la drachme était aussi bien une unité de poids qu’une unité de monnaie grecque égale au denier des romains. Mais voilà, pourquoi utiliser l’unité grecque ? Pour comprendre cela, nous nous sommes référés au Nouveau Testament. Odon de Cluny a conçu ce second quatrain sur le thème de la parabole de la pièce d’argent perdue puis retrouvé de l’évangile de Luc XV 8-10. L’Initié franc-maçon y verra la métaphore à la parole perdue et retrouvée. Il est fait allusion au paiement de l'impôt au Temple : le trésor public dissimulé auquel s'unissent les drachmes royales ayant été perdues.
C’est dans le CODEX BEZAE que ces différences sont les plus remarquables mais paradoxalement plus justes par rapport au quatrain d’Odon. Le mot DRACMH (fol.248b) a parfaitement été traduit par les copistes latins dans le verset de Luc tandis que dans Mathieu on peut lire DRAGMA (fol.57b) et dans la traduction latine nous lisons TRIBUT (tributum).
En clair, l’auteur des manuscrits indique implicitement qu’il faut retrouver la parole perdue, propriété du Temple, à partir d’un texte grec des Evangiles associé à sa version latine : le Codex Bezae en l’occurrence. Mais pour comprendre le sens du plan extraordinaire de nos curés du Razès il fallait redécouvrir le cantique de Marie-Madeleine dans son ensemble.
Saint Bernard écrivait : "Les larmes de pénitences sont le vin des anges". Les larmes de Marie-Madeleine aurait-elles une autre signification que la fontaine de Rennes-les-Bains ou est-ce complémentaire ? L’abbé Boudet rappelle dans sa Vraie Langue Celtique (1884-86) que la désignation de la source de la Madeleine est récente. Jadis elle était appelée la Gode.
L’attrait de Marie-Madeleine
Différents hymnes de l’office de Marie-Madeleine ont été retranchés ou ajoutés à différentes époques. Le pape Pie V (1566-1572), de son vrai nom Antonio Ghislieri, en changea les capitules. Il ajouta un hymne aux vêpres, et une autre aux laudes, celle justement qui nous intrigue. En 1631 Urbain VIII (1623-1644), plus connu sous le nom de Mafféo Barberini rectifia à son tour l’hymne des laudes tel que nous l’avons ci-dessus. Le cardinal Francesco Barberini, neveu d’Urbain VIII, fut protecteur de Nicolas Poussin. Or, après toutes ces révisions et ces changements faits à l'office de sainte Madeleine, l'unité de Dieu y demeure exprimée comme auparavant et Marie-Madeleine n’est plus considérée comme étant la pécheresse. Elle reste toutefois la sœur de Marthe.
D’après Gaël GJ, il existe un lien significatif entre Ste Marie Madeleine et St Antoine ermite qui a été le premier à organiser des communautés monastiques. Certaines de ses reliques ont été rapportées en France par les membres de l’ordre de St Antoine, qui introduiront également en France le culte de Marie l’Égyptienne. Cette sainte a vécu à la fin du quatrième siècle à Alexandrie. Elle était prostituée. Inspirée par l’exemple de St Antoine, elle passa la fin de sa vie dans le désert. La légende des trois Marie la confond avec Marie Madeleine.
A Rennes les bains, les accents sur les E et le I du distique, prennent une importance particulière :
-
JÉ : évoque la mine de jais du Serbaïrou,
-
D È : évoque la roche du Dé, celle du Serbaïrou, mais aussi celle du Bazel. Cet ensemble marque le méridien de Serres.
-
NÉ : évoque le menhir de Peyrolles. Son inclinaison l’oriente vers la fontaine du Cercle à RLB.
-
Nİ qui apparait sur la plaquette de l’autel de l’église de RLC, évoque soit le Bugarach, véritable nid d’aigles ou le rocher de Blanchefort dont le sommet mime curieusement l’aire des rapaces.
Quant à la pierre de Coume sourde, T Garnier conseille la version de Soisy, la moins trafiquée :
Jauclin avance pour SAE et SIS : renneS-lE-ChAteau / renneS leS baIns, avec regis au Nord (Blanchefort) et arcis au sud (Bézu).
Alain Feral conseille de porter ces indications sur le plan de l’église de RLC :
Ainsi SAE désigne la statue de St Antoine Ermite, qui rappelons le, arbore les traits du Père Marie de Galamus. Quant à SIS, pour interpréter ce sigle, reportons-nous au porche de l’église et à son pilier droit qui porte la date de 1646 à la graphie particulière :
En effet le 6 ressemble davantage à un G et donc à un sigma grec, dont la première lettre est S. Le 4 des dizaines ressemble à un éclair. Nous avons vu que la tetractys pythagoricienne mène au 10 à partir de 4. Et 10 ramène à l’unité. Le premier chiffre effacé, il ne reste plus que SIS, alors qu’à l’origine il était possible de lire ISIS. Qui répond au pilier gauche portant le monogramme IHS pour désigner le Christ par les trois premières lettres de son nom en grec ΙΗΣ où H est Eta.
A nouveau ce symbole des vrais piliers de l’église de RLC : Jésus et son pendant féminin. Dans l’église, le SIS s’applique à Marie Madeleine.
Alain Féral travaille sur la symbolique du message de la pierre et nous incite à baisser la transversale SAE / SIS.
Alain parle par métaphores. Il voit dans cette figure l’assemblage de deux supports un M et un T. Son code mobile : « MT peut devenir T / M, mais aussi T dans M puis M / T … Cette dalle était ailleurs. Je la transpose ici pour l’analyse. Elle mène au même principe : MT ! Est-ce la Mort ? ».
In médio linea ubi M secat linea parva. PS PRAECUM
AU MILIEU DE LA LIGNE OU M COUPE LA PETITE LIGNE
La ligne est celle qui passe par les deux croix templières. Le milieu est entre elles sous le second « linea ».
Et MORTEPEE
« Et je barre à la ligne, juste sous ce N de « linea » et au-dessus du R de « parva », pour que la petite ligne se trouve entre PARVA et LINEA et au Milieu. Je cours d’un trait aux lettres avant qu’elles ne s’évanouissent. RREENNSS… 26 lettres plus loin, toujours présent sur le plateau de Reignes : M sur lequel fond l’Esprit à plumes… Car n’oublies pas Romain, SAE – SIS. Saeculum sivis ». Pour les siècles si tu veux …
Sur le terrain, si SAE correspond à Galamus et SIS à l’église MM de RLC, la médiane coupe l’axe à la hauteur de Bringots déjà cités et file vers la montagne d’Alaric. Mais faut-il aller si loin ? La croix templière du bas ne pouvait que représenter le Bézu. Alors je me suis amusé à monter une perpendiculaire à l’axe RLC / Galamus (droite 1) passant par le Bézu (droite 2). A ma grande surprise je ne visais aucuns sites particuliers à part les Toustounes, à l’entrée de la vallée du Bézis. La coïncidence était au rendez-vous. De Bézu à Bézis, il n’y a qu’un pas. De plus Bézis présente le suffixe IS qui peut résonner avec le SIS et pour JP Garcia, le Bézis est le Val d’Isis. Par ailleurs, les Toustounes offrent une silhouette proche du rocher de Blanchefort, comme si les deux rochers délimitaient un passage.
SAE pourrait bien être Blanchefort. La croix templière haute pourrait très bien symboliser Serres. Deux lignes se particularisent :
-
L’axe tour de Fa / Bézis,
-
L’axe RLC / RLB / Pech de Brens.
Le bras du pentacle RLC / Soulane, coupe très exactement l’hypoténuse du TGO en son milieu, sous les deux lignes citées ci-dessus et entre les croix.
Le verso de la pierre de Coume Sourde, porte les mentions « Ceil Beil » qui évoquent ND de Marceille et le roque de la Beillé (au sud du Bugarach). L’axe, qui passe par ces deux repères, présente la seule particularité de joindre le rocher de Blanchefort à l’église de Bugarach, dont un vitrail montre le feu secret des alchimistes. La date de 1292 évoque la prise de fonction de Jacques de Molay, ce qui implique forcément la date de 1307. C’est aussi en 1292 que Charles II d’Anjou incite le futur pape Célestin V, Pietro Angeleri (Pietro de Morrone) à sortir de sa retraite pour s’impliquer dans les affaires du monde.
Restons-en là pour l’instant.
P Sylvain, le secret de l'épitaphe :
Il apparaît le fameux CATIN obtenu par l’accolement de la fin du mot REQUIESCAT avec IN, ainsi que des césures surprenantes dans les mots SOIXANTE et MARIE. Le M de Marie est isolé. SOIX est une anagramme de IXOS qui évoque le chrisme et le Christ.
THANATOS
Ce code est d’abord pour un prêtre, indiscutablement une allusion à la scène de l’arrestation de Jésus :
« … tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » Matthieu 26(52),
Ce code va être repris près d’un siècle plus tard pour les mêmes raisons par le peintre Signol, dans le titre de deux tableaux « Mort » (1872) et « Epée » (1876) qui se trouvent comme par hasard dans l’église St Sulpice. Il faut remarquer que dans la signature de son nom le peintre a utilisé un « N » inversé* dans le tableau intitulé « Epée » (arrestation de Jésus) et un « N » normal dans le tableau intitulé « Mort » (crucifixion).
1. - Qui est l’épée ?
Le mot « EpeE » est constitué d’un « e » minuscule et de trois lettres majuscules (P et deux E), mais curieusement, toutes ces lettres sont plus petites que celles du mot « MORT ».
2. Qui est le mort ?
Contrairement aux lettres formant le mot « EPEe » qui sont plus petites et déplacées, mais qui appartiennent au texte, trois des lettres formant le mot « MORT » sont des lettres substituées.
- « O » provient d’un « C » appartenant à la date 1781, et qui a été fermé.
- « R » a été substitué au « B » de ABLES.
- « T » a été substitué au « I » de CI dans CI GIT.
- Seul le « M » n’a pas été substitué car il fallait qu’il soit mis à part pour des raisons capitales que nous expliquerons ultérieurement.
La substitution des lettres du mot « MORT » est une allusion à la substitution du crucifié qui est réellement mort, et dont le corps fut volé la première nuit (pendant laquelle il n’y avait pas de gardes). C’est ce qu’indique le tableau de la XIVème station du chemin de croix de l’église de RLC, réalisé à la demande de l’abbé Saunière ; on n’y voit non pas une mise au tombeau qui a eu lieu selon les Evangiles avant le début du Sabbat, mais une sortie du corps du crucifié, car la scène se passe de nuit (clair de lune) …
3. Observations.
Si l’on relie le premier et le dernier « T » au niveau de l’intersection des deux barres, ainsi que le premier et le dernier « M », on obtient deux diagonales formant un « X » qui se rencontrent sur le « E » central de l’épitaphe.
Ce « E » se trouve curieusement au centre d’une croix passant par le milieu du « E » et la ligne verticale séparant l’épitaphe en deux, passant par la croix.
L’ensemble forme donc un « X » et un « + » entrelacés représentant un chrisme, symbole désignant le Christ, et dont le centre est le mot « DE ».
Pour un observateur averti des mystères de RLC, ces deux lettres que l’on retrouve sans cesse en relief*(1), y compris sur l’épitaphe, cachent indéniablement de lourds secrets.
Fin de l’inscription grecque signifiant Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur
Ici, et dans ce cas, le « D » *(2) et le « E » au centre du chrisme devraient-ils se lire ?
D Σ
Daleth Sauveur
* (1) Le DE au « E levé » est destiné à faire remarquer le DE central…
Reste le P baissé de SEPT: avec le E de DE, il suffit phonétiquement à désigner l’épée. Le message n’est-il pas que l’épée (EP) devait s’identifier à SET (le méchant) ou SETH ?
*(2) C’est pour confirmer cette lecture que l’abbé Boudet a demandé à son frère Edmond de signer les gravures de son livre ; il est indiscutable que sur la page (244-245) représentant la « pierre levée » (DE), l’auteur a remplacé le « E » de son prénom par un sigma (Σ) qui est le sigle du « Sauveur » Jésus.
TOMBEAU DE MARIE MADELEINE
1. Substitution du « B » DABLES par un « R ».
N’importe quelle lettre du texte aurait pu être substituée par un « R », mais ici l’auteur se sert d’un mot existant pour en faire volontairement apparaître un autre qui revêt de ce fait une grande signification.
Le mot « DARLES » apparaît, qui associé au prénom « MARIE », fait obligatoirement penser aux Saintes Maries de la mer qui auraient abordé près d’Arles. La tradition parle de la famille et des proches de Jésus, les « Maries », un Lazare, et Joseph d’Arimathie…
2. Création du mot « CATIN ».
A la fin du texte de l’épitaphe, la formule habituelle « Reposes en paix » qui s’écrit « Requiescat in pace » a été remplacée par « REQUIES CATIN PACE », faisant apparaître le mot « CATIN », qui en argot signifie « fente » et désigne une prostituée.
Il n’existe AUCUNE explication normale pour qu’un mot aussi insultant pour la châtelaine de RLC ait pu apparaître puis rester sur sa tombe pendant près d’un siècle… A moins qu’une raison impérieuse et d’un intérêt supérieur ait contraint l’abbé Saunière à l’inscrire.
3. Césure du mot « MARIE ».
La césure très remarquable du mot en « M » et « ARIE » obéit à plusieurs raisons capitales, dont la moindre est de suggérer l’existence de deux Maries (D.M.) distinctes, sur l’épitaphe :
- La première est la châtelaine de RLC, Marie de Nègre, qui vient de décéder.
- La seconde qui apparaît, et qui est incontestablement l’une des Maries d’Arles.
4. MARIE DARLES.
« NOBLe CATIN » désignerait la pécheresse repentie, épouse de Jésus, et connue sous le nom de Marie Madeleine. En épousant Jésus, la « catin » (en bas de l’épitaphe) sera anoblie = NOBLe (haut de l’épitaphe), puis en se retirant dans la sainte grotte (= Balme = Baume), elle se mortifiera (s’abaissera).
C’est la raison du « e », seule lettre minuscule de toute l’épitaphe ! La NOBLe, qui signifie « élevée », sera abaissée à la fin de sa vie (le « e » minuscule est « abaissé » à la fin du mot). Et c’est pourquoi, c’est une Marie Madeleine richement vêtue (noble), qui prie dans la grotte peinte par l’abbé Saunière, sur le bas-relief de son église. Notons que les deux montagnes devant la grotte (Cardou et Blanchefort ?) sont représentées à l’image de pyramides.
La notion de noblesse peut également provenir de la version aristocratique du personnage historique de Marie de Magdala.
Saunière a retouché personnellement cette scène. La croix improvisée se compose d’une branche principale de laquelle partent trois rameaux portant chacun des fruits d’or. Les deux rameaux orientés vers la sainte portent 9 fruits d’or : 5 pour le rameau du haut et 4 pour le rameau du bas. Il est intéressant de constater que Madeleine compte 9 lettres et Marie, 5. MM donne 14. Le troisième rameau opposé aux deux premiers porte 3 fruits d’or. Le 345 cher à Pythagore. Il s’agit ni plus ni moins d’une représentation de l’organisation de l’espace céleste, le report des valeurs immuables des étoiles au sol, donnent des points très précis. Notons qu’il a fait apparaître deux croix sur le livre « ouvert » devant Marie Madeleine …
Edmond Furter fit remarquer dans son analyse citée précédemment (Stoneprint journal n°6) qu’il existait une autre représentation de cette position des mains de Marie Madeleine. Dans le triptyque Galtzin de St Domenico à St Gimignano, le Pérugin peint Marie Madeleine avec son pot à onguent dans le panneau de droite, sous un rocher cubique, bras sous le ventre, doigts formant trois X. Ce chercheur prétend que Saunière fit engager des artistes italiens pour peindre les moulages commerciaux des statues et des stations du chemin de croix, dictant des scènes de fond et des révisions.
5. MARIE DE NEGRE
Et pour ce sacrifice posthume, à sa réputation, l’imposition du mot CATIN sur son épitaphe, Marie de Nègre qui s’est abaissée par humilité, sera élevée, au ciel.
C’est ce qui explique le E-levé de son nom (qui en phonétique se prononce « élevé »).
NEGR
Afin que s’accomplisse l’Ecriture :
« Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé ».
Matthieu 23(12).
6. Conclusions.
Il y a de fortes chances pour que dans le caveau des seigneurs de l’église de RLC dont l’existence est attestée*(1), se trouve le tombeau de Marie Madeleine (distincte de Marie de Magdala) l’épouse de Jésus, à qui est consacrée l’église.
Marie de Béthanie*(2) qui signifie « Princesse de Béthanie » était l’épouse de Jésus, et c’est pourquoi l’abbé Saunière a appelé sa maison Béthanie. A proximité de Béthanie (Judée) se trouvait un caveau où Lazare-Jean, le jeune beau-frère que Jésus aimait, fut initié.
2000 ans après, et chez un autre peuple, ainsi que l’avait proclamé Jésus (Marc 21.43) dans la nouvelle « Béthanie », à quelques kilomètres de la cité de Dieu, Ale/th (= Aleph + Thav) la nouvelle Jérusalem descendue du ciel, repose ainsi que l’indiquent les mots remarquables de l’épitaphe, la pécheresse repentie, épouse de Jésus.
E
(1) Consulter les travaux d’Alain Féral, et registre paroissial de 1705 (Fond Corbu-Captier) faisant état d’une Dame Delsol enterrée au caveau des Seigneurs qui est auprès du balustre de l’église)
(2) Béthanie se trouvait au Sud-Est de Jérusalem, et RLC se trouve au Sud-Est d’Alet-les-Bains… Béthanie : Beth est la maison. ANIE viendrait soit d'un mot hébreu signifiant dattes ou palmier, soit misère ou pauvres, soit miséricorde, grâce ou bénédictions. Béthanie comme maison, lieu des palmiers fait le parallèle avec Bethphagé, maison des figues.
Le Christ montera de Béthanie à Jérusalem proche de quelques kilomètres sur un âne accompagné de la foule qui agitera des palmes. Cet épisode de la vie de Jésus confirme la présence de palmiers dans cet endroit et conforte l'étymologie du nom. Symboliquement le palmier est signe de fertilité et de nourriture avec ses dattes mais il est aussi le symbole de la justice, d'une justice de réparation au goût amer qui est suggéré par son nom hébreu "tamar" (cf ce qui arrive aux 2 femmes du nom de Tamar dans la Bible).
ANIE peut aussi venir d’ANANIA "Yahvé s'est montré miséricordieux" ou de HANNAH, la Grâce, la Bénédiction. C'est l'origine du prénom Anne "Pleine de Grâce". Béthanie donc comme maison de miséricorde, de grâce et de bénédiction.
Le T d’Hautpoul a été déplacé en lieu et place de la deuxième lettre de la stèle, preuve que la Tombe de la Marquise ou celle de Marie Madeleine a été déplacée. Ou que ce déplacement était nécessaire pour ancrer la stèle sur la carte, car en effet ce T judicieux se situe exactement à la confluence de la Sals et du Rialsesse. Le M isolé marque le méridien 0, la croix, le méridien de Serres.
Projetons sur la carte :
La croix sur Serres, M sur le méridien 0. On s’aperçoit que le DE central se place sur le Bazel à l’emplacement du gros rocher et que le T manquant à Hautpoul marque un point particulier.
La dalle pourrait indiquer les caches retrouvées par l’abbé Saunière dans son église, justifiant ainsi la commémoration de St Antoine de Padoue.
L 'inscription mêle astucieusement le latin et le grec. Référence au codex Bezae cantabrigiensis.
Le PAX 681 donne ARC 186. Une diagonale relie directement la croix de A + PX et celle de D + I, soit 681 et 410.
L'inscription porte en son sommet les deux lettres P-S pour Pecunia Sua ou plutôt Sua Pecunia, qui en latin signifie : son argent. L’arabesque conseille de faire passer le S avant le P. La locution complète semble être : De Sua Pecunia fecit.
Dans le monde antique, l'évergétisme est la pratique de libéralités de la part d'un riche notable en faveur de la cité. Des bienfaits de toutes sortes, banquets publics, spectacles gratuits, ou plus éclatant encore, financement d’édifices d’utilité publique, thermes romains, théâtres, amphithéâtres, etc., portant pour l'éternité le nom et le titre du donateur, suivi d'une mention modeste, D.S.P.F. (De Sua Pecunia Fecit, « Fait avec son financement »). Une autre générosité consistait à offrir le monument funéraire à un défunt, souvent membre de la famille. Auquel cas, PS signifiait que le tombeau n’avait pas été installé aux dépens du défunt.
Henri Buthion avance que cette devise était inscrite sur les tombeaux dans lesquels un personnage s'était fait enterrer avec sa fortune ???
Le nom d'Isis se lit deux fois verticalement et la figure du poulpe qui se retrouvait dans ses temples, confirment que l'église de Rennes est un ancien temple de la déesse égyptienne. Henri Buthion ???
« Le texte précise : REDDIS, à Rhédaé ; P-S, le trésor ; REGIS, du roi ; CELLIS, dans les niches, les caveaux ou les emplacements des statues.
Une seconde traduction est encore plus riche d'enseignement : REDDIS, tu te places ; PRE, en face ; CELLIS, les niches ; REGIS, tu te diriges ; CUM, avec ; ARCIS, les points de repères. Les points de repères sont les + de PAX et ADI.
La + marque l'emplacement du tombeau de Sigebert dans l'église, car il faut placer le poulpe dans le chœur. L'inscription LIXLIXL confirme bien la mesure de la longueur de l'église : 9 toises ».
Pourquoi la répéter deux fois ? Car il faut la reporter également à la perpendiculaire (L) pour comprendre l'importance du clocher dans l'identification de la seconde cache marquée par la + ADI.
« ADI, signifie alpha (le Christ et baptistère) D pour la sainte trinité descendue sur le Christ au moment de son baptême. Le I pour yota, le Christ ». Oméga correspond alors à la chaire.
Jean Pierre Monteils dans son livre : « Le dossier secret de Rennes le château » donne une autre lecture de la série LIXLIXL : 59, 51, 40. A la suite de M Pumaz, il avance que la série abrite la patte de l’abbé Bigou. En sautant les lettres « anormales » dans les lignes de nombre impair de lettres et en partant du R d’Arles, 59 lettres plus loin : le X de XVII, 51 lettres après : le G de NEGRE, 40 lettres plus loin, le O de SOIX, enfin 161 lettres plus loin, le U de RESQUIET. Le 161 est la moyenne de 150 (= 59+51+40) et 172 (=50+1+10+50+1+10+50). R à la place de B > BIGOU !
La dalle aurait donc été codée par Antoine Bigou…
Reste la maquette :
La fonction de cette maquette à mon sens est de permettre de se diriger dans les souterrains de l’église. Pour cela il faut recouvrir le plan de l’église avec le plan de la maquette en ancrant l’étiquette de titre sur le reposoir.
Jean Patrick Pourtal a déterminé une zone d’émergence des souterrains castel rennais, grâce au balustre et aux points colorés des carrelage de la tour Magdala et de l’orangeraie :
La perspective rappelle la première de couverture de la Bd « Le secret de l’abbé Saunière » d’Antoine Captier et Michel Marrot éd Bélisane. Dans cette Bd, les auteurs rapportent les déboires de Saunière dans les souterrains de son église. La zone d’effondrement montrée sur ce montage rappelle curieusement le scénario ! C’est peut-être la raison pour laquelle Saunière avait scellé une grille dans l’allée centrale qui mène au calvaire du jardin de l’église. Un avertissement : ne pas emprunter l’allée centrale sous terre. Plus tard il découvrira une entrée à partir du presbytère sous la pierre de l’âtre.
Par la croix et ce cheval de Dieu
Daniel Minard sans son livre (Les templiers gardiens de la Terre Sainte et de la tombe du Christ, ed Publibook) : la carte d’Edmond Boudet présente deux anomalies : une tête de diable que personne ne conteste et un profil de montagne qui semble représenter un portail à double porte … D Minard isole du Cap de l’Homme, une croix constituée de … croix rouges.
C’est le centre du cercle. Du zénith (midi), il descend le diamètre (et asservi Asmodée, ce Daemon de gardien) et une sécante à 6°, reportée une deuxième fois (par rapport à une parallèle au diamètre de midi), vers … Lampos. L’angle de 6 ° est l’angle que faisait le bâton du berger rouge avec la verticale.
La verticale rouge entre S et C’est le méridien de Serres, sous la cédille du Q, le Méridien 0.
Pour lire la suite, cliquez sur : Le Secret des Templiers