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Où il est question de « s’âme user » avec le collectif Fulcanelli en maniant l’Ar Goat, le land d’Oak, la langue des oiseaux.

Partie 1/3
L’heptagramme

L’heptagramme, à mes yeux, est incarné par la Cathédrale de Chartres que Louis Charpentier a si bien su étudier.

A l’occasion de cette enquête, j’ai redécouvert avec délice son ouvrage, que j’avais étudié, il y a quarante ans !!!

Dans son livre, tous les mystères sont dévoilés. De la définition du Plan avec les Nombres de la Dédicace, jusqu’à son élévation.

Une étude digne de Viollet le duc.

Déjà jeune adulte, j’étais frappé du sceau de la curiosité. Je m’intéressais à l’époque à la construction des cathédrales et à l’épopée templière.

         Le septénaire symbolise l’équilibre parfait des lois de la Nature.

         C’est le symbole même de l’incarnation. La descente de la trinité divine dans le quaternaire matériel.

         C’est le nombre de la terre vivifiée, de la vierge noire. (Louis Charpentier)

         Délimitation de la largeur du transept

         Et de l’emprise des tours d’abside

         La construction de l’étoile donne une distance théorique du centre sacré à la base des transepts

 

         A l’horizon du premier millénaire, le summum de la pensée scientifique est concentré dans l’empire musulman. Les plus grands médecins (successeurs d’Avicenne), alchimistes (élèves de Razès et Geber), astrologues, bâtisseurs, sont musulmans. Ainsi que des poètes comme Farid al dîn Attar, auteur du « Mantiq al-tayr », la langue des oiseaux, précédé en cela par Ahmad Ghazali. La première croisade va mettre en contact nos rustres francs avec ces intellectuels chevronnés.

 

         L’ordre des Templiers, la milice du Christ, est créé en 1129 sous l’égide d’Hugues de Payns, un an après son retour.

         A l’origine, selon la légende, 9 chevaliers (Hugues de Payns (ou Payens) de la Maison des comtes de Champagne (chevalier du Saint-Sépulcre), Godefroy de Saint-Omer, André de Montbard (oncle de saint Bernard), Payen de Montdidier, Geoffroy Bissol, Archambault de Saint-Amand, Rolland, Gondemare et Roral) envoyés par St Bernard, occupent pendant 9 ans, les écuries installées dans l’ancien temple de Salomon.

         Puis l’ordre s’élargit.

         Cet ordre représente le nec plus ultra de la chevalerie. Pour y entrer, il faut avoir 18 ans, ne pas être excommunié, endetté, marié ; être noble et accepter de suivre la règle de St Benoit.

L’impétrant reçoit, entre autres, une toge blanche à X rouge, une épée, une lance, une masse d’arme, des habits et 2 ou 3 chevaux.

         Aux côtés des chevaliers, des frères de métiers, en robe de bure et le frère chapelain.

         Le commandeur est en noir.

         La réception de l’impétrant, se faisait lors d’une cérémonie secrète, qui faisait suite à la lecture du chapitre. Pendant celle-ci, le récipiendaire était convié à adorer le Baphomet et à « cracher » sur la croix, en fait prononcer les 4 premières voyelles libres AEIO cantonnées sur la croix, la dernière, U, "crachée" sur la croix. Ce rituel est magique.

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         Ces cinq voyelles symbolisent la gamme pentatonique ou pythagoricienne.

         C’est un héritage lyrique des troubadours. L’emploi de cette gamme à quinte pure est propre à générer la Mélancolie. Et la Mélancolie, la Gnose (Dürer).

 

         Le Baphomet, quant à lui, cache un autre symbole. Pour le découvrir, il faut utiliser un code hébraïque. Le code atbash. C’est une méthode de chiffrement simple de substitution mono alphabétique : la première lettre est substituée par la dernière, la deuxième avec l'avant dernière etc.                   L'hébreu, se lit de droite à gauche et les voyelles ne se prononcent pas.

         A B ....

         Th Sh ....

         BAPHOMET : BPHMT devient ShVPYA (le Sh peut se prononcer S, le P se prononce F et le V a souvent une connotation de O à l'oral).

         Baphomet devient sophia, la « sagesse » en grec.

         Les Templiers vouaient en vérité un culte au principe de sagesse… et aussi à la gnose.

         Ils favorisèrent le commerce en sécurisant les voies de communication et en créant la lettre de change, l’ancêtre de nos chèques. Ils offraient également le gite aux voyageurs.

         C’étaient en plus d’excellents agriculteurs.

         Dans le Haut Razès, la commanderie siège à Campagne sur Aude.

         Dans l’église templière de Campagne sur Aude, on peut admirer une petite statue, en entrant à droite, qui représente St François en train de descendre Jésus, encore vivant, de la croix... Voici là, l’altruisme templier personnifié.

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         Trois fermes dépendent de cette commanderie. Une à Espéraza, une au Bézu, une autre à Camps sur l’Agly.

         L’Ordre avait interdiction de vendre des biens. Ils recevaient mais ne donnaient jamais.

         De plus, leur qualité de moine soldat, réduisait leurs dépenses à la portion congrue.

         Ils acceptaient d’entreposer des biens, assuraient des prêts à des taux très raisonnables.

         Telles sont les raisons officielles de la genèse de leur trésor.

NON NOBIS DOMINE,

NON NOBIS,

SED NOMINI TUO DA GLORIAM.

PAS EN NOTRE NOM SEIGNEUR, PAS EN NOTRE NOM, MAIS AU NOM DE TA GLOIRE ...

 

 

         Le 13/10/1307, Philippe le Bel qui doit de l’argent au Temple, convainc le pape Innocent III de les faire arrêter.

 

         La commanderie de Campagne sur Aude est confiée aux Hospitaliers puis à l’ordre de Malte. Les Templiers du Bézu, prévenus par les De Voisins de Rennes le château, s’enfuient.

 

         Au Bézu nait, alors, la légende d’un fabuleux trésor.

 

         Après leur fuite, se met en place, à deux reprises (1307 et 1344), un trafic de fausse monnaie à base d’or plus fin (alchimique) que celui du roi, mettant en scène des descendants de la famille De Voisins et Guillaume Cathala le propre neveu du pape Benoit XII ! Peut-être pour déstabiliser le pouvoir royal.

 

         Certains Templiers pratiquaient, en effet, l’Alchimie et particulièrement, l’œuvre au blanc, car l’argent attire moins l’attention que l’or.

         L’ABS a découvert dans le pilier du calvaire Hautpoul du cimetière de RENNES LE CHÂTEAU, de la poudre de projection accompagnée d’un parchemin donnant le modus operandi de la projection.

 

         Malheureusement, le pauvre curé n’y comprenait que goutte !

         Il demanda de l’aide discrètement.

         Celle-ci lui fut apportée par un parisien, trop heureux d'obtenir, à si bon compte, la précieuse poudre ainsi que son modus operandi crypté.          Ce parisien se nommait Jules Violle (Johan Dreue) ou Albert de Lapparent (Christophe de Cène), alias Fulcanelli et je serais curieux de savoir ce que cette rencontre a pu avoir comme influence sur la Pratique du Maître !

 

         Fulcanelli s’est d’ailleurs intéressé de très près à l’affaire audoise, puisqu’il a évoqué ND de Marceille dans le mystère des cathédrales : « au milieu du chœur de Notre-Dame de Limoux (Aude), un puits analogue dont l’eau guérit, dit-on, toutes les maladies ; il porte cette inscription :

Omnis qui bibit hanc aquam, si fidem addit, savus erit : quiconque boit cette eau, s’il y joint la foi, sera bien portant ».

 

         D’après son disciple, Eugène Canseliet, « le Maître est resté plus de 25 ans à rechercher cet or des sages, qu’il avait sans cesse auprès de lui, sous la main et devant les yeux ». Il obtint la fameuse « Pierre » entre 1917 et 1919, d’après Johan Dreue, Fulcanelli, l’alchimiste de la république, collection le lys rouge.

 

         Fulcanelli eut lui-même, deux maîtres, chimistes de leur état : Louis Pasteur et Jean Baptiste Dumas. Ce dernier fut répétiteur du cours de chimie de l’école Polytechnique. Il s’illustra par ses travaux sur la détermination du poids moléculaire par densité de vapeur et la substitution atomique de l’H par le Cl.

 

         A l’instar du collectif shakespearien percé à jour par Grasset d’Orcet, mon intime conviction est, que sous le pseudonyme « Fulcanelli », se cache un collectif animé par Eugène Canseliet. Ce dernier, fort impressionné par la projection pratiquée à l’usine de Sarcelles et fidèle serviteur du chercheur Jean Julien Champagne (l’illustrateur des demeures philosophales et du mystère des cathédrales, les livres signés Fulcanelli), fréquentait les philosophes de son époque. Il créa cette « arlésienne » pour laisser libre cours à ses deux passions : la langue française et l’alchimie. J’en veux pour preuve les figures de style identiques chez Fulcanelli et Canseliet. Tantôt brillant, tantôt amer. Je ne suis pas certain que la projection de Sarcelles fût pratiquée par un adepte. Si mon hypothèse est juste, il suffisait de posséder la poudre de projection et le modus operandi.

         Il est certain que Canseliet ne parvint jamais à l’adeptat. Sa frustration transpire au travers de ses écrits. C’est à l’aune de celle-ci qu’il forgea un adepte hors du commun. Car pour finir, ce surhomme est très éclectique. Il pratique le lanternois comme Grasset d’Orcet, la chimie comme Pasteur et de Lapparent, la physique comme Jules Violle, la minéralogie comme Biot et de Lapparent, l’architecture comme Viollet le duc, la géologie comme de Lapparent. De quoi occuper plusieurs vies !

 

         Il est prouvé que Béranger Saunière pratiquait la fonte des métaux. Il fondait l’or des bijoux volés dans les tombes, mettait à part les pierres, qu’il renégociait ultérieurement à Lyon.

 

         L’importance de la place de l’Alchimie à RENNES LE CHÂTEAU est figurée par une gargouille qui tire la langue au portail de l’église, sous deux oiseaux blancs qui ornent le bas du pignon.

 

         La langue des oiseaux ! La cabale phonétique chère au Maître. Du grec « kaballès », le cheval de somme. Dite cabale qui porte « le poids considérable de la somme des connaissances antiques ». Fulcanelli cité par Bernard Roger, A la découverte de l’alchimie, éd. Dangles, deuxième édition.

         Cette langue joue sur les mots (to pun), héritage directe de l’héraldique, la science du blasonnement, qui permettait au héraut d’arme de déduire l’identité d’un chevalier, des éléments composant son écu.

L’art du « blason » était pratiqué par des peintres émailleurs. Ils utilisaient la langue gauloise (grecque ancien : phrygien, et latin ancien : ombrien) basée sur une structure consonante de mots en vers de huit syllabes terminées en L.

 

         « Le mystère des cathédrales » ou « les demeures philosophales » sont des vers en octosyllabes. Pour Grasset d’Orcet, « blasonner » revient à cacher, faire du galon, des bordures, c'est-à-dire, « angler ». Blason a pour étymologie « blaiser », du grec « blaîsos » qui veut dire « bègue ». Il donne des armoiries chantantes ou parlantes dont les partitions forment des à-peu-près phonétiques. (R.K.).

 

         « Blasonner », c’est bien L assoner.

 

         Les « pairs peintres anglés » ont adoptés la lanterne comme symbole. Ce sont des grinches habiles qui se signalaient par une « grosse boule de verre couverte par les cinq doigts de la main gauche en chef » : vrai grand che boule (les œuvres décryptées de Grasset d’Orcet, éd e-dite). Ils parlent le lanternois rabelaisien qui aveugle et égare. C’est l’art du grimoire, l’art royal.

 

         Rimer en L, c’est « rimailler ». Le L tourne dans la serrure. C’est le passe-partout, le « rossignol », dont l’homonyme volatil est le seul oiseau à chanter la nuit ! Ce passereau « jase » et rappelle le babillage des enfants…

 

         Pour Grasset d’Orcet, tous les langages se sont structurés à partir d’une ossature constituée par les consonnes. Les voyelles sont ornementales et permutantes. D’ailleurs, le blason français néglige les voyelles. Les I se confondent avec les J, les U (= gur, concave) avec les V (gon = convexe), les C avec les G (héritage de l’étrusque et du gaulois).

 

         Un écrit crypté est dit « tramé ». Cette chère trame dont Boudet situe l’origine à Sarzeau (anagramme d’au razès), dans la presqu’île de Rhuys en Bretagne.

 

         C’est dans le grotesque et l’obscénité qu’il faut chercher les affirmations les plus hardies. Car l’argot est avant tout, le mode d’expression des classes opprimées pour lesquelles les préoccupations majeures tournent autour de la survie, donc des besoins du corps. Par exemple, une référence aux latrines, évoque l’urine. Mais en latin, urine se dit « aurina » qui vient « d’aurum », l’or. En grec « ouron » et Ouranos désigne le ciel, l’eau des sages.

 

         Observation vérifiée dans la VLC d’Henri Boudet.

 

         Pour décrypter le message, plusieurs clés sont utiles :

  • Jouer avec les syllabes des mots : s’âme user, l’âme à tiers, comme un, un compris, au lit on dort …

  • Ne tenir compte que du son des lettres :

    • Par lecture littérale : l’OR est l’eau air,

    • En assemblant la sonorité des lettres d’un mot : rite > hérité E,

  • Retenir la symbolique de certaines lettres : le V est un vase, un contenant, le A est le commencement, le G, la Gnose, la connaissance, la naissance avec, le X, khi, symbolise la lumière, le P ou Rhô, l’amour…

  • Par « étymologie » recomposée, en mélangeant les langues, en particulier le latin et le grec archaïque, procédé « fulcanellien » s’il en est… : Compostelle > campo stella, le champ de l’étoile ou « compos stellae », le Maître de l’étoile. Le beaucéant, à l’origine, décrit par un bœuf et un couteau, « bou kainos », qui a donné boucan. C’est aussi le beau derrière, le beau cul (Luc), la belle lumière, la lune, qui restitue une lumière adoucie apte à permuter les formes (définition de l’alchimie par Fulcanelli),

  • Les anagrammes : l’âne timon est l’antimoine,

  • Par homonymie : un concierge est un « cloporte »,

  • En se servant de la hiéroglyphie (la forme, le sens, la correspondance avec un chiffre) des lettres : H = 8, l’infini. Le « glyphe » est l’art de la gravure en cachets,

  • En permutant les consonnes : le « loucherbem » est le jargon des bouchers. Raymond Roussel joue dessus dans ses métagrammes comme H. Boudet. Les billards deviennent les pillards,

  • Par lecture inversée pour la signification contraire : roma est le contraire d’amor.

  • En déchiffrant un rébus : O K, au cabaret. Un épi scié indique l’échoppe d’un épicier, un I vert : au grand hiver (R.K.).

 

         La littérature a fait la part belle au lanternois. Surtout celle de la fin XIX ème, début du XX ème siècle. Même H. Boudet s’y est mis. Dans le milieu parisien, certains auteurs comme Roussel, Jarry, Leblanc et Leroux furent de véritables galériens de la littérature, condamnés aux travaux forcés, enchaînés au banc de nage, sous le commandement d’un chef qui bat la mesure : l’adepte Fulcanelli. R.K.

 

         Leurs récits vont distiller des références aux ouvrages en gestation du Maître Etalon (ou étalon à platine), en faisant la part belle aux anagrammes et autres charades à tiroirs renvoyant à l’adepte, à ses travaux et à la symbolique alchimique.

 

         Ce cénacle en rappelle furieusement un autre : le Brouillard ou Société Angélique de l’imprimeur lyonnais Gryphe (gryphé en grec veut dire embrouillé) qui accueillit dans ses rangs des auteurs comme Rabelais, puis plus tard, Jules Verne, Georges Sand, Gérard de Nerval, mais aussi des peintres : Delacroix, Poussin, des architectes comme Mérimée et Viollet le duc et même un roi : François I.

         Revenons à Montmartre le soir et au groupe Fulcanelli !

 

         La chiourme est à l’œuvre. Et l’étymologie de chiourme d’après Richard Khaitzine est issue de l’italien « ciurma », du grec « keleusma » : le chant des rameurs. Le latin « celeuma » désigne « le cri de commandement du chef des rameurs qui règle la fréquence de nage » ! Pauvre Chéri-Bibi !

 

         Voici quelques exemples soulignés par R.K. :

  • Le concept de l’écu final, l’hippocampe ou cheval de mer qui orne la dernière page du mystère des cathédrales est une anagramme de Fulcanelli,

  • Une référence à la ficelle, implique le latin « funicella », autre anagramme,

  • Chéri-Bibi tente une évasion via un drain. Cela peut-être une canule en médecine, ce qui donne le rébus : file canule, donc…

  • Il déteste opérer lorsque la lune moucharde, il fuit la lune flic…

         Jusqu’à la formule magique de Raymond Roussel pour « mater » aux échecs, qui n’est pas sans évoquer le Maître : mettre le cavalier en position de cédille par rapport au fou. C est le symbole du carbone, de la note DO et de la mesure à quatre temps ou quatre compères : le roi noir est Gaston Leroux, le roi blanc est Maurice Leblanc justement, le Fou blanc est RR « himself ». Le cheval blanc est celui de l’Apocalypse, monté par le cavalier « Fidelis et Vérax », le fidèle et le véritable qui juge et qui combat justement, autrement dit le Maître étalon, Fulcanelli.

         Ça ne manque pas de panache !

 

         Tout comme la « boule à thé », athée, agnostique, à G, qui évoque le sceau des templiers d’après R.K.

         Revenons à nos Templiers justement.

         Une utilisation possible de l’heptagramme :

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         Sur cette carte, il est ancré sur Albedun (forteresse templière du Bézu, entre 1292 et 1307) et Campagne sur Aude. En fait, la présence templière est certaine à la ferme des Tipliés, au pied du château. Les autres sommets sont intrigants : Antugnac, Castel Nègre près d’Alet, Peyrolles, Rennes les bains, Ste Eugénie (au nord-ouest de St Julia de Bec).

         La Tour de Fa sert de hampe au fer de lance Antugnac, Campagne, RENNES LES BAINS. Les autres lieux mis en valeurs : le château de Quillan, le Carla, le point G, le Cardou, le Castillou, Roquetaillade.

Partie 2/3
π

Ma première visite à ND de Conques eut lieu un jour d’Assomption. Les chants résonnaient dans l’enceinte, créant un moment unique. Celui qui n’a pas la « Foy » à cet instant est fermé à toute forme d’évolution !

La cérémonie terminée, je déambulais dans l’église. J’arrivai à la croisée de transept et admirai, du dessous, la tour lanterne.

Les anges meublaient les angles.

 

L’octogone m’apparaissait dans toute sa splendeur lumineuse. Assemblage de deux carrés, posés à 45°, comme sur cette croix templière, le Beaucéant, bâtie par Pierre Dupuis : *le guide des Templiers, éditions Octogone

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         Et comme le hasard fait bien les choses, je reconstituais cette figure alors que je lisais le livre de Catherine Pierdat : « L’île sacrée ».

         Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant, à la faveur de son étude de l’église Notre Dame de Marceille, la description de la scène de la station I du chemin de croix, où l’on voit distinctement la croix, arborée sur la tête d’un des gardes de Caïphe.

 

         Le nombre 8 symbolise le Christ. C’est la huitième lettre de l’alphabet, H.

         Le Christ, XP, P4, crucifié avec trois ou quatre clous de fer sur la croix. L’inconstance de cette représentation m’a toujours interpellé ! D’un point de vue opératif, les proportions de matières premières sont : 9 parts de Stibine pour 4 parts de clous. Ecoutons Maître Flamel s’adresser à son neveu :

         «Aviseras en abord prendre l'aîné du prime (pour faire le régule ♕) fils enfant de Saturne qui n’est mie le vulgal 9 parts ♁, du sabre calybé du dieu guerrier 4 parts ♂. Fais iceux rougir en un creuset, quand sera rougi fondant jette les 9 de Saturne que je t'ai dit, dedans, lors celui-ci soudain mangera l'autre ♂ : nettoie bellement des ordures fécales venant à mont de la Saturnie avec salpêtre et tartre à quatre ou cinq reprises que sera bon quand verras un signe astral ★ dessus le régule en mode d'étoile. » 

         Dans la pratique, 4 clous fixent Jésus. Et le 9 est symbolique. Il est symbole de maîtrise. 9 pour le Sauveur et pour la stibine dont le nom vulgaire est l’antimoine ! Etonnant, non ? Un message lourd de signification !

 

         X, la croix ou le creuset. L’étymologie est la même : crucix.

         Et tout le problème qui se pose à l’artiste, est bien de faire descendre la croix dans le cercle.

         Catherine Pierdat a bien montré l’usage de cette mire dans la lecture des Bergers de Poussin.

 

         La Pierre est un sel* coloré qui a le pouvoir de rendre la matière transparente, la débarrasser de ses impuretés, la rendre subtile. Elle est comme un vitrail qui laisse passer la lumière (l’esprit, le mercure, ☿) filtrée par le support du verre (le corps, le sel, ⊖) et qui élève spirituellement le spectateur, par la grâce de l’image rehaussée de couleurs (le soufre, l’âme ).

         *(« Christal ». A ce stade, ce n’est plus un principe, mais une conséquence de l’union du soufre et du mercure. René Alleau cité par Bernard Roger).

         C’est ce qui rend nos églises sacrées. Elles sont faîtes de pierres taillées et de vitraux. De vitraux alchimiques qui filtraient la lumière pour ne laisser passer que la vibration et retenir la particule énergétique (photon), nuisible.

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         Et la première tâche qui attend l’artiste est la fabrication des différents agents de l’œuvre. A commencer par le Sel.

 

         Cette phase est comparée aux travaux d’Hercule tant elle est fastidieuse. Deux clefs de feu sont nécessaires pour ouvrir le coffre (arca en latin). Ce double feu est le feu secret des adeptes :       +        =

 

          , est issu de la terre et du travail des hommes, du travail de la vigne, c’est le tartre, le bouclier car il calme les ardeurs du deuxième sel. Il est tiré des tonneaux, « pithos » en grec, très proche phonétiquement de « pythô », qui veut dire putréfier.

          , le nitre, le feu du ciel, la foudre, la lance qui va ouvrir le ventre du dragon Stibine pour l’obliger à accueillir la gestation du trésor. Ce puissant esprit universel est tiré de la rosée, du grec « rhôsis » qui désigne la force. Il est comparé au « nostoc », du grec « nuktos », génitif de « nux », la nuit. Fulcanelli, cité par Bernard Roger.          Cette humidité nocturne est dénommé « Acier » par les Adeptes car il est attiré par l’aimant de la « Magnésie », la matière première qui sert d’intermédiaire entre le ciel et la terre. Et c’est la mission assignée au premier œuvre : fabriquer un filet (feu secret) ou Aimant capable d’attirer cet agent et de le retenir. Ils ont coutume de dire que « l’Acier est au ventre d’Ariès », car c’est à l’équinoxe de printemps que l’effet est à son maximum.

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         « Le propre du dissolvant est de provoquer la mort des métaux afin de permettre à l’opérateur d’en extraire les vertus ou les noyaux, en corporifiant les esprits et spiritualisant les corps. » B.R.

         Avec le Sel, on fabrique l’émeraude, le premier verre, vert pour le coup, la clé qui permet de faire monter la + du       dans le sel ⊖ après avoir pris soin de le purifier pour le débarrasser de son feu excessif. En grec, vert se dit « khlôros », assemblage du Khi et du Rhô, reproduisant le Chrisme donc le Christ. « C’est la couleur verte que reçoit de l’esprit universel, le verre qui est la fin de la cendre ». Salomon Trismosin cité par B.R.

 

         A la fin du premier œuvre, ou séparation, cette émeraude brille au front de Lucifer, elle surnage à la surface du bain comme Vénus ♀ émergeant de l’écume de la mer, portée par la coquille St Jacques*, coquille encore appelée « mérelle » ou mère d’Elle. Cette référence est un secret bien gardé car Vénus** ne peut s’épanouir que si elle est piquée par la flèche de l’amour et ce n’est pas de Cupidon dont elle est amoureuse mais de son propre frère Mars ♂ (Fe), qui a fourni les instruments de la crucifixion. « C’est à ce métal qu’est dévolu le rôle de projeter le feu du ciel au sein des eaux bourbeuses de la matière appelée Aimant ou Magnésie ». B.R.

         Voici tous les ingrédients pour forger l’émeraude, le lion vert, le Vitriol, appelé aussi Vent, qui se manifeste à la troisième purification :

 

         + ♀ + ♂ =

         * La naissance de Vénus de Botticelli.

         **(le cuivre se dit « kypros » en grec. Ce terme est proche de « kopros », la putréfaction).

 

         La clé a fait jouer le pêne de la serrure…

         A chaque tour de clé, le soufre et le mercure s’amalgame.

 

         Mais ne brulons pas les étapes.

 

         Après le Sel, il faut se munir d’une matrice. En l’occurrence d’un métaloïde, aux propriétés physiques et chimiques intermédiaires entre les métaux et les non-métaux.

 

         J’aime bien le symbole spagirique de la terre, le globe crucifère (♁) car il met en scène la nourrice de l’œuvre, la matière première ou sujet des Sages, l’ennemi des métaux puisqu’il les détruit et les dévore : l’antimoine, d’où l’on tire l’Alkaest et qui va accueillir la gestation de l’enfant roi, du « christ » ou « crist(al) ». En fait l’♁ les escamote tel un magicien et permet l’émergence du     et l’absorption du ☿.

         C’est en son ventre que tout se passe.

 

         C’est un peu le vaisseau de l’œuvre, le navire des Argonautes.

         La nourrice rejette des fèces que l’on remise précieusement car elles fourniront la couronne du roi, le , le fixe. Le Mercure porte en lui, le Soufre, l’embryon de la Pierre, la semence ou noyau métallique. « Cabalistiquement c’est la mère de cœur mais aussi la « mer-ky-r », la « mer-X-er », la mère du rayon qui se lève ». B.R.

 

         Cette reine est pleine d’esprit astral, car elle a été purifiée. Le travail a fait subir à notre matière une succession de dilutions, fontes, « Solve » et de rétractations, refroidissements, coagulation, qui ont eu pour effet de fixer, à chaque cycle, une fraction d’influx astral, le mercure, ☿, le volatil, un peu comme une respiration qui à chaque cycle « inspir-expir » retient l’oxygène ou la mer qui à chaque flux-reflux laisse de l’écume sur la plage. « A l’issue de la séparation, naît la fontaine des philosophes, le lait de vierge (le beurre de Stibium de Basile Valentin), leur mercure ou mercure universel, du triple choc infligé au rocher nommé « magnésie » par cet agent d’origine sidérale que Philalèthe appelle acier magique ». Ce dissolvant universel ou mercure commun, le serviteur, est représenté par un serpent, « ophis » en grec, proche de « opsis », l’apparition. B.R.

 

         Ainsi par le travail « Solve-Coagula » se réalise l’axiome alchimique : « volatiliser le fixe et fixer le volatil », c.à.d.      monte et ☿ descend, « fac fixum volatile » et vice versa. Cette maxime annonce la conversion des éléments, qui se produit au deuxième œuvre où l’agent devient le patient et le patient, l’agent. « Faire que ce qui est dessous soit dessus ».

 

         Au second œuvre se réalise le mariage alchimique du Roi et de la Reine, du soleil et de la lune. Ainsi s’acquiert le mercure double ou philosophique, le Rebis, la chose double, véritable matière première de la pierre philosophale. C’est la « conjonction ».

 

         La réussite de l’opération dépend d’une astuce : « Le Trinch » de Rabelais, TR INQ en hébreux, la loi de succion ou d’attraction universelle. « L’Artifex in opere » de Fulcanelli, le « secretum secretorum ».

         Elle consiste à réaliser une brasque dans le creuset avec la terre adamique qui provient de l’exposition à la lune du « Caput mortuum », puis, de donner à boire à la terre la juste quantité d’eau mercurielle qu’elle peut absorber.

         « Stratum super stratum » selon Eugène Canseliet. Le RER de l’hotel Lallemant à Bourges.

         Une fois la terre rassasiée d’eau, il est temps de faire voler les Aigles, au nombre de sept. Les « laveures » de Nicolas Flamel. « Pendant l’imbibition réincrudatrice, le principe coagulant, ce vert indispensable, s’est profondément métamorphosé grâce au pouvoir fluidifiant du mercure qui meurt en donnant son sang. Le nouvel agent qui naîtra des écrémages successifs du bain, s’il conserve la qualité ignée de sa première forme, ne garde toutefois de ses parents que ce que la semence véhicule par rapport à l’être qui l’émet, tant en quantité qu’en qualité ». (Johan Dreue, Théorie alchimique de la fin du monde, éd. Lux in arcana).

 

         « Après chaque aigle, le praticien recueille une partie du tout. Au cours de ce processus, le Soufre du fer est extrait pour l’unir au mercure. Une sorte d’ascension-sublimation du substrat qui a pris naissance au sein du mercure igné, sous la protection de la couche saline. Sur les sept, deux doivent être distingués, le début et la fin, où il faut redoubler de précautions ». (Id.).

         Le Soufre vient à la rencontre du Mercure.

         De leur union nait l’enfant roi, le dauphin, la fève de la galette, la rémore. « Cette coagulation se fait en forme de crème de lait comme une pierre subtile nageant sur les eaux ». Eyrénée Philalèthe (George Starkey, médecin anglais) cité par B.R. Cette écume est figurée par une fleur à six pétales sur la sixième planche du Mutus Liber. Elle se cueille de façon identique à la fleur de sel. Le sel des sages, l’eau pontique, qui ne mouille pas les mains.

 

         Le mot rémora vient du latin « remoror », retarder. Le poisson « échénéus » ou hérisson de mer. « A cause de sa structure radiaire, cet animal appartient à la catégorie de l’étoile de mer et de la méduse ».

         Le sabot, le galet, a pour racine gal, la pierre. En latin « gallus », en grec « galé », le chat, et « gala », le lait. Le grec « kalathôs » désigne la corbeille tressée qui rappelle le dessin tracé sur la galette, le filet avec lequel on attrape le dauphin, le Regulus ou petit roi.

 

         « C’est un corps minuscule, — eu égard au volume de la masse d’où il provient, — ayant l’apparence extérieure d’une lentille biconvexe, souvent circulaire, parfois elliptique. D’aspect terreux plutôt métallique, ce bouton léger, infusible mais très soluble, dur, cassant, friable, noir sur une face, blanchâtre sur l’autre, violet dans sa cassure, a reçu des noms divers et relatifs à sa forme, à sa coloration ou à certaines particularités chimiques. C’est lui le prototype secret du baigneur populaire de la galette des rois, la fève (noir bleuâtre), le sabot; c’est aussi le cocon (Bombucion) et son ver, dont le nom grec, Bombix, qui ressemble tant à celui de sabot, a pour racine Bombon, exprimant, précisément, le bruit d’une toupie en rotation ; c’est encore le petit poisson noirâtre appelé chabot, d’où Perrault a tiré son Chat botté, le fameux marquis de Carabas (de Kara, tête, et Basileus, roi) des légendes hermétiques chères à notre jeunesse et réunies sous le titre de Contes de ma mère l’Oie ; c’est, enfin, le basilic de la fable, — Basilicon, — notre régule (regulus, petit roi) ou roitelet (Basiliscon), la pantoufle de vair (parce qu’elle est blanche et grise) de l’humble Cendrillon, la sole, poisson plat dont chaque face est différemment colorée et dont le nom se rapporte au soleil (lat. sol, solis), etc. Dans le langage oral des Adeptes, cependant, ce corps n’est guère désigné autrement que par le terme de violette, première fleur que le sage voit naître et s’épanouir, au printemps de l’Œuvre, transformant en une couleur nouvelle la verdure de son parterre… »

 

         « Cyrano Bergerac met en scène deux êtres fantastiques, figurant les principes Soufre et Mercure, issus des quatre éléments primaires : la Salamandre sulfureuse, qui se plaît au milieu des flammes, symbolise l’air et le feu dont le soufre possède la sécheresse et l’ardeur ignée, et la Remore (aujourd’hui le Rémora), champion mercuriel, héritier de la terre et de l’eau par ses qualités froides et humides. Ces noms sont choisis tout exprès et ne doivent rien au caprice ni à la fantaisie. Salamandra, en grec, apparaît formé de sal, anagramme de als, sel, et de mandra, étable ; c’est le sel d’étable, le sel d’urine des nitrières artificielles, le salpêtre des vieux spagyristes, — sal petri, sel de pierre, — qu’ils désignaient encore sous l’épithète de Dragon.

         Remore, en grec échenéus, est ce fameux poisson qui passait pour arrêter (selon certains) ou diriger (selon d’autres) les vaisseaux naviguant sur les mers boréales, soumises à l’influence de l’Etoile du nord. C’est l’échénéis dont parle le Cosmopolite, le dauphin royal que les personnages du Mutus Liber s’évertuent à capturer, celui que représente le poêle alchimique de P.-F. Pfau, au musée de Winterthur (canton de Zurich, Suisse), le même qui accompagne et pilote, sur le bas-relief ornant la fontaine du Vertbois, le navire chargé d’une énorme pierre taillée.

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         L’échénéis, c’est le pilote de l’onde vive, notre mercure, l’ami fidèle de l’alchimiste, celui qui doit absorber le feu secret, l’énergie ignée de la salamandre, et, enfin, demeurer stable, permanent, toujours victorieux sous la sauvegarde et avec la protection de son maître. Ces deux principes, de nature et de tendances contraires, de complexion opposée, manifestent l’un pour l’autre une antipathie, une aversion irréductible. Mis en présence, ils s’attaquent furieusement, se défendent avec âpreté, et le combat sans trêve ni merci, ne cesse que par la mort d’un des antagonistes ». Fulcanelli, les Demeures Philosophales.

 

         Désormais, il convient de consolider le dauphin, de l’aider à grandir en le nourrissant de son lait maternel.

 

         C’est la mission du troisième œuvre, ou rubéfaction. L’artiste fortifie le baigneur en le nourrissant de mercure philosophique si bien qu’il ne fait plus qu’un avec lui : la Pierre. Eugène Canseliet dans son Alchimie expliquée sur les textes classiques, édition Pauvert donne le modus operandi : « l’œuf des philosophes est constitué des deux résultats qui ont été réservés à l’issue des deux premiers œuvres. D’un côté, le beau sel obtenu du caput grâce à l’agent de liquation ; de l’autre, le bouton de retour ou rémora. »

 

         Et d’ajouter : « Fulcanelli alla plus avant dans ses confidences sur le vaisseau de nature… il est l’œuf philosophique en même temps que le lion vert (leon pher, le lion sauvage et féroce), constitué des deux sels. L’un vient du caput mortuum, l’autre de la vitreuse provision ».

 

         Alors commence la semaine philosophique ou « hebdomas hebdomadum » qui voit croître le régime de température proportionnellement au poids du vase, judicieusement mesuré quantitativement* et qualitativement. Au cours de la cuisson, la matière émet des sifflements repérables sur la portée musicienne. Dans l’expérience rapportée par Eugène Canseliet : son rémore pesait 415 cg et son vaisseau de nature 160,55 g. Le vase de l’Art (creusets) pesait quant à lui 148,9 g. Le poids initial de l’œuf était donc de 313,6g. Le détail de l’expérience est expliqué par Atorène dans « le laboratoire alchimique chez Guy Trédaniel, éd. De la Maisnie.

 

         A la note Ré, il passait à 333,65g et 440,6 à la note Si.

 

         Les couleurs de l’œuvre sont supposées car le vase est clos, enfoui dans l’Athanor et fait l’objet du plus grand soin de stabilité. En fait, les couleurs évoquées sont celles attribuées de façon tutélaire aux planètes : le noir à Saturne, le bleu à Jupiter, le multicolore à Mercure, le vert à Vénus, le blanc à la Lune, le rouge à Mars et l’or au Soleil.

         *Cette phase de l’œuvre, en voie sèche, requiert une surveillance attentive de la température, qui ne doit ni faiblir ni forcir et qui se fait bien en deçà des températures de fusion du 1 er œuvre. L’œuf cuit une semaine, jour et nuit sans interruption. C’est le feu de roue. N’oublions pas que la mesure des hautes températures fut l’une des grandes préoccupations du Maître dans sa vie civile de scientifique. La grande coction se fait entre 300 et 500°C (Ré à 340° et Si à 500°). La température est surveillée à la canne pyrométrique, à demeure qui ne doit pas gêner l’œuf.

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         Le troisième œuvre réalise la quadrature du cercle en transformant l’énergie, le feu, en matière, en masse et fait de l’Adepte, un démiurge, l’équivalent de Lucifer.

 

         « Lorsque l’énergie condensée dans le Mercure philosophique est libérée, une brèche est ouverte, le Feu devenant agissant à travers le Mercure modifie la constitution ordinaire des corps, les propriétés de la matière changent radicalement et la constitution atomique cesse d’avoir un sens. La matière subit un vieillissement accéléré, puis un effondrement de sa structure habituelle.          La cohésion due à l’inertie de la matière prisonnière de l’espace-temps est vaincue ». (Johan Dreue, Théorie alchimique de la fin du monde, éd. Lux in arcana).

 

         Une grande similitude existe avec l’art du vitrail.

         Le verre est fabriqué avec du sable dont on abaisse le point de fusion au moyen d’un sel, souvent du natron (Na2CO3 ou carbonate de sodium). Pour colorer le verre, on lui adjoint un oxyde métallique et là s’opère la magie des couleurs car la couleur naturelle du minerai ne permet pas de prévoir, à priori, la teinte du verre obtenu.

         Ainsi de l’antimoine gris donne un verre jaune, du cuivre donne du bleu, de la pyrite de cuivre et de fer, jaune, donne du rouge et du manganèse donne du très beau noir !

 

         L’obtention de ces pigments provenait d’ailleurs souvent de procédé alchimique, c’est la raison pour laquelle on ne retrouve plus le secret de fabrication du bleu de Chartres.

         Des cailloux blancs ont malgré tout été semés pour remonter la piste. En particulier dans les contes populaires et autres récits cryptés par la langue des oiseaux qui permet de voiler les vérités sous la forme d’un verbiage hermétique.

 

         « Les contes merveilleux présentent un double aspect, lier un récit attrayant, cohérent et des acteurs, des lieux, des circonstances étranges afin d’engager les esprits les plus curieux à chercher une réalité cachée ». Bernard Roger.

 

         « Hermès tique ». Hermès, ☿, le messager des Dieux. Hermès est censé avoir inventé le procédé de fabrication du feu par frottement et le concept de poids et mesures nécessaire à son activité de Dieu du commerce.

 

         « R met I en queue ».

         En serpent qui se mord la queue, l’ouroboros.

         « I », la colonne, est le lien entre le haut et le bas : « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas comme ce qui est en haut pour exprimer les miracles d’une seule chose » nous dit la table d’émeraude d’Hermès trismégiste, le trois fois grand car il faut trois multiplications (reprendre trois fois la rubéfaction) pour obtenir la pierre.

 

         « Le soleil en est le père, la lune, la mère, le vent l’a porté dans son ventre… ». Allusion au fait que la fève naît lors de la rencontre du soufre montant et du mercure descendant dans la phase dite des Aigles.

         C’est un langage, entendre langue âgée, une légende, des oiseaux, oies eaux, une eau volante, ruisselante car ru scellante : c’est dans la mer mercurielle que se fait le mariage alchimique. Cette mer nous entraîne, à la suite des Argonautes, à la conquête de la toison d’or, du trésor (très or) de Vénus (Cypris, Cu). Celle-ci se cache en Colchide après avoir consommé les fruits de son amour inavouable. Ce trésor n’est autre que la Pierre, la ΠR, Π air(e), sphère des origines, le paradis perdu*. (Patrick Burensteinas).

 

         Le vitrail n’est-ce pas la vie treille, la vigne qui nous enivre, nous enchante en replaçant le chant, AEIOU, à l’intérieur du microcosme. Le vitrail filtre la lumière, Lux mi air, particule semi matérielle, point de jonction entre le monde d’en haut et celui d’en bas. Des voyelles auxquelles Rimbaud associe des couleurs : A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert…

         Notre vaisseau c’est l’antimoine, l’Ane timon qui fait danser les Alchimistes. C’est la monture du fou de l’œuvre c.à.d. du cavalier qui tient un compas dans la main droite et un miroir dans la gauche. C’est l’âne d’or d’Apulée qui porte le berceau de Dionysos. Il est lié à Saturne, le maître du temps, ou des temps puisque c’est cette altération dans la sphère originelle qui est responsable de la création. L’âne, c’est aussi et enfin le moyen de locomotion du pauvre, le vaisseau du désert.

 

         La référence Haute Science locale est sans conteste ND de Marceille. Elle s’est rappelée à mon bon souvenir à l’automne 2020. Une même information me fut révélée, alors, par deux bouches différentes, signe de son importance.

 

         De la part de Debowska, au sujet d’un film sur les souterrains du Cardou, la réalisatrice me révéla que les lieux décrits font parfois échos à d’autres sites occultés. En l’occurrence, dans ce film, la réalisation nous explique que le Cardou renvoie au monastère de Carol sur la commune du Baulou en Ariège.

 

         Puis ce fut au tour de Gino Sandri de m’inciter à m’intéresser à l’énigme du Verdon et à l’ile des Veilleurs d’Alfred Weysen. Pour lui, certains mythes castel rennais, en particulier le temple sacré souterrain, se trouvaient ailleurs.

 

         Pour moi rien ne remplace le mythique Cardou et pour reprendre la démonstration d’Edgard Alan Poe, les plus grands secrets ne sont jamais mieux gardés que lorsqu’ils sont exposés aux yeux de tous !

         Concernant l’ile des Veilleurs, j’avoue ne pas avoir été convaincu par la démarche d’Alfred Weysen. Malgré tout, son livre exposait différentes idées dignes d’intérêt. En particulier, le tableau du St Augustin de Valcros qui me rappelait furieusement le St Antoine de ND de Marceille à Limoux.

 

         L’analyse aux rayons X du tableau de Valcros révéla 300 inscriptions en latin, invisibles à l'œil nu. Pour Weysen, le tableau contenait un message. Parmi ces inscriptions, il est écrit dans le cœur flamboyant le mot "Véritas".

 

         Alfred Weysen, avance qu’il s’agit d’une représentation de St Célestin et que les contours de la scène délimitent un schéma de la cartographie du Verdon.

 

         La crosse épiscopale et le cœur flamboyant sont des attributs classiques de St Augustin qui eut le « privilège » d’assister au sac de Rome en 410 par Alaric 1 er. « Il fut le plus vif opposant de la doctrine de Pélage, ancien moine breton à laquelle s’associait Julianus d’Eclanes et Celestius. Cette hérésie niait la divinité du Christ, affirmait la non virginité d’une Vierge humanisée et prônait le libre arbitre, source évidente de certaines idées libertaires et franc-maçonnes, s’affirmant dans le culte de Ste Anne, plus abstrait que celui de Ste Marie, plus traditionnel aussi dans le sens de chaînon avec la tradition religieuse antique. Culte de Ste Anne, symbole essentiel des Templiers. »

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         Ces noms d’hérétiques apparaissent sur les épais volumes aux pieds du lutrin de droite. Alfred Weysen imagine sur le bord du siège le profil d’une Sophia gnostique ou d’un Sphinx. Ils contemplent, sur un fond noir, une bêche soulevant la dalle d’une crypte, gardée par le serpent vert de la Gnose.

 

         De l’exposé d’Alfred Weysen, je retiens deux notions qui font échos à l’énigme de Rennes le château :

 

  • La maison du pain chère à H Boudet : « Les pains marqués d’une croix sont consacrés dans les Mystères de Mithra. Mais le pain évoque aussi la maison du Pain, Beith Lehem ou Bethléem, la résidence de Boaz et Ruth, la Moabite. »

  • Le symbolisme de la chevelure : « Le cœur flamboyant se termine visiblement par une chevelure de flammes, symbole de la lumière et du feu. Toutes les Déesses, tous les personnages de la Mythologie à la chevelure longue et abondante sont toujours des personnages liés à un culte du feu et de la lumière, liés à la royauté en Gaule préromaine. La crinière en ancien grec se dit « Chaité », mot qui se rapproche curieusement de « Keithen » qui signifie « là » et « il est déposé là ». Le grand trésor du Temple se trouverait-il dans la chevelure ? ». Rappelons-nous de l’astronomie liée aux bergers d’Arcadie. La chevelure d’Ariane est ceinte de la couronne Boréale située entre le bouvier et Hercule, sous la tête du Serpent. On dit aussi, que ce sont les cheveux de cette princesse, que l'on voit près de la queue du Lion. 

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         Venons-en au tableau de NDM. Son étude complète est lisible sur le site de JP Garcia, Rennes le château archives .com.

 

         En résumé, ce tableau de Saint Antoine était probablement à la base une Tentation de Saint Antoine, école Teniers d’Anvers. Il aurait été transformé en Saint Augustin vers 1670 par Ambroise Frédeau sur les ordres de Mgr Fouquet, frère du célèbre Nicolas Fouquet, pour y coder l’entrée de la cache secrète du Sanctuaire de NDM. La mixité St Antoine / St Augustin évoque les tentations, le sac de Rome de 410 ap JC, la lumière ou la musique céleste face au tableau c à d indiquent la chaire et le clocher.

         Puis il redevient un simple Saint Antoine vers 1860 par Gasc qui ne voulait pas laisser à la vue de tous un Saint Augustin bien trop explicite…

 

         Mais pourquoi noircit-il le coin supérieur droit ?

 

         D’après ce dernier :

 

  • Le St Antoine a été réalisé par un artiste : « Il en est un (tableau) qui ne doit pas être passé sous silence : il représente l'ermite Saint Antoine dans une grotte éclairée par une lampe et par un rayon de la lune ; il est d'un effet saisissant. La hardiesse du coloris et la fermeté du dessin décèlent un grand maître ». (Extrait Opuscule de Gasc, première édition 1859, p56).

  • Puis, il écoute de la musique céleste, qui ne peut provenir que du clocher dans une église (JP Garcia) : « Ce tableau du frère Ambroise Frédeau représentant un moine de l'ordre de Saint

Antoine de Viennois, qui, au milieu de la nuit, paraît écouter un concert céleste : tableau appendu dans l'église en 1684, probablement un ex voto de ce religieux ou de sa communauté qui possédait un fief dans le territoire de Limoux. » (Extrait Opuscule de Gasc, seconde édition 1864, "Notice sur le pèlerinage de ND de Marceille" page 27).

  • Et : « La chaire, pratiquée dans le mur comme une lanterne des anciens palais de justice" (Extrait Opuscule de Gasc, troisième édition 1876, p26).

         D’après JP Garcia, si on rapproche ce dernier extrait de Gasc avec un extrait de la page 98 de la VLC de Boudet ayant trait à St Augustin (« ... Saint Augustin méritait certainement le nom d'Aigle des assemblées, qu'on lui a donné avec justice et bonheur   hawk (hâuk), faucon,   hustings (heusstings), salle d'assemblée. »), un mot commun apparaît, le mot "justice" qui se retrouve associé à "la chaire". Et la chaire au clocher à NDM. Car sous la chaire se trouve une ancienne crypte qui servit de dépôt trésoraire, dans lequel puisa Mgr Fouquet pour apaiser Louis XIV, puis Henri Gasc pour rénover NDM.

 

         Voici donc ce que Gasc et Boudet voulaient nous indiquer : la chaire. Il faut d'ailleurs souligner que deux indices viennent confirmer cet endroit :

  • Le tableau de Saint Antoine est placé exactement en face de la chaire.

  • Du clocher part un escalier à vis rejoignant la chaire.

         Sauf qu’en 1830, une gravure représentant NDM donne un autre indice. St Antoine semble plutôt craindre un dragon ailé à la Jacques Callot (indice de JP Garcia) digne des tristes heures de la guerre de trente ans :

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         Un dragon en lieu et place de l’inspiration céleste associée à Dieu a de quoi surprendre sauf pour des Pélagiens ou des hérésiarques. Serait-ce à dire que l’église de Pierre censée incarner la Vérité est démoniaque ?

 

         Par ailleurs, n’étant pas convaincu par le site varois, je me suis demandé si cette piste ne pouvait pas mener par effet miroir vers une autre région et pourquoi pas justifier le précepte de départ.

 

         Je me suis alors demandé quel lien pouvait agir. Je me suis souvenu de vacances passées dans la région du Verdon où j’avais été impressionné par le village de Moustiers Ste Marie à la sortie des gorges du Verdon.

         Et si c’était Marie le lien ? Ou les Maries ?

 

         J’ai alors cherché le miroir de Moustiers Ste Marie par rapport aux Saintes Maries de la mer. Je suis alors tombé dans la région de Limoux sur le site d’une ancienne abbaye cistercienne : Ste Marie de Rieunette.

         Les Maries et les Antoines Augustins semblaient nous vouloir du bien !

         Cette démonstration en vaut bien une autre !

         Malgré tout, merci Alfred. Son analyse est pertinente et transposable.

         Parmi les sentences qu’il décode et de haut en bas :

  • Au sujet de la mère de St Bernard de Clairvaux, Dame Aleth de Montbard, il fait le lien entre ce nom et le mot grec « Alethéia » qui signifie Vérité,

  • L’auréole de St Augustin : « De arca opus aroan » : l’arche d’Araon ou d’Ouranos,

  • Le cœur flamboyant est relié à la chevelure étudiée plus haut,

  • Sur la bible est écrit « Malras, La Digne » ou l’indigne …

  • Son calame est souligné par « la via me pèse », où la voie évoquée est associée à la transhumance des petits ruminants,

  • Sous l’aisselle gauche : « Devée », la porte d’entrée interdite du paradis dans le roman de la rose,

  • Dans le voilage qui couvre le bras gauche, il voit un Phénix et « le Pain »,

  • Sur la dentelle du poignet gauche : « Aéria », évoque une cité perdue de Provence ou la déesse Héra, ou encore l’ancien nom sacré pour désigner l’Egypte, la Crète ou l’Ethiopie,

  • Le bras droit porte « Ampo ou Ambo ». Pour Alfred, Ambon renvoie à « la chaire de Vérité en forme de pont surplombant la nef » et « Amba » désigne la rive en gaulois,

  • La ceinture porte « Daîsse », Dais en grec désigne la torche. Il est amusant de se rappeler que le méridien ceinture en MTC se dit « Dai Mai ».

  • Dans les plis de la robe sur la jambe droite, Alfred Weysen voit le mot grec « Olên » (que l’on retrouvera plus tard au sujet des messages cryptés rédigés par les prêtres du Razès), le bras de Latone, mère de l’Apollon « Kératon » de Délos (l’ile florissante symbole du rebis en alchimie …),

  • La cuisse est « méros » en grec,

  • Enfin, la jambe évoque le tibia, « Kerkis » en grec mais renvoie aussi à la Pierre levée symbole de la Déesse Mère.

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         Et nous que voyons-nous ?

  • L’abbaye de Rieunette qui nous a guidé jusqu’ici apparait dans la bibliothèque derrière le Saint Homme.

  • NDM est dans la flamme du cœur flamboyant. Son aura inonde l’abbaye de St Polycarpe et toute cette région du Haut Razès.

  • Sur le livre d’Heures de St Augustin on lit « Montjoi ».

  • Sa ceinture mène de Terroles à Alet-les-bains, Véraza marque son nombril. Son coude droit s’appuie sur l’abbaye Notre Dame d’Alet.

  • Son pubis couvre Coustaussa et Rennes le château.

  • Sophia admire l’Aude à Quillan.

  • Et enfin, le bras de Latone couvre la région Est du Cromleck de la VLC, de Serres à Puilaurens en passant par le Cardou, Soulane, Goundhill, la Blanque entre Bugarach et La Vialasse, le col de St Louis Parahou.

         De nombreux auteurs ont attribués à la décoration de ND de Marceille des blasons alchimique. Mais ils devraient, en premier lieu, penser à la Vierge. Une Vierge originelle qui porte en elle tous les espoirs du Monde. Une Vierge des origines donc une Vierge Noire qui rappelle furieusement la Reine d’en bas, Isis. L’ABS dénomma d’ailleurs la statue de Marie dans le chœur de l’église de RLC : Vierge mère.

 

         La décoration, voulue par Gaudéric Mèche, illustre un long poème qui vante les mérites de l’Immaculée Conception. Concept que j’expose dans mon précèdent livre : « De l’Emeraude au Rubis », éditions de Massane :

         « Parmi des nuages bleuâtres, Dieu siège, une tiare à triple couronne sur la tête. Il porte un manteau de brocart retenu par un fermail de riche orfèvre. Quatre séraphins, deux anges jouent de la flûte, de l’orgue portatif à tuyaux, deux anges jouent de la trompette. Sur un ciel d’azur en gloire, belle, fière, grave dans sa raideur, une robe plate à corsage dont la guimpe est fermée sur la poitrine par un collier : Marie. Sa jupe est en étoffe de brocart, ornée d’un large galon broché d’or, une grande chaîne à maillons de gourmette au cou. 

         Dieu le père trône en chef du tableau, un globe crucifère dans la main gauche ».

         Il surplombe un phylactère où est inscrit :

 

         « tota pulchra es amica mea, et macula non est in te », c’est-à-dire : tu es belle mon amie et rien en toi n’est souillé ».

         A l’origine, c’est un thème tiré du Cantique des Cantiques, un long poème lyrique que Salomon adresse à la Reine de Saba, la sulamite, la Noire, que l’on doit traduire, dans les règles de l’Art :

         « Tu es noire mais belle mon amie et rien en toi n’est souillé ». La matière arrivée à la couleur noire est la plus sûre étape du succès.

 

         Bien que je sois beaucoup moins calé que mon ami Alfredo en kabbale, je sais que le Heth hébraïque désigne la sphère Tiphereth et symbolise la lame justice du tarot de Marseille. Un glaive et une balance pour attribut.

 

         Elle suit le chariot et précède l’ermite. Nous sommes en pleine mystique castel rennaise !

 

         La graphie hébraïque donne à Heth, la forme du nombre Π et dans la logique boudetienne, l’allure d’un dolmen.

 

         Celui de la légende.

Partie 3/3
L’ermite

Le nombre 9 est un 6 inversé.

 

Logique puisque le 6 est le symbole de la Pâque et du passage.

 

Au 9, l’Ermite est un initié.

 

 

 

Combiné au 7, il compte le nombre de cases du jeu de l’oie, ou de Loi. L’amère loi car l’initiation ne va pas sans quelque mort.

 

La mort, qui ne vaut que par l’amor.

 

La figure est un ennéagone. L’ennéagramme, quant à lui, distingue neuf types de personnalités différentes. Aucunes ne sont rédhibitoires.

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         Il faut faire avec ses armes.

 

         Savoir, oser, vouloir, se taire.

 

         Le plus dur est de s’affranchir des pouvoirs terrestres. Ce n’est pas Béranger Saunière qui le niera, lui qui est mort d’avoir approché de trop près un certain secret. Secret qu’il avait soutiré à ce pauvre Boudet au point de le faire mourir (La veille de sa mort, deux visiteurs se sont présentés à la porte de sa retraite, une bouteille de bon vin à la main. Le lendemain, Boudet décédait dans d’horribles souffrances).

 

         Béranger Saunière avait fini par établir une cartographie de la cache, qui a le double avantage de dessiner, également, les souterrains sous l’église Marie Madeleine. Pour cela, amusez-vous à placer l’étiquette de titre sur le reposoir*… (Voir annexes). Cette superposition rend cohérents les ressentis d’Albert Fagioli. L’autre utilisation consiste à faire coïncider le Golgotha de la maquette avec celui du terrain (le mont du crâne apanage des Blanchefort).

 

         L’Ermite est assurément le Messie spirituel. Il a suivi l’ouroboros, bouclé le cercle et trouvé le centre. Le seul utile, le sien.

         Au-delà, il faut remonter les cieux sans s’arrêter ni se retourner dans le pas sage sous peine de recommencer un cycle.

 

         Et atteindre l’endroit où siège l’amour inconditionnel.

 

         C’est en cela que la VLC nous entretient de la résurrection.

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Pour lire la suite, cliquez sur : 10, 11, 12, pommes bleues

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