4, 5, 6, cueillir des cerises...
Etat des indices fournis avec parcimonie et par degrés, des manuscrits et des pierres gravées.
Partie 1/3
Des pièces à conviction...
D’après Henri Buthion, l’ABS aurait découvert dans le pilier « wisigoth » lors de la réfection de l’autel, une capsa contenant :
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Un plan,
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Une généalogie de Sigebert IV signée par la reine Blanche de Castille. Ce qui aurait incité Saunière à faire surmonter le tabernacle de l’autel d’un jeu de tours reproduisant le sceau de cette reine,
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Deux manuscrits :
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A cela s’ajoute la stèle et la dalle de la tombe factice de Marie de Négri d'Ables, dernière Marquise de Blanchefort décédée le 17/01/1781 : dalle du beau M
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La dalle de Coumesourde :
Tous ces éléments feront l'objet d'études approfondies.
Ce qui m’intéresse pour l’instant :
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Le petit manuscrit est tiré du Nouveau Testament, Codex Bezae p186 : Mathieu XII, 1-8 / Marc V 23-28, Luc VI 1-5, en ½ oncial :
« Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains ».
D’après la légende, il permit d'accéder à la cache devant l’autel (le blé d’après Boudet était remisé dans un grenier souterrain (le kaïrolo) révélé par un mégalithe (dolmen - autel) chez les celtes). Dans cette cachette, l’abbé Bigou, (qui a entendu la Marquise de Blanchefort dans sa dernière confession. Il aurait construit le texte de la stèle, puis prélevé aux Pontils la dalle « Et in arcadia ego » pour recouvrir sa sépulture) mit à l’abri des valeurs que lui avait confié le dernier évêque d’Alet, Charles de la Cropte de Chantérac, lors de leur exile commun en Espagne après la révolution française.
Ce manuscrit cache un certain nombre d’informations.
On se rend compte que la construction du texte n’est pas aussi naïve qu’il n’y paraît. La figure d’introduction du texte qui mime une lettrine, permet d’ancrer la figure. Cet ancrage est confirmé par la position des + ainsi que par l’alignement des lettres. Certaines lettres sont mises en valeur. Je pense que ce manuscrit n’a pas fini de livrer ses secrets !
A suivre …
Personnellement je pense que c’est plus le document découvert dans le balustre par le carillonneur : « Si donc tu apportes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi … », qui aida BS dans ses recherches.
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Le grand manuscrit évoque l’évangile de Jean et le lavement de pieds chez Lazare de Béthanie, par Marie Madeleine. Son texte diffère de celui de la Vulgate.
Sommairement, la stèle surprend par la disposition et la composition du texte, qu’elle porte et qui incluent des incongruités, comme le O au lieu du C, parmi les lettres de l'année du décès, ou des césures peu flatteuses comme ce mot de "catin" (la cavité en patois local). Pour le chercheur Ulpian (alias P Silvain, alias PS), la séparation du M de Marie, signifie qu’il y a deux Marie : Marie d’Ables et Marie d’Arles.
Toujours est-il que l'abbé Antoine Bigou, après avoir entendu la confession de la Marquise sur son lit de mort, a écrit à 7 reprises sur le registre paroissial : "Jésus de Galilée n'est point icy".
JP Garcia, entre autres, a montré que si l'on ajoute aux 119 lettres de la stèle, les 9 lettres de PS - Prae-cum, on obtient les 128 lettres identiques à celles excédentaires du grand manuscrit qui décodées avec le code "Mortepée", la table de Vigenère et la marche du cavalier aux échecs, fournissent l'anagramme :
"Bergère pas de tentation que Poussin Teniers gardent la clef PAX DCLXXXI par la croix et ce cheval de Dieu j'achève ce daemon de gardien à midi pommes bleues".
Sganarelle est convaincu que cette sentence est l’œuvre du Marquis Philippe de Chérisey. Pour lui, cette énigme fut construite à rebours, pour mieux mettre en valeurs des indices oubliés. Parmi ceux-ci, les tableaux de David Teniers le jeune, qui complètent à merveille, les « bergers d’Arcadie » du peintre des Andélys.
Cette sentence se décompose en deux séries de 64 lettres.
La première « bergère pas de tentation…. par … » fait référence à un tableau de David Teniers le jeune intitulé : « ermite en méditation devant une grotte » que Sganarelle exhuma du musée de Valenciennes. Il isole en arrière-plan de ce tableau, une bergère parmi ses blancs moutons, pendant que St Antoine, tranquille (donc pas du tout assujetti à des tentations !), médite devant sa grotte. Ce tableau satisfait bien la condition « bergère pas de tentation, Teniers ». Il en extrait un TGO de 16,45 cm de base pour un périmètre de 64 cm.
La deuxième série concerne le tableau du Prado, dont il retrouve la référence : « La tentation de St Antoine ». Ce tableau, rappelons-le, est une commémoration du mystère Fouquet. Il isole dans ce tableau :
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Un triangle rectangle d’or, de dimension : 16,45 * (1 + φ + √(φ² + 1), de 110,5 cm de périmètre.
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Un triangle isocèle d’or accolé au précédent de 64 cm de périmètre et d’angles : 36 et 72°.
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Un TGO de 20 cm de base et 48,08 cm de périmètre, centré sur trois caricatures de peintres flamands qui entourent St Antoine.
Ce qui lui permet de retrouver la clé numérique du Poussin : 64 + 110,5 + 20 = 194,5 cm.
Revenons aux autres indices. La stèle peut également dissimuler une cartographie. Le chercheur Ulpian l’a démontré dans son livre consacré à Jésus Barrabas. Dans celui-ci, Il nous révèle, extraits de la bible à l'appui, que derrière l'expression "disciple bien aimé", se cachait deux personnages : Lazare, le frère de Marthe et de Marie de Béthanie, et Jean l'évangéliste.
Deux hypothèses peuvent expliquer la résurrection de Lazare :
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Une, physique, serait un retour à la vie grâce aux bons soins de Jésus. Jésus thérapeute, initié à la médecine par les prêtres égyptiens lors de la fuite en Egypte de sa famille persécutée par Hérode ? Car le peuple égyptien comptait des médecins capables de soins chirurgicaux avancés comme des cautérisations de la tête, qu'ils pratiquaient y compris sur les chevaux ! Ils possédaient également des "ostéopathes".
Dans une tombe d’Hatnub est représentée une séance de soin manuel par un nommé Aha Nekht. « J’étais prêtre de Sekhmet, puissant et habile dans son art. Je posais ma main sur le malade et je comprenais. » (Aha Nekht, médecin de l’homme et des animaux).
A l'époque du Christ, le Sanhédrin voyait d'un mauvais œil ces pratiques considérées comme magiques et vouées aux gémonies.
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La résurrection de Lazare peut également être métaphysique, symbolique, initiatique. Son nom d'initié : "Jean".
Jean, qui a rédigé un évangile et que l'on voit au pied de la croix à la station XII du chemin de croix de RENNES LE CHÂTEAU, son livre à la main.
Jean, crucifié et ramené en Gaulle par des fugitifs juifs, qui tentent de gagner la colonie narbonnaise avec laquelle Joseph d'Arimathie entretient des liens commerciaux.
Jean-Lazare, que le Jésus en pleure (représenté à l'arrière-plan de la barque sur le reliquaire de la Ste
Baume) ne parvient pas à sauver une seconde fois et sur lequel pleure Marie de Béthanie. Car, qui Marie de Béthanie aurait-elle tant pu pleurer à l'exception de Jésus, si ce n'est son propre frère ?
Par ailleurs, en quoi pouvait consister le trésor des Cathares après lequel courrait le Vatican et qui fut sauvé in extrémis de Montségur ? Les bons chrétiens honnissaient les biens matériels. Seul comptait le Spirituel. Et quoi de plus précieux qu'un évangile authentique et peut-être gnostique attribué à Jean ? Dit évangile que convoitait Jean Jourde à tel point qu'il donna carte blanche à l'ABS pour fouiller les sous-sols de l'église Ste Marie-Madeleine de RENNES LE CHÂTEAU.
Malheureusement, malgré tous ses efforts, ce n'est pas Saunière qui retrouvera le précieux livre, mais un certain Otto Rahn qui le dénichera dans une spoulga du Sabarthès à la veille de la deuxième guerre mondiale et qu'il confiera, d'après Paul Rouelle, aux bons soins des moines de l'abbaye de Clervaux du grand-duché de Luxembourg.
Et in arcadia ego.
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Sur la dalle est gravée la fameuse phrase, avec des arrangements quant au choix de la langue et de la graphie, ainsi que les quatre mots "Reddis, Regis Cellis, Arcis" aux fins grammaticalement fausses mettant en valeur les deux lettres IS* de Jésus sauveur, ou d'Isis (ce qui n'est pas déplaisant si l'on se rappelle que lors du phénomène d'assimilation des religions par le catholicisme, le mythe d'Isis fut remplacé par celui des vierges noires). La Dame des « bergers » peut très bien endosser ce rôle.
Pour Jean Pelet, « reddis » peut désigner Rhedaé, PS le trésor (pour « pécunia sua »), « régis » le roi, « arcis » la citadelle, « cellis » dans des niches, des cavernes ou des catins. Et encore : « reddis » tu te places, « pre » en face, « cellis » les niches, « régis » tu te diriges, « cum » avec, « arcis » les points de repères.
Ce que je voudrais rajouter à toutes ces analyses, c'est qu'à mon point de vue, la dalle évoque tout autant un dépôt trésoraire qu'un dépôt sacré.
En effet, le "PS praecum" peut inviter à faire passer devant, le S de la série PQRS, ce qui donne SPQR pour la devise Senatus populusque romanus (signifiant « Le Sénat et le peuple romain »), emblème de la République romaine, puis par tradition de l'Empire romain.
*Pour Louis Charpentier, le suffixe IS, a pour fonction de désigner un lieu sacré.
Par ailleurs, les triptyques PAX+ et DIA+ fournissent les chiffres 681* (PAX devient ARC en grec avec A=1, P=80 et X=C=600) et 410 (D=4 + I=10). 681 donne, à l'envers 186.
Le 618 nous est connu, car la + invite à placer le 1 entre le 6 et le 8. Ainsi que le 410 qui évoque le saccage de Rome par Alaric Ier.
Traduction : le trésor provient du sac de Rome et il est à Rennes (le poulpe - araignée), au point calibré 618.
Reste les lettres en bas à droites : "LIXLIXL", que certains comptent 59+59+50=168.
Une règle de calcul avec les chiffres romains, veut que les + ne valent que pour des lettres de valeurs décroissantes par exemple : MCCXCII sur la dalle de Coume sourde > 1000 + 200 + (100-10) + 2 = 1292.
Ici (50-9) x 2 + 50 = 132.
Certainement des degrés, nous y reviendrons.
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Revenons à la sulfureuse dalle de Coume sourde.
Elle porte au recto les lettres : SAE / SIS / IN MEDIO LINEA UBIT M SECAT LINEA PARVA / P-S PRAECUM, ce qui signifie : au milieu de la ligne ou M coupe la petite ligne. Au verso : CEIL BEIL MCCXCII. Nous y reviendrons au chapitre V.
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Viennent les non moins sulfureuses pierres gravées du Languedoc, trafiquées par Pierre Plantard. Sur le fac-similé visible sur internet, le document comporte huit planches numérotées de XVI à XXIII.
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La planche XVI consacre « C.Neius Pompeius, probus curator », « excellent gardien, du temple d'Isis ».
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La planche XVII se réfère à nouveau à « C Neius Pompeius Quartus JAM (julio amico maximo : et grand ami de julio) suo ». Ce Pompeius quartus serait le père de l'empereur Pompée. Pompéius Quartus, P4, le quatre de chiffre, symbole d'Hercule. 4 comme la X ou le signe de croix, mais pour cela, il faut faire subir à la graphie du 4 un effet miroir puis l’inverser. P4, PX, le Rhô et le Chi, en grec, le chrisme, Aor Agni, l’amour et la connaissance, ou la connaissance mène à l’amour.
Ces deux stèles commémorent la présence romaine aux Bains.
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La planche XVIII : "Dis manibus L - calparis vol. seni.assari de sua pucunia otios" traduit en : "aux Dieux Mânes (dieux des anciens) j'ai offert 50 amphores de vieux vins (ou de la valeur d'un ancien As) pris sur ma fortune personnelle.
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La planche XIX : la tête de "St Dagobert" gravée en 700 ap JC sur un "ménir" du Pla de los Brugos avec la légende de Dagobert II et son fils Sigisbert ?
Qu'est-ce qui est juste dans cette planche ?
Certainement pas les moustaches !
Ce qui m'intéresse est la forme de la pierre qui ressemble étrangement à la fameuse pierre Alcor située en ce lieu.
Je pense que la tête ressemblait plutôt au "Cap de l'Hom" qu'H Boudet préleva sur le site puis inséra dans le mur de sa cure à RENNES LES BAINS.
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Planche XX, le dos du rocher. Il porte le carré magique SATOR (le semeur veillant à la charrue tient avec soin ses roues ???) qui permettait au premier chrétien de se signaler, car il fournit l'expression : A (α) Pater Noster (ω) en anagramme, en prenant le N central commun.
Ce carré magique croise le mot TENET, qui me rappelle la devise de Nicolas Poussin : « Tenet confidentiam », je suis dans la confidence …
Autre anagramme : « I tego arcana déi », je scelle les secrets de Dieu.
Cette confidence doit être bien puissante : « …vous donneront, par Monsieur Poussin, des avantages (si vous ne les voulez pas mépriser), que les Roys auraient grande peine à tirer de lui, et qu'après lui peut-être personne au monde ne recouvrera jamais dans les siècles advenir… ».
Sur le sceau est représentée une femme portant une nef.
S’agit-il d’Isis qui porte la nef parisienne.
« Par Isis », une nef qui amena les Stes Maries en Narbonnaise ? Dont Marie la noire ?
« Saint Antoine a été le premier à organiser des communautés monastiques. Certaines de ses reliques ont été rapportées en France par les membres de l'ordre de saint Antoine, qui n'auront jamais la puissance des Templiers mais qui introduiront en France le culte de Marie l’Égyptienne ».
Cette sainte a vécu à la fin du quatrième siècle, à Alexandrie. Elle était prostituée. Inspirée par l'exemple de saint Antoine, elle passa la fin de sa vie dans le désert.
La légende des Trois Marie la confond avec Marie-Madeleine, mais c'est elle qui a souvent été adorée comme " Vierge noire ", surtout dans le sud de la France.
Cela a-t-il un rapport avec la stèle de la Marquise qui évoque : « Marie de Négri d’Arles », Marie la noire encore surnommée Marie l’égyptienne ?
Poussin a-t-il été informé par des Antonins de secrets qui les ont poussés à ne jamais adopter la croix.
Leur emblème est le Tau. Ils défendaient l’idée du patibulum. La croix aurait été impossible à porter. Les condamnés portaient la traverse, qui était fixé à leur arrivée sur le lieu du supplice, à la potence.
Savaient-ils également que le Messie Sauveur n’avait pas été crucifié ?
Sur la stèle de la Marquise, sont mis en valeur quatre T, pour quatre tombes.
La tombe de Jésus, c’est certain, puisque la région de RENNES LES BAINS est liée à la résurrection.
Celle de Marie Madeleine est suffisamment évoquée à RENNES LE CHÂTEAU.
La tombe de Jean Lazare, sans doute. Il est enterré à proximité des siens.
Reste la quatrième sépulture.
S’agit-il de celle de la Marquise de Blanchefort ? La légende prétend qu’elle en possédait deux, une fictive, la seconde occulte pour la préserver des affres de la révolution.
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Les planches XX et XXI, sont consacrées à la stèle et la dalle de la tombe de la Marquise. Elles ont été largement commentées.
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La planche XXII met en scène la fameuse Dalles des chevaliers. Rennes le château, année 771, dalle des Princes Sigebert IV, Sigebert V et Béra III. Là je pense que l'on nage en pleine "Plantardise" !
"A Dagobert II roi et à Sion est ce trésor et il est là mort".
Avec Dagobert II, c'est l'Austrasie et sa capitale Stenay qui s'invitent dans l'énigme. Dagobert II est assassiné à la fontaine Arphays (Alphaïs ?) en forêt de Woëvre, le 23/12/679, sur ordre d'Ebroïn, le Maire du palais de Neustrie et Burgondie. Son corps est transféré à la ferme de Charmois, puis dans l'église St Rémi de Stenay. En 1591, pendant les guerres de religions, son crâne est confié à l'Abbaye d'Orval, puis aux sœurs noires de Mons. Celles-ci prétendent déjà posséder le précieux chef qui leur avait été remis par le Duc Rainier, défenseur de la région contre les invasions normandes.
Dagobert avait donc deux crânes.
Le mystère Dagobert II est donc bien antérieur aux manipulations de Pierre Plantard !
Les sœurs ont monté le crâne en reliquaire. Le pied du calice sur lequel repose la relique, enferme le certificat d'authenticité, un message de Ste Irmine, fille de Dagobert II et fondatrice du monastère d'Oeren (le grenier) à Trêves, qui prétend que son frère Sigisbert IV a été transféré dans le Razès auprès de la famille de sa mère, fille de Béra II Delphinus, le 17/01/681...
La vie de Dagobert II est un calvaire si l'on en croit l'histoire :
"Vers 650, le roi Sigebert III, alors sans enfant, adopte Childebert I, le fils de son maire du palais, Grimoald, en qualité d'héritier de son royaume. Vers 652, à la naissance de Dagobert, Sigebert casse son testament et institue son fils comme seul héritier. En 656, le roi Sigebert III décède. Le maire du palais d'Austrasie, Grimoald, fait tonsurer le jeune Dagobert, ce qui le prive de ses droits à la succession royale. Ensuite, il l'exile. Il charge l'évêque Didon de Poitiers de l'emmener dans un cloitre en Irlande. Grimoald répand alors le bruit de la mort de Dagobert, et fait monter Childebert sur le trône. Dagobert II revient ensuite en Gaule et règne en Austrasie de 676 à 679".
*(wikipédia). Pour plus de renseignements, voir également : http://alexandrina.balasar.free.fr/dagobert_02_roi.htm
Dagobert II introduit dans l'énigme, une dimension généalogique, la descendance Davidique des rois Francs*. (Voir les différents sites relatifs au sujet).
Mon intime conviction est que le Sauveur Jésus n'est pas mort sur la croix. Du reste personne dans cette histoire n'a subi cette fin. Le « titulus crucis » portant l’acronyme INRI se rapporte à un « Nazoréen » du grec « Jesous o Nazoraios » qui désigne un membre d’une secte essénienne vouée à la Vérité. Le village de Nazareth n’a pas existé avant le cinquième siècle ! En fait l’acronyme se lit « Igne Natura Renovatur Integra » : par le feu, la nature est renouvelée intègre. Une démarche propre aux Hautes Sciences.
Le christianisme romain a fait un amalgame du concept juif des deux Messies :
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Un gnostique, héritier des Esséniens et de Jean le baptiste, disparu trop tôt, (mais dont les principes furent consignés par Jean l'évangéliste), baptise avec de l’eau (Mc 1,4-11 ; Lc 3,15-16 ; Mt 3,13-17). Jésus, le sauveur.
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Un autre "zélé" qui, armé de siccas, veut faire la peau aux romains : le libérateur, le Christ, l’oint, descendant de la lignée de David. Il amène le feu et l’épée (Mt 10,34).
Paradoxalement ce dernier deviendra le parti de Rome, sous l'impulsion de cet affabulateur de Paul et de ce benêt de Pierre. Je dis affabulateur car lorsqu'il est revenu à Jérusalem, après son passage à Damas, pour présenter l'histoire de Jésus revue et corrigée à Jacques, un frère du Christ, et aux disciples encore présents, ceux-ci sont tombés des nues !
"De quoi est-ce qu'il parle celui-ci ?"
Mais ils étaient déstabilisés. L’avènement du Royaume de Dieu n’avait pas eu lieu. Ils ont laissé faire.
Pour eux tout était perdu, les deux Messies s'étaient lamentablement plantés ! Ce qui est sûr, c'est que les protagonistes des événements ne cautionnaient pas du tout la "vision" de Paul !
Le Christ était un zélote, fils de Judas le révolutionnaire, le sicaire « bar Judas », devint Judas IS* cariote, un faux traitre car je persiste à croire que le pauvre « Judas » fut un bouc émissaire !
J’en veux pour preuve le pauvre hère qui accueille les paroissien(ne)s à l’entrée de l’église de RLC. Asmodée est marqué au fer sur son aile gauche.
C’est André Douzet qui fait cette brillante analyse. Il a remarqué qu’avant la restauration de 2016, les lettres gravées en hébreux (langage évoqué par le chiffre 22) se lisaient Dalet Vau Hé Yod, de gauche à droite, soit en lecture hébraïque YHWD pour Yéoud ou Yehud, Jude ou Judas :
Après la restauration : Yod Hé Vau Hé, soit YHWH pour Yahweh ou Yahvé.
Laissant entendre que Dieu avait asservi Asmodée. Alors qu’à l’origine c’est Judas qui le brime. Ce qui laisse entendre qu’Asmodée représente Rome ! Et non l’inverse : Judas = le diable. C’est déjà l’histoire officielle.
« Par ce signe tu le », l’ange du bas pointe la marque. Cela signifie que Judas et BS ont les moyens de tuer la Bête : par l’épée signifiée par le signe de X. Malheureusement, les preuves définitives resteront inaccessibles à BS, qui perdra la vie à trop insister pour les produire.
Les deux partis, zélote et gnostique, ne font pas bon ménage comme le signale les représentations de la Cène par Vinci et Poussin.
Il s'agit même d'une "scène de ménage".
On s'invective de part et d'autre du Messie spirituel, pendant que le Messie libérateur prend son courage à deux mains et sort pour mener l'insurrection.
Nous sommes 6 semaines avant Pâques.
La population scande "Hosanna" lors de l’entrée du Jésus Libérateur à Jérusalem, ce qui veut dire : sauve-nous, libère-nous.
Il en a donc, et le statut, et le pouvoir. Du reste Jésus signifie en hébreux « Dieu sauve ». C’est plus un qualificatif qu’un patronyme. Le libérateur est le fils du Prince Judas de Gamala, un prétendant à la couronne de David. (Ulpian)
L'insurrection est un échec.
Jésus est sauvé au dernier moment par l’intervention de Claudia Procla Procula, la femme de Ponce Pilate. Mais il doit promettre de livrer le Messie spirituel.
Jésus n'est pas un traitre mais le doute va le mettre en quarantaine. Il traverse un désert d'incertitudes. Finalement il s'en ouvre à ses condisciples.
Alors va germer une idée folle dans la tête du Messie spirituel, le Maître de Vertu : subir la crucifixion, être sauvé in extremis* par ses amis et faire croire en une intervention divine en réapparaissant vivant.
Jésus accepte, à ces conditions, de le désigner aux romains dans les jardins de Gethsémani.
* Une éponge de vinaigre chargée d'opium pour provoquer un coma profond. La plèvre droite était percée, au juste moment, pour décomprimer l'œdème pulmonaire et obtenir la descente de croix avant la fracture des jambes, que les romains pratiquaient pour accélérer l’agonie du condamné. Je rappelle que les égyptiens pratiquaient déjà des actes médicaux comme les trépanations (y compris des chevaux !), sous opium qu’ils faisaient venir d'Inde.
La partie est serrée mais le jeu en vaut la chandelle.
Malheureusement, ce petit jeu est dangereux et les disciples vont le comprendre lorsque le MS ne sortira pas sans séquelles du coma. Il terminera certainement ses jours sur la barque qui emmenaient également ses condisciples contraints à l'exil, aidés par Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui commerçaient régulièrement avec les romains et les celtes, via la Méditerranée. Le bateau fait escale à Ostie puis à Narbonne. Pour finir les hébreux se font oublier dans le Haut Razès.
Le polémiste anglais John Bale (1495-1563), dans un pamphlet contre la papauté mit dans la bouche de Léon X une réponse au cardinal Pietro Bembo : « Quantum nobis nostrique ea de Christo fabula profuerit, satis est omnibus seculis notum », c'est à dire : « On sait de temps immémoriaux combien cette fable du Christ nous a été profitable. ».
La même légende semble avoir été déjà colportée sur Boniface VIII puisque Voltaire écrit dans L’Essai sur les Mœurs qu’au cours du procès intenté par Philippe le Bel à la mémoire de Boniface VIII : treize témoins auraient déclaré avoir entendu dire par ce pape : « Ah ! que de bien nous a fait cette fable du Christ ! ».
Un sujet sur Dagobert II n'est jamais sans entrainer des digressions infinies. Voici ce que je voulais dire sur les pierres gravées. Continuons la quête des Traits.
Partie 2/3
Pour une poignée de degrés, V
J'aime la géographie et l'orientation.
Pour trouver une cible avec un azimut et un point de repère, il est parfois incontournable d'appliquer une correction à l'azimut : la déclinaison magnétique (DMQ). Alors je me suis demandé quelle pouvait être la valeur de cette DMQ fin XIX ème siècle.
A ma grande surprise j'ai trouvé une valeur importante de - 15° !!!
Voir ce site : https://www.ngdc.noaa.gov/geomag-web/#declinaison, 42,940225N et 2,3320E, cochez IGRF année 1891. Attention au Shutdown !
-15°
Boudet nous avait prévenu p 269 de retrancher 11°. Pour les quatre autres, il faut faire le signe de croix, « par ce signe tu le vaincras », qui inverse le 4 et donc invite à le retrancher.
Rassurez-vous, cela n'enlève rien à la "géométrie sacrée". Mais il est plus honnête de dire où l'on doit arriver plutôt que de torturer les angles et de jouer avec les "à peu près". A ce petit jeu, Christophe Colomb est arrivé en Amérique au lieu des Indes !
Le portail de l'église de RENNES LE CHÂTEAU est riche en symboles, en particulier cette statue de Marie-Madeleine qui tient la croix à l'horizontale. En partant de la mesure actuelle de 143° et en soustrayant 15°, on obtient un nouvel azimut de 128° que je vous encourage à reporter sur la carte.
La figure sacrée, symbole de l'Homme, est un pentagramme.
Léonard de Vinci comme Vitruve inscrivirent l’homme dans un cercle (le ciel) et dans un carré (le monde terrestre), contrairement aux apparences, le pentagramme n’est que secondaire.
C’est Agrippa de Nettesheim (XVI ème siècle) qui inscrivit l’ensemble du corps dans un cercle, la tête et les membres sont les sommets d’un pentagone étoilé (le 5), le sexe est l’intersection de deux diamètres perpendiculaires (le 4) *.
Cahier de Boscodon, n°4, 9 ème édition.
Le pentagramme sert, en architecture gothique, à construire l’ogive. Sous l’ogive, l’homme se redresse, se met debout.
Les forces telluriques ne peuvent traverser l’homme que par une colonne vertébrale droite et verticale. L’ogive croisée transforme les poussées latérales en poussées verticales. C’est un ressort de pierres. La voute ne pèse plus, elle gicle vers le haut. (Louis Charpentier, les mystères de la cathédrale de Chartres, éd. Robert Laffont).
Revenons à nos moutons.
Pour bâtir un pentagramme, à partir d’un axe comme celui de Daniel Dugès, il faut respecter les angles*. Prenons le grand pentagone. Les médiatrices au sommet délimitent 5 triangles de 72° (5x72 = 360). Ces triangles sont isocèles, les deux angles externes font 54°. Dans un triangle isocèle qui unit trois pointes contigües, le sommet fait 108°, les deux autres, 36°. Donc l'angle aigu d'un triangle isocèle qui unit une pointe et les deux pointes opposées mesure 36° (2x (54-36) °).
A partir de l'axe Blanchefort / Bézu, mesurons 36° à la même distance.
Recommençons jusqu'à obtenir les cinq pointes.
En construisant un pentagramme, je m'en excuse auprès des puristes qui ont crucifiés Henri Lincoln, on obtient une figure dont les sommets sont RENNES LE CHÂTEAU, Blanchefort, Soulane (alias le Cugulhou du levant qui n'existe que sur la carte d'EB, marqué par 4 points rouges en +), le château du Bézu et l'extrémité de la Serre du Lauzet au sud-est de Granès (lettre à Granès).
Le prolongement de la branche RENNES LE CHÂTEAU – l’Aram - Soulane conduit à la source de la Sals. Puis, la ligne file vers le lieu-dit « les Cuguillous » au Nord de Cubières sur cinoble, le Grau de Maury et Ste Marie Plage en Roussillon …
Un point mérite notre attention : c'est l'intersection des lignes Bézu-Blanchefort - Serre du Lauzet-Soulane, dans la combe de Valdieu, là où le chercheur Jauclin place sa case "cheval de Dieu" sur l’échiquier. Cette case est dévolue au T « d’ET in arcadia… », dans sa démonstration.
T pour tombe (voir en annexe).
Une tombe située au Val Dieu, dénommé Laval Dieu sur la carte de Boudet.
Un palindrome judicieux à prendre au pied de la lettre. En effet, sur les fonts baptismaux de l’église de Rennes le château, Jean fait plus que baptiser Jésus. Armé de sa mérelle, il l’asperge abondamment.
Il lave le fils de Dieu. Au passé simple, Lava le Dieu.
Je l’ai cherché désespérément cette tombe. Je n’ai même pas trouvé la citerne qui sert de repère sur la carte IGN. Malgré tout, je suis sûr du bien-fondé de la démarche.
Cette intersection est à une distance de 1/Phi de Blanchefort...
On peut imaginer un M inversé (Soulane – Bézu – RENNES LE CHÂTEAU) à cet endroit, qui rappelle la barbe « judéenne » de Jésus dans l’église de RENNES LE CHÂTEAU. L'azimut de 128° passe précisément par le milieu de ce M et poursuit sa route jusqu'à la Pique Grosse du Bugarach !
Magnifique !
Enfin, vous vous rappelez de la sentence sur la constellation du corbeau qui a ses serres à Serres, son bec à ... St Julia de bec, pour manger ses graines à ... Granès ! Voir aussi le tableau de Delacroix (par la croix) du combat de Jacob avec l'ange aux ailes de "corbeau".
Et bien traçons une ligne de l'église de St Julia de bec par le milieu du M, cette ligne arrive à un endroit qu’affectionne JP Garcia, en haut de la coume d'en Sibade de la petite Berque ! A l'opposé, elle passe par le pas de l'ours, à proximité du hameau de la Bebelle sous Belvianes et Cavirac et du TROU DU CURE, au sud de Quillan.
Un chercheur a reconnu dans la fresque de l'église Marie-Madeleine de RENNES LE CHÂTEAU, la carte de la région des Rennes / Couiza / Quillan, que je vous livre :
La pierre du trou dans le sac de « roses » de Ste Germaine de Pibrac, se trouverait précisément dans cette région de Belvianes, comme pour confirmer la véracité de l'axe St Julia / berco petito. Pour Boudet, la pierre du trou ou pierre de croyance (to trow, croire), est aussi appelée hache celtique. C’est un mégalithe en miniature, support du spirituel, qui rappelle étrangement le menhir de Peyrolles (hole). L’axe de la croyance.
Personnellement, je pense que la composition de la fresque relève du pentacle. Comme si l’ensemble des personnages cherchaient à s’abriter sous l’ogive de la cathédrale mystique.
Projetée sur une carte IGN, la fresque livre des indications originales.
La Tour de Fa se trouve à la même latitude que l'église d'Esperaza et que le point berco petito que l’on obtient en montant la longitude Pech Bugarach / château d'Arques. Nous avons là les deux bras d’une croix.
Mais Sganarelle nous prévient que la Berque n’est pas le point de chute !!!
L'azimut du 17 janvier (118°) devient 103° et alors quelle surprise ! Partant de l'église de RENNES LE CHÂTEAU, la ligne passe par l'église de RENNES LES BAINS justifiant bien la référence Jean Vié, pour finir sur une des clés de la VLC, la référence à Bren / Brennus concernant la pellicule de blé moulu. Or le Pech de Brens, au-dessus de Sougraignes nous oriente vers un système karstique (trou de la Mandra, la porte des étoiles... voir cds 11) *, le long du ruisseau du Caoussé, bizarrement sous le hameau des Bernous. Et Boudet nous tient tout un laïus sur la capuche si pratique du burnous des arabes (p85) ...
Un peu plus au sud, le Pech d'En Couty, terrain de jeux de Franck Daffos et Didier Héricart de Thury (je ne cite pas le troisième larron qui déclencha la colère homérique de F Daffos). Ce site n’a qu’un intérêt : celui de se situer à 19,45 cm à l’est du méridien de Serres, sur la carte IGN au 1/25 000 ème. Je me suis rendu sur place, circulez, il n’y a rien à voir !
Les Bernous nous font entrer dans le Val d’Or si cher à JP Garcia. Et quelle vue sur le Bugarach !
Malgré tout, l’Axe qui relie Arques au pic de Bugarach est un axe majeur de caches. Il joint l’œil gauche de la bergère à l’œil droit du Bugarach. Ce dernier sert justement de mire pour se guider sur le terrain, comme le fait remarquer JP Garcia. Du Bugarach, franchir le pas del Capelan, par la route Ste Marie. Descendre la Sals jusqu’au Clamencis, remonter le Caoussé jusqu’au Bernous, descendre le Bézis jusqu’au Rialsesse et remonter le petit ruisseau qui serpente entre le Cardou et le Cardaussel. Ce périple est parsemé de grottes et d’avens.
* Ecoutons la description que fait le cds 11 du réseau des Bernous : « le Trauc de la Mandra est une belle cavité qui débute dans le lit du ruisseau du Caoussé, sous la ferme des Bernous. L’entrée, encombrée des résidus de crue, amène dans une salle inondable. Des diaclases, des conduits secondaires formant des labyrinthes, des laminoirs, des siphons séparent des salles spacieuses… »
La série 3 4 5 montrée par les dés jetés à la station X du chemin de croix de l’église de RENNES LE CHÂTEAU, invite naturellement à se servir du triangle de Pythagore. Mais supposons que ce soit des degrés, 345° devient 330°. A partir de RENNES LE CHÂTEAU, l’azimut vise le monastère de Prouilhe, qui servit d’accueil aux Cathares repentis pendant la croisade albigeoise. Ce fût le lieu de la retraite punitive de Béranger Saunière. Et Mgr Billard restaura ce saint lieu, avant de s’y retirer. Donc la destination n’est pas anodine.
Sur la dalle, les lettres : LIXLIXL fournissent la somme de 132. Certainement des degrés auxquels il faut retirer 15. On obtient 117°, l'azimut de la fontaine de la Gode à partir de l'église de RENNES LE CHÂTEAU et plus loin, d’une caverne située à l’entrée des gorges de Galamus au Pas de la Fumado.
Tout est cohérent avec cette correction des angles par la DMQ. Les solutions apportées par un grand nombre de chercheurs sont toutes valables mais partielles. La question qu'il faut se poser, puisque c'est Antoine Bigou qui a codé, probablement aidé par des érudits Lazaristes, la stèle de Marie de Négri d'Ablès : pouvait-il prévoir la valeur de la DMQ à une date ultérieure ?
Et quelle date ?
MDCOLXXXI devient 1600 O 81 soit 1681, et à l’envers 1891. La recherche a été programmée à cette date ultérieure, en raison des désordres sociaux qui pointaient le bout de leur nez (la révolution française) ? L'année du décès de la Marquise offrait une occasion en or. Ont-ils eu recours à des astrologues ou des médiums ?
Alain Feral a très bien compris le concept d’inversion qui détermine la disposition de certains éléments du domaine de Saunière et du jardin du calvaire. Une tour qui monte (Magdala) et une tour qui descend (l'orangeraie). Le calvaire répond à l’autel, la statue ND de Lourdes, au confessionnal. En fait, une église souterraine répond à l’église visible. De la même façon, je pense qu'il y a deux séries de mystères, une série concerne la Rennes d'en haut (RENNES LE CHÂTEAU), l’autre, la Rennes d'en bas (RENNES LES BAINS). Chaque Rennes a ses dépôts sacrés et ses dépôts précieux.
Un des dépôts sacrés de la Reine des bains, Isis, se situe sous le Bugarach, dont un profil, d'après André Goudonnet, représente étrangement une face de diable.
Ce lieu est terrible.
Il abrite l'Arche d'alliance (ramenée par les pauvres chevaliers du Christ) grâce à laquelle, Moïse communiquait avec les Elohim.
Ces Elohim étaient-ils des ET ??? (J’ai des images montrant une forte activité Ovni autour du Bugarach. J’ai estimé les vitesses parcourues par ces objets volants, vraisemblablement en phase d’approche, entre 32 400 et 72 000 Km/h, ce qui correspond à une vitesse comprise entre Mach 26 et Mach 58. D’après les fondamentaux de l’aérodynamique d’Anderson, au-delà de Mach 25, les caractéristiques générales d’un tel aéronef : un bouclier thermique ablatif, pas d’ailes, une forme de capsule spatiale) …
Le Cardou abrite également des sépultures sacrées.
Une maquette a été exhumée par André Douzet. Elle représente, avec des erreurs, le site du Golgotha. Il essaie de la faire coïncider avec la région d'Opoul Périllos qui le passionne. Mais celle-ci est morte (il suffit de s'y rendre pour s'en rendre compte), depuis le jour ou l'abbé Gélis a soustrait les parchemins cachés dans l'église de Périllos qui lui ont été volés cette terrible nuit du 31/10 au 1/11/1897 et qui attestaient de la généalogie des familles de Marie-Madeleine et Jésus.
Quant à RENNES LE CHÂTEAU, une visite des dessous de l'église Marie-Madeleine nous renseignerait probablement, comme le laisse supposer Paul Saussez.
C’est elle la Reine d’en haut.
Mais y a-t-on intérêt ? Il faut être préparé à une autre version de l'histoire. Celle qui justifie la présence de deux croix au sommet de l'arc de l'église de Serres. Deux Messies comme l'explique Pierre Sylvain et Nicolas Poussin dans son tableau de l’Ordination II.
Avant de quitter le chiffre cinq, battons les cartes du tarot de Marseille. La lame V met en scène un pape bien connu, le « Pape à la pomme bleue ». Est-ce Célestin V, qui fut pape 162 jours en 1294.
Cette lame n’est pas sans rappeler le tableau, qui était censé trôner dans l’église de RENNES LES BAINS. Une Plantardise selon JP Garcia mais qui mérite d’être approfondie !
En haut à gauche, nous voyons un dolmen.
Il se situe au Cap de l’homme.
Du reste, le pape montre de son index, un π stylisé sur le fanon de sa tiare, qui chez Boudet, symbolise le dolmen.
Le dossier de trône du pape est « borné » par deux colonnes qui rappellent étrangement celles du temple de Salomon, Jakin et Boaz. En l’occurrence, ces colonnes matérialisent les deux méridiens de Serres.
Deux religieux présentent leurs respects. Celui de gauche semble tenir de sa main gauche, la croix de la tombe des Dames Boudet. Nul doute qu’il s’agit d’Henri.
Il adopte l’attitude de « l’Orant » qui dans une église se place face à l’Est d’où est originaire la lumière donc la Vie. Il écarte les bras, les paumes vers l’avant pour mieux s’imprégner du « Spiritus mundi » qui émane de son supérieur. Le « Nôôs » des anciens, la fine pointe de l’âme. « Nôôs » est la racine des mots noétique et noologique, les sciences de l’esprit. La source de l’esprit, c’est l’Empyrée de Cyrano de Bergerac, équivalent de notre ionosphère, la couche supérieure de l’atmosphère à forte ionisation. De « ion », violet en grec, le domaine de l’esprit universel et le lieu de naissance du mercure des sages. Richard Khaitzine « La langue des oiseaux », éd. Dervy.
Il semble surtout regarder la « pomme bleue » plus que le pape. Et vu la disposition des lieux, le cimetière de RENNES LES BAINS, la férule crucifère papale couvre, …, le Cardou !
Peut-être l’adorant, pour à D orant, « vers D tu t’orientes ».
Le chercheur « Rudy » fait judicieusement remarquer que « le pape » indique de ses deux index la lettre Pi et la pomme bleue qu’il assimile au Dieu Soleil Râ. Lui-même adopte la posture des rois de Mide.
L’ensemble du message devient Pyramide. Un monument à retrouver. Un rocher ou une montagne. Peut-être le Cardou ainsi qu’il est représenté sur l’autel de l’église de Rennes le château.
L’autre religieux, en prières, tient une crosse épiscopale, alors qu’il devrait s’agir de Jean Jourde. Nouveau mystère. Les évêchés ayant eu maille à partir avec cette histoire sont ceux de Carcassonne, Alet et Narbonne. Les sieurs Bonnechose, Billard, Beuvain de Beauséjour, Pavillon et Fouquet. Que des grands noms !
H Boudet n’a pas inventé le rôle religieux des dolmens.
Les Celtes allaient chercher les courants telluriques à leur source, au sein même de la terre, dans la caverne. Quand elle fait défaut, les Celtes en créaient une artificielle, la chambre dolménique. (Louis Charpentier).
Le dolmen, à l’instar de l’ogive, c’est une pierre sous tension, comparable à la lame d’un xylophone, accumulateur et amplificateur de vibrations.
D’ailleurs, « Arca » est une désignation ligure et gauloise du dolmen.
L’endroit où ce don de la terre était le plus actif, était marqué par des pierres de fécondités (ou de religion) : les menhirs et les dolmens.
Là, souffle l’Esprit qui a sur l’homme, une action d’éveil à la spiritualité.
Les « éveillés », pérégrinaient de lieux sacrés en lieux sacrés pour glaner les éléments d’initiation propres à chaque lieu, comme dans le jeu de l’oie. Les résultats obtenus dans un lieu conditionnant la suite dans l’autre.
Être initié, c’est être introduit dans le jeu des forces naturelles, c’est être relié à ces forces. Louis Charpentier, id.
Arrivé à un certain degré d’éveil, l’orant se dirige vers l’Est pour mieux s’imprégner de spiritus mundi.
Et chez Boudet, l’Est devient le Nord !
Partie 3/3
Le sceau
Une chose qui m’a toujours étonné est que l’on veuille faire du Jésus Sauveur, un chrétien, alors que le vrai fondateur de cette religion est St Paul ou Saül de Tarse (thèse soutenue par l’école biblique de Jérusalem).
Jésus est juif. Son vœu le plus cher : bouter l’envahisseur romain hors de la Palestine. Et comme descendant de la lignée de David, il revendique le port du sceau de Salomon.
La figure à 6 traits est l’étoile de David, que l’on retrouve par exemple à Alet-les bains.
Ulpian a déjà planté le décor de la Jérusalem terrestre dans le diocèse d’Alet et l’a fort joliment prouvé, par la quadrature du cercle. Tout un programme.
L’implication du sceau était suggérée, également, par la composition des tableaux de David Teniers le jeune. Parmi les animaux fantastiques, figure régulièrement au-dessus du Saint, une chauve-souris. Son nom scientifique est « chiroptèra », du grec « chiro », qui a un rapport avec la main et « ptéron » qui désigne l’aile. La chauve-souris possède effectivement comme trait distinctif d’avoir sa membrane alaire accrochée à ses mains et ses pattes. Cette particularité peut s’entendre de différentes façons. Par exemple l’L à la main.
L’« L » est la forme du triangle rectangle de rapport 2 / 1 qui fournit le nombre d’or !
Le Chiroptère, animal cavernicole s’il en est, structure la scène et met en place un sceau de Salomon. Dans la tentation : du liseré bleu de la manche de la courtisane au pied du Christ et à la chauve-souris pour le triangle du feu. Pour le triangle de l’eau, la gauche de l’angelot (un autre Christ ou Isis ?) à la fumée du cierge en bout du balai et à la main du crapaud sur la tunique de St Antoine.
A chaque fois que la chauve-souris est présente sur la représentation des tentations de St Antoine, le sceau y est également.
Boudet a attiré notre attention page 163, sur le fait que le cromleck de RENNES LES BAINS entoure un dolmen lié à la résurrection mais aussi lié à la distribution du pain. Ce qui rappelle étrangement la table des pains d’oblation qui se trouvait dans le temple de Salomon, que Titus a dévalisée, et qu’Alaric I a subtilisée ensuite. Et, « les menhirs étaient d'énormes blocs de pierres brutes, que l'on fichait en terre aux environs des tombeaux ».
Qu’est-ce vraiment qu’un dolmen pour l’abbé ?
Page 162 : « Les dolmens sont des monuments qui se composent d'un gros bloc de rocher, plus ou moins aplati, et posé horizontalement sur un certain nombre de pierres, dressées verticalement elles-mêmes pour servir de supports. »
Page 164 : « Or, jamais dolmen ne fut bâti au fond des forêts ; tous les monuments de pierre qui existent aujourd'hui se dressent dans la partie découverte du pays. »
Page 244 : « On pourrait s'étonner à bon droit de ne rencontrer aucun dolmen parmi ces monuments celtiques. Nous en avons retrouvé sept ; cinq sur les flancs du Serbaïrou, et deux au Roukats. Le plus remarquable est situé en face de la Borde-neuve, tout près d'une grande pierre carrée, étrangement posée en équilibre sur une roche. Ce dolmen, fermé à une extrémité, offre l'image d'une grotte. »
Page 247 : « ils avaient apporté de l'Orient les notions les plus exactes sur l'Etre Divin, et ils ont fixé dans le sol, au moyen de pierres levées, leur pensée et leur croyance sur Dieu. »
Page 248 : « On n'a pas oublié la signification littérale de ménir, dolmen, rouler et cromleck. L'interprétation de ces dénominations repousse bien loin l'idée d'une sépulture ordinaire sous les dolmens et au pied des ménirs. »
Avec Boudet, il faut prêter attention ! Ce que l’on apprend : les sept dolmens du Cromleck offrent l’allure de grottes, donc ils n’en sont pas. Il faut les chercher au fond des forêts, et hors carte car le Cromleck n’en compte pas !
Si on regarde la carte de la VLC, le seul dolmen qui apparaît est celui de la LEGENDE ! Sachant que le centre est le Cercle (page 292) mais aussi que le cercle est le centre, c'est-à-dire que chaque point du périmètre peut être considéré, à bon droit, comme le centre potentiel d’intérêt.
Traçons donc un cercle de centre le cercle passant par le dolmen de la légende.
Nous nous apercevons que seul le secteur du Rialsesse, en aval de sa confluence avec la Sals, du Cardou et du Cardaussel sont concernés, ainsi que le chiffre 268* (la seule anagramme possible avec lui est 628).
Voilà pourquoi François d’Hautpoul (1689-1753) s’échinait tant à récupérer le Marquisat de Blanchefort. Cardaussel qui est étonnamment mal orthographié en « Cardaoussel » ! Comme pour mieux attirer l’attention.
Je me suis amusé à faire se recouvrir les deux « cugulhous » en pliant la carte. Car un deuxième lieu de ce nom, ne se justifiait pas à priori. L’axe de plicature passe par « Le cercle » et les « Crosses » de Montferrand. Ce faisant regardez où se déporte le sommet du Cardaoussel…
Souvenons-nous, maintenant, qu’à la tête du lit de la Marquise d’Hautpoul, dans le château de RENNES LE CHÂTEAU, le blason des Hautpoul figure au côté de celui du sceau de Salomon. Or en héraldique, la latéralité se définit par rapport au sujet et non par rapport à l’observateur. Ce qui signifie que le sceau apparaît à gauche. De là l’expression « passer l’arme à gauche ». Cela signifie que la lignée Hautpoul est de sang lié à la lignée de David mais que, cette dernière, est éteinte en ligne directe.
Pour ancrer l’hexagramme, je prends appui sur le fortin du Bézu et l’église de Serres (protection templière). La zone primordiale est définie par le haut (chef) du triangle de Feu. Le centre de l’étoile est le Cercle.