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Le secret des templiers

Des secrets bien gardés … Non nobis domine, non nobis sed nomini tuo da gloriam.

Austri Est Imperare Orbi Universo : le Sud doit gouverner le Monde.

         En fait, ces neufs chevaliers étaient missionnés par Bernard de Clairvaux, pour retrouver les traces d'un christianisme originel : l'église de Jacques, le frère du Christ et les reliques du Christ, en particulier son tombeau. Au concile de Naplouse, cette même année, ils sont officiellement reconnus. Ils adoptent la règle de St Augustin (13 janvier 1129) sous la conduite du patriarche de Jérusalem : Gormond de Picquigny.                                   L'emplacement du Saint-Sépulcre est sujet à caution car en 1009, le calife Hâkim le détruisit. D'après la légende, Constantin et St Macaire en 325 sont à l'origine de l'édification de la première rotonde, l'Anastasis, qui abritait en son centre, l'édicule. Dans ce dernier se trouve le lit de pierre sur lequel reposa le corps du crucifié, pour être embaumé.

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D’après Guilhem Dulous

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         Malgré tout, en 1035, Foulques III Nérra originaire d'Anjou put avoir accès, lors d'un pèlerinage, au dit lit. En 1119, les croisés restaurèrent la tombe et un nouvel édicule fut construit. Pour le 50 -ème anniversaire de la reconquête de Jérusalem, une nouvelle basilique est consacrée.

 

         Le 2 juin 1129, Foulques V d'Anjou épouse Mélissende, fille de Baudouin II. Il reste roi de Jerusalem jusqu'en 1143. Puis Mélissende assure la régence pendant la minorité de Baudoin III, leur fils, jusqu'en 1152.

         Le 23 décembre 1144 Edesse est prise par Zengi.

 

         C'est en 1145 ou 1146 que Robert de Craon, Grand Maître du Temple d'origine angevine, procède au rapatriement en Occident des reliques de la tombe du Christ.

         Le 31 mars 1146, St Bernard prêche la deuxième croisade.

        

         D'après Daniel Minard, les reliques transitent par Beaulieu les Loches pour arriver à Paris, peut-être accompagnées par Aliénor d'Aquitaine, comme en témoignent ce chapiteau de la crypte de la Basilique de St Denis.

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         Toujours est-il qu'à l’occasion du chapitre du Temple qui se tient à Paris le 27 avril 1147, pas moins de 130 chevaliers dont Robert de Craon, le pape Eugène III, le roi Louis VII et Evrard des Barres, alors Maître de France, sont présents. Les reliques siègent au centre de la scène comme le rapporte le peintre François Marius Granet en 1845.

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         En 1152, Evrard de Barres estimant sa mission terminée se retire à Clairvaux. En 1153, meurent St Bernard et Eugène III.

 

         En 1159, à la mort du pape Hadrian IV, l'église se déchire.

 

         C'est alors au tour de Bertrand (Bernard ?) de Blanquefort, 6 -ème grand Maître de l'Ordre, de prendre en charge le précieux chargement pour le mener vers le château de Tomar au Portugal, conformément à un accord passé entre le roi Alfonse Henri et Robert de Craon. Nous sommes en 1160.

         Puis les Templiers sont chassés de Jérusalem en 1187 et Tomar est assiégée en 1190. Robert de Sablé, Grand Maître de l'ordre et commandant de la flotte de Richard Cœur de Lion en terre sainte, angevin également, procède alors au rapatriement des reliques vers la France. Elles semblent être à Paris en 1205.

 

         Wolfram von Eschenbach écrivit son Parsifal aux alentours de 1201 - 1205. Il est le premier à relier l'histoire du Graal à la maison d'Anjou, à en confier la garde aux Templiers, à situer une grande partie de son récit à l'époque des Croisades et à décrire le Graal comme étant une pierre. Son château est le Munsalvaesche. Les reliques de la tombe du Christ se trouvent dans un oratoire extérieur au château. Cet oratoire est bâti sur les plans de la Charola de Tomar, elle-même bâtie sur les plans de l'Anastasis de Jérusalem.

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         Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel fait arrêter les Templiers. Mais prévenus à temps, certains s'échappent, parmi lesquels Hugues de Chalons vers le Nord et Gérard de Villiers vers le Sud et vers son fief de Bures les Templiers ou Voulaines.

 

         Puis, la fuite conduit les chevaliers vers des terres d'asile :

 

•        L’Ecosse où ils avaient déjà fondé des loges de maçonnerie dès 1152 ;

•        L’Allemagne où l'abbaye d'Ettal fondé par Louis IV de Bavière va jouer un grand rôle au moment de la réforme Luthérienne. La légende affirme que pendant son séjour forcé au château de la Wartburge, Luther fut incité par quelques Rose-Croix à purger le christianisme des dérives de la vie séculaire. Louis le bavarois fit construire cette abbaye d’après les plans du temple du Graal de Munsalvaesche.

         Elle servira également d'académie de formation de la noblesse allemande, la Ritterakadémie. Si les Templiers réfugiés en Allemagne n'emmenèrent pas les reliques de la tombe du Christ, il est vraisemblable qu’ils emmenèrent à Ettal tout ou partie des ouvrages de la bibliothèque de Tomar qui avaient été transférées à Paris. Daniel Minard.

 

•        L'Espagne et le Portugal en passant par le Razès. Les Templiers étaient très présents dans cette région. La commanderie se situait à Campagne sur Aude. Des liens très étroits étaient tissés avec les familles nobles locales. C'est Jacques de Voisins qui permit leur évasion du Bézu.

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         Enfin quelles traces visibles des Templiers, peut-on trouver à Rennes le Château ?

 

         Il s'agit du poulpe de la dalle de la Marquise.

Avec ses huit appendices et son corps, il symbolise parfaitement le cœur de l'Anastasis, les huit colonnes entourant le fac-similé du tombeau du Christ. 8 + 1 = 9 fondateurs de l'Ordre du Temple avec pour mission la sauvegarde des reliques de la tombe du Christ.

 

         Le secret des Templiers comme le formulait Henri Boudet a trait à la résurrection. C'est ainsi que le Cromleck de Rennes-les-Bains se trouve intimement lié à la résurrection, ou, Si l'on veut, au réveil inattendu de la langue celtique. Avant-Propos

 

         Les Templiers ont détenu les preuves du caractère légendaire de la résurrection. Ils ont possédé les reliques de la tombe du Christ. Quelles étaient-elles ?

  •        Le linceul,

  •        Les huiles saintes,

  •        L’image d'Edesse. En 1203, un chevalier croiséRobert de Clari, affirme avoir vu le linceul à Constantinople. Le drap d'Édesse est la relique identifiée avec le Saint-Suaire la plus célèbre jusqu'au XIIIe siècle.

Lors de la quatrième croisade, en 1205Théodore Ange  écrit au pape Innocent III pour protester contre le sac de sa capitale. Cette lettre d'authenticité contestée, datée du 1er août 1205, contient ce passage : « Les Vénitiens se sont approprié les richesses en or, argent et ivoire, et les Francs ont fait de même avec les reliques des saints, dont la plus sacrée d'entre toutes, le drap dans lequel notre Seigneur Jésus-Christ fut enveloppé après sa mort et avant sa résurrection. Nous savons que les objets sacrés sont conservés par les pillards à Venise, en France et en d'autres lieux, le drap sacré à Athènes. »

  •       En l’absence de l'urne funéraire (ossuaire), la pierre d'autel symbolise le Christ. A l'origine, ce sont les reliques de la tombe qui avaient été transformées en autel. (Jean Hani).

 

            Jésus-Christ était un homme et son corps n'a pas disparu du tombeau comme le prétendent les évangiles. C’est ce que représente la station XIV du chemin de croix de Rennes le château. Par ailleurs les Templiers et en particulier les membres de la partie occulte de l’Ordre, l'Ordre de Sion, ont été en relation avec des philosophes et théologiens musulmans (Druzes) qui leurs ont appris un déroulement très différent des événements survenus en Palestine aux alentours de l'an 30 et en particulier l'existence d'un mythe, le Messie, reposant sur deux personnes.

            Dans cet ordre d'idées, la divinité du crucifié s'évanouit au moment de sa mort. "Eloi, Eloi, lama sabachtani ?». Ils ne pouvaient donc pas vénérer une relique symbole de supplice : le crucifix.         

            Quels rapports avec le Razès ?

 

            La VLC d'Henri Boudet prouve qu'il était dans la confidence. Vraisemblablement par Antoine Gélis puisqu'ils avaient partagé la même cure de Durban. Antoine Gélis avait découvert dans l'église de Périllos des documents anciens qui concernaient la généalogie du Christ, de Marie Madeleine et des Mérovingiens. Ces documents sulfureux lui seront volés la triste nuit de la Toussaint 1897.

 

            Et Béranger Saunière truffa son église et son domaine de références ambiguës reposant sur le principe de dualité :

 

    •        L’échiquier comme support de construction,

    •        Des tours montantes ou descendantes,

    •        Une église virtuelle miroir de l'église réelle,

    •        Une grotte au banc visible, une invisible ?

    •        Deux Jésus,

    •        Deux enfants.

            La place de la généalogie du Christ est également évoquée au niveau du chœur de l'église. Les enfants du chœur prouvent l'existence d'une descendance. Le vitrail central montre Marie de Béthanie en grande proximité avec Jésus. Le mythe de Marie Madeleine mêle justement trois identités féminines : Marie de Béthanie, Marie de Magdala, Marie l'égyptienne.

    •        Marie l'égyptienne ou « la noire », Marie d'Arles, est intimement liée à St Antoine. C'était une prostituée, donc possédée par des "Daemons" à l'instar de Sara qui était soumise à Asmodée et qui fut délivrée par Tobie.

    •        Marie de Magdala, ou de la Tour, était un disciple de Jésus car des femmes assuraient le quotidien des disciples dont Marie de Magdala, riche commerçante dans une ressource essentielle à la Palestine et au peuple juif : le poisson. En effet, Magdala vient de l'arabe Magdal, qui veut dire, poisson de salaison. Mais c'est aussi le Mégalon grec qui a donné le prénom Magdeleine : élevée, admirable. L'hébreu Migdal nous donne, lui, comme traduction : tour, forteresse. Elle était "Pêcheresse".

    •        Enfin Marie de Béthanie, la sœur de l'ami Lazare, le disciple préféré, était la douce amie de Jésus.

 

            Il inséra également de multiples références aux sociétés secrètes d'origine templière :

 

    •        Catholique : Rose-Croix, Cercle de Narbonne, Hiéron, Martinisme (dont le glyphe est le sceau de Salomon)

    •        Profane : franc-maçonnerie Ecossaise évoquée par les enfants de la Veuve et le pavé mosaïque, l'école Pythagoricienne évoquée par les dés de la station X.

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         Détenir de telles connaissances à cette époque dut-être très déstabilisant dans un premier temps, puis riche en perspectives dans un deuxième temps. En effet, nous sommes à l'époque de l'émancipation de la société civile du pouvoir religieux. Les enjeux sont d'importance à la veille de la séparation de l'église et de l'état. Le grand moteur est l'industrialisation à outrance qui a déshumanisé la société. Deux entités s'affrontent. L'une conservatrice, royaliste, qui comptait dans ses rangs des légitimistes comme les De Chambord, liés aux Habsbourg. L’autre laïque, héritière du siècle des lumières qui prône l’apprentissage du libre arbitre et l’affranchissement des autorités séculaires de « droit divin ».            Naturellement le pouvoir religieux ne voulait pas voir émerger des sujets de discussions épineux !

         La question s'est posée dans les mêmes termes à Antoine Bigou à la veille de la révolution française.

 

         Concernant les sociétés secrètes, je me suis demandé ce que pouvait bien faire ce blason à la tête du lit de Marie de Négri d'Ables sachant qu'il n'arborait pas ses couleurs. On retrouve d'ailleurs l'or et le sable sur le pagne du petit nègre à la station I du chemin de croix.

"Au Moyen Âge, lors d'une union, il était possible d'accoler sur le nouveau blason les blasons des deux familles. Les armes de l'époux étaient à droite, et celles de sa femme à gauche. Lorsque le
mari venait à mourir, sa moitié déplaçait alors les armoiries de feu son mari sur le côté gauche, d’où l’expression : « passer l’arme à gauche ».

En l'occurrence, le blason Hautpoul étant à droite donc à sa place, celui de gauche, le sceau de Salomon concerne forcément les armes de Marie de Nègre d’Ables.

La famille de Nègre protège un secret relatif à la lignée de David ou descend de cette lignée ….

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            Ces blasons se lisent : "de gueule au double triangle d'or" et "de gueule aux 3 merlettes d'argent posées 2 sur 1" Car ce ne sont ni des poules ni des coqs (emblème des Hautpoul issus de Mazamet) qui sont représentés mais des merlettes désarmées.

 

            Le premier, appartient à la famille de Charles Melchior Artus de Bonchamps, né le 10 mai 1760 à Juvardeil en Anjou et mort le 18 octobre 1793 à Varades. Il était commandant des armées vendéennes pendant la révolte des Chouans. Il reste célèbre pour avoir gracié près de 5 000 soldats républicains suite à la bataille de Cholet du 17 octobre 1793, combat au cours duquel il sera mortellement blessé. C'est donc un héros royaliste.

 

            Le second appartient à la famille Mathéi de Valfons près de Nimes. François Marie, Marquis de Valfons fut membre de la loge "Les Amis réunis » affiliée au grand Orient de France. Elle avait été à la base de la création de la société académique savante dénommée le Collège des Philalèthes. Son père Louis était Président à mortier au Parlement de Metz. Il portait de plus le titre de seigneur de Gajan et de Sauzet. Ce mot étonnant qui apparaît dans l'analyse d'E Cros de la dalle de Coume Sourde ...

 

            Les Hautpoul, de vieille noblesse, connaissaient les règles de l’héraldique et ne pouvaient pas usurper les armoiries d’autres familles.

 

            Même si elles revêtaient une importance particulière à leurs yeux (appartenance au parti royaliste et peut-être à la franc-maçonnerie). J’ai donc fait d’autres recherches et me suis tourné vers les sociétés secrètes catholiques et en particulier vers l’Ordre Martiniste. Je me suis aperçu que l’un des symboles de cet Ordre était justement le sceau de Salomon. Qui plus est, le symbole de la variante opérative, place le sceau dans un cercle. Exactement comme sur la maison de Nostradamus à Alet.

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            La famille Hautpoul de Rennes n’a pas pu être affiliée à cette obédience créée en 1891 par Gérard Encausse alias Papus, ce qui justifierait le blason de droite. Mais il est de notoriété publique que l’Ordre Martiniste puisa sa philosophie dans l’œuvre du Philosophe Inconnu alias Louis Claude de St Martin (1743 – 1803) de l’ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers. Certains membres de la famille Hautpoul ont très bien pu fréquenter de telles obédiences. Pour le blason de gauche, pouvons-nous imaginer qu’un sculpteur se soit contenter de cette représentation, dans un souci de synthèse et de facilité, pour représenter le blason des Hautpoul ?

 

            Il y a une autre version possible. Alors attachons nos baskets car ça va secouer !

 

            Il est généralement reconnu que les origines profondes de ce symbole de l’étoile à six branches sont extrêmement anciennes et que les Juifs ne furent pas le premier peuple à l’adopter. Il servait à incarner la sagesse et la connaissance.

 

            Le mot « hex », d’ailleurs, signifie « magie » ou « amulette », et un hexagramme comporte six angles, six côtés et six sommets, c’est-à-dire : 6, 6, 6.

 

            Dans l’Egypte ancienne, cette étoile était le symbole en hiéroglyphes du monde des morts et plus exactement de la divinité Horus.

 

            Dans la religion hindouiste, depuis plusieurs millénaires, c’est le symbole (Shatkona) de l’unification des forces opposées ou contraires comme l’eau et le feu ou le masculin et le féminin.

Par ailleurs, dans certaines branches de l’hindouisme ce signe symbolise également l’harmonie universelle entre la divinité créatrice Shiva et la divinité appelée Shakati. Le Shatkona (hexagramme) est associé au fils du couple Shiva-Shakti, le dieu Murugan.

 

            C’est aussi l’état d’équilibre entre l’homme et le créateur, état qu’il est possible d’atteindre grâce au « Muchka » que l’on peut traduire par état d’éveil ou de conscience, lequel état permet d’éteindre les feux des causes qui provoquent les douleurs morales comme les passions et désirs charnels, la rancœur ou encore l’ignorance.

 

            Zarathoustra avait fait de l’étoile à six branches l’un des symboles cosmiques les plus importants de ses sciences astronomiques et astrologiques, symbole de la planète Saturne.

 

            Ce symbole était également employé dans les rites et cultes que pratiquaient les druides, prêtres des anciennes religions paganistes celtiques où « il matérialisait l’union équilibrée de l’esprit et de la matière » (Henri Vincenot, les étoiles de Compostelle).

 

            L’hexagramme incarne, encore, l’union de la montagne et de la caverne, du sommet difficile à atteindre et de l’abime encore plus difficile à explorer car incarnant notre moi caché. A l’instar de la philosophie de Platon.

 

            Celui qui me mit la puce à l’oreille est Alric de Charnay avec son livre « L’histoire cachée qui a fait de la France un pays laïc », dans lequel il raconte qu’une confrérie d’initiés, avec pour symboles le faucon et l’hexagramme, s’est attachée à dévoiler les mensonges propagés par l’église de Rome.

 

            Je savais par mes études que le rituel de la messe par exemple était inspiré de la pratique des prêtres de l’ancienne Egypte. Je savais également qu’il existe un abime entre la fiction et la réalité de cet homme appelé Jésus. Mais en enquêtant sur le symbolisme de l’hexagramme, j’ai trouvé mieux.

 

            En fait les trois religions du livre sont bâties sur des mensonges.

 

            Toutes les fois qu'une culture d’invasion prend le pas sur ses prédécesseurs, elle diffame les dieux précédents ou les transforme en dieux secondaires, “patriarches”, ou, dans le cas de la chrétienté, “saints”.

 

            La Torah des juifs s’est largement inspirée du légendaire hindouiste et mésopotamien. Par exemple, l’adoption du nom du dieu Hindou Brahma comme celui du patriarche Hébreu Abraham. Le nom du patriarche Josué est basé sur celui d’Horus, appelé également “Iusa”. La légende de Moïse, est basée sur celle de “Manou”, le législateur Indien ou de “Nemo le législateur” babylonien, qui a descendu les tablettes de la Montagne de Dieu. On trouve “Mises” en Syrie, en Egypte, “Manes”. Minos est le réformateur Crétois et les Dix Commandements (“Décalogue”) sont une simple répétition du code Babylonien d’Hammourabi et des Védas Hindous. Comme Moïse, Krishna a été placé par sa mère dans un bateau de roseau, et abandonné au fleuve avant d’être découvert par une autre femme. Il y a un siècle, Gérald Massey a souligné que l'exode n'est pas un événement historique. Noé est également un mythe, copié sur l’épopée mésopotamienne de Gilgamesh. Esther dans l’Ancien Testament est une réminiscence de la déesse Ishtar, Astarte, Astoreth ou Isis.

            Le motif de la Vierge Mère/Déesse/Reine des Cieux se retrouve sur tout le globe, bien avant l’ère Chrétienne, Isis étant par exemple aussi appelée “Mata-Meri” (“Mère Marie”). Comme le dit Walker, “Mari” était le “nom de base pour la Déesse connue des Chaldéens comme Marratu, des Juifs comme Marah, des Perses comme Mariham, des Chrétiens comme Marie. Les sémites adoraient une combinaison androgyne de la Déesse et du Dieu, appelé Mari-El (Marie-Dieu), qui correspondait à l’Egyptien Meri-Ra, qui combinait le principe féminin de l’eau au principe masculin du Soleil. Même le nom hébraïque de Dieu, “Yahweh”, a été pris du mot égyptien “IAO”.

            Dans l’une des tromperies chrétiennes les plus connues, et afin de convertir les fidèles du “Seigneur Bouddha”, l’Eglise le canonisa comme “Saint Josaphat”, ce qui représentait l’interprétation chrétienne du titre bouddhique “Bodhisat”.

http://www.astrosurf.com/nitschelm/Origines_christianisme_Acharya.htm

 

            Voyons maintenant le mythe de l’homme nommé Jésus.

  1. Son Père Joseph était charpentier, une histoire recopiée sur la légende de Krishna, né d’un cheveu noir de Vishnou, le Dieu charpentier de l’Univers aidé de Brahma.

  2. Son Père Joseph est de naissance royale. La lignée Davidique est hypothétique. Cette histoire a été recopiée sur les légendes de Bouddha et d'Horus/Osiris qui, eux, sont de naissance royale.

  3. Sa mère était la vierge Marie, une histoire recopiée sur les légendes d'Attis de Phrygie né de la vierge Nana, Horus/Osiris né d’Isis et Krishna né de la vierge Dévaki. Notons que l'apparition du père et de la mère de Jésus est assez tardive : autour du IIe siècle : auparavant, Jésus est "apparu" sur terre vers 30 ans ce qui explique d'ailleurs le trou dans sa biographie.

  4. Sa mère a vu l'ange Gabriel sortir du puits. Le puits en question a été construit au XIe siècle par les Croisés...

  5. Sa naissance était suivie par la visite de trois rois mages. En fait le nom donné aux étoiles de la ceinture d’Orion. Trois jours après le solstice d’hiver, ces étoiles s’alignent avec Sirius. Cette étape marque la résurrection du Soleil qui croît de nouveau. Les noms donnés aux rois mages datent du Moyen-âge.

  6. Sa naissance a été annoncée par une étoile : Sirius.

  7. Il est né en l'an 0 ou l'an I. Les contradictions de la bible sur la date de naissance de Jésus Christ sont insolubles.

  8. Il est né le 25 décembre. Cette date a été choisie pour absorber la très ancienne fête de la renaissance du Soleil.

  9. Il est né dans une grotte à Bethléem : une histoire recopiée sur la légende du roi des céréales : Tammouz, né dans une grotte à Bethléem.

  10. Il habitait à Nazareth. Le village de Nazareth n'existait pas du temps de Jésus. Jésus était un nazaréen, autrement dit, un croyant. Les rédacteurs en ont fait un habitant de Nazareth qui a été créé pour la circonstance, beaucoup plus tard (au mauvais emplacement puisque son emplacement ne correspond pas du tout à celui décrit dans la Bible).

  11. Le massacre des innocents. Personne, à part la bible, n'en a jamais entendu parler. C'est une légende recopiée sur celle du tyran Kamsa, qui, 1500 ans avant JC, a ordonné le meurtre de jeunes enfants pour éliminer Krishna.

  12. Il a fait un voyage en Égypte. Cette histoire, qui amène des contradictions dans la bible, a été inventée pour répondre à la prophétie de l'Ancien Testament : "J'ai appelé mon fils de l'Égypte".

  13. Les 12 disciples représentent les 12 mois de l’année, les douze constellations. 12 était considéré comme un nombre "magique".

  14. "Ce pain est mon corps" : une légende inspirée par le mythe de Dionysos/Bacchus. Le banquet faisait partie du rituel du culte de Mithra.

  15. La résurrection de Lazare a été recopiée mot à mot de la légende d'Osiris (Wsjr, El Azar). Osiris, Dieu des morts est représenté sous la forme d’une momie. Il est symbolisé par la constellation d’Orion. Ce récit est une allégorie du passage du Soleil par la constellation d’Orion, lui apportant la lumière et la vie. Cette légende date d’au moins 2 500 ans avant la version chrétienne

  16. Il a marché sur l'eau : une histoire recopiée de la légende des disciples de Bouddha entrés en transe méditative pour traverser un fleuve.

  17. La multiplication des pains a été recopiée sur la légende de bouddha qui a multiplié les petits gâteaux.

  18. Sa condamnation par le Sanhédrin juif : il était hors de question que le Sanhédrin se réunisse la veille de la Pâques, de nuit, pour prononcer une mise à mort !

  19. La crucifixion est une allégorie des mythes solaires. Le soleil passe par les quatre phases des équinoxes et des solstices qui se croisent à 90°. La crucifixion était strictement réservée aux citoyens romains pour les cas les plus graves. Si Ponce Pilate avait fait (ou laissé faire) crucifié Jésus, il aurait été destitué et remplacé. Du temps de César, on attachait les condamnés sur un patibulum posé sur deux Crux (fourches), le condamné était debout sur le sol. Les premières croix chrétiennes datent du Ve siècle.

            Quelle était le degré d’affranchissement de nos « initiés » de l’époque ?

 

            Antoine Bigou après la confession de la Marquise de Blanchefort sur son lit de mort, a écrit frénétiquement sur son registre paroissial : « Jésus de Galilée n’est point ici », sous-entendu dans son église.

            Antoine Gélis s’est fait assassiner pour avoir détenu des parchemins anciens récupérés dans l’église de Périllos qui tenaient à la vie publique de Jésus et Marie Madeleine.

            Henri Boudet précise dès les premières pages de la VLC que son livre a trait à la résurrection.

            Quel a dû être la surprise de Béranger Saunière, lui qui appartenait certainement au cercle catholique de Narbonne, « In hoc signo vinces » ! De tels mensonges ne pouvaient que le dédouaner de ses entreprises futures : percevoir des sommes d’argent en échange d’informations sacrées ou pour les taire.

 

            Jean Rivière à la suite de la confession de Saunière, lui a refusé apparemment l’absolution et s’est comporté ensuite très bizarrement. En particulier, il fit construire dans son église d’Espéraza, une petite grotte qui abrite un gisant de Jésus, preuve que son corps n’a pas disparu du tombeau.  De plus ses yeux semblent ouverts, comme s’il n’était pas mort sur la croix, concept que nous avons expliqué.

 

            On se rend compte que nos braves curés ont été les récepteurs d’informations inouïes, insoupçonnables et insupportables. Mais leur éveil s’est limité à mon avis, comme pour les wisigoths et les cathares, à la révélation de l’humanité de Jésus.

 

            On leur aurait menti !

 

            Pour le moins, si l’homme nommé Jésus a bien existé, il n’est pas mort comme le dit la Bible, ni ressuscité !

            C’est un des leitmotivs de l’énigme de RLC : la récurrence du chiffre 17. XVII en chiffre romain qui se décompose en VIXI : « j’ai vécu », donc je suis mort. C’est aussi le message secret que Nicolas Poussin a voulu transmettre avec sa deuxième version des Bergers d’Arcadie.

 

            Jésus-Christ est un personnage mythologique au même titre que les hommes-dieux grecs, romains, égyptiens, sumériens, phéniciens ou indiens.

 

            De fait, le pape Léon X, qui connaissait la vérité en raison de son rang élevé, fit cette déclaration assez curieuse, “Quel bénéfice cette fable du Christ ne nous a-t-elle pas apporté !”

 

            L’homme-dieu chrétien était une insulte aux gnostiques, qui soutenaient que leur dieu ne pouvait prendre forme humaine. Les Evangiles furent écrits vers le milieu du 2ème siècle de notre ère, leurs prétendus auteurs, les apôtres, donnent des récits de Jésus et de sa généalogie qui se contredisent entre elles à plusieurs endroits. Certains des “grands” pères de l’église, tel Eusèbe de Césarée, ont été reconnus par leurs propres pairs comme étant d’incroyables menteurs qui ont régulièrement écrit leurs propres fictions sur ce que “le seigneur” avait dit et fait pendant “son” séjour allégué sur la Terre.

 

            Dans la réalité, le récit de la vie de Jésus constitue un parallèle presque identique avec l'histoire de Krishna, par exemple, y compris dans ses détails, comme l’a signalé le mythologue et érudit distingué Gérald Massey il y a plus de cent ans. Le conte de Krishna que l’on trouve dans les Védas hindous a été daté à au moins 1400 avant notre ère. On peut dire la même chose du mythe d’Horus, qui est presque identique, dans ses détails, à l’histoire de Jésus, mais qui précède la version chrétienne de milliers d’années.

            L’Empereur Romain fut particulièrement intéressé par le Christianisme qui lui permettait d’absorber le culte de Mithra auquel s’adonnaient ses armées d’Orient et qui partageait avec la religion chrétienne, la pratique de l’eucharistie sous forme d’agapes. Enfin St Paul copia son concept de la résurrection sur le culte dionysiaque.

 

            Le titre “Christ” dans sa forme hébraïque, signifiant “Oint” (“Masiah”) a été porté par tous les rois d'Israël, et il était “tellement emprunté par tous les imposteurs, prestidigitateurs, et personnes prétendant à des communications surnaturelles, que la seule référence à ce mot est considérée comme une indication d’imposture dans l’évangile elle-même.

 

            En réalité, même les noms de lieu et les appellations de beaucoup d'autres personnages du nouveau testament peuvent être considérés comme des traductions hébraïques des textes égyptiens. Par exemple Béthanie est la contrepartie égyptienne de “Bethanu”.

 

            Gérald Massey a établi que le livre de l’Apocalypse ou de la Révélation attribué à St Jean a en fait été écrit par le scribe d’Horus, Aan, dont le nom est N. Horus a été également baptisé “Anup le Baptiseur”, qui est devenu “Jean le Baptiste”.

 

            « Le Christ des Evangiles n’est en aucun cas un personnage historique ou un modèle suprême de l’humanité, qui souffrit, essaya et échoua à sauver le monde par sa mort. Il est impossible d’établir l’existence d’un personnage historique même en tant qu’imposteur. Car dans ce cas les deux témoins que sont la mythologie astronomique et le gnosticisme s’avèrent être un alibi. Le Christ est une figure populaire qui n’a jamais existé, une figure d’origine païenne ; une figure qui fut le Bélier et ensuite le Poisson ; une figure qui était sous forme humaine le portrait et l’image d’une douzaine de dieux différents ». Gerald Massey

 

            La mythologie de ces Hommes Dieux raconte la vie des luminaires célestes. Horus avait dans ses yeux son père Osiris, le soleil et sa mère Isis, la lune. Le mythe chrétien est soli-lunaire comme le prouve le calendrier liturgique.

            Le 17 décembre, fête la St Lazare et la résurrection. Le Soleil renaît. Et pourtant le terme de la descente n’est atteint que le 21 décembre, date de la St Thomas, l’apôtre qui doute et qui ne croit que ce qu’il voit. Le soleil semble hésiter, il ne sait pas s’il va l’emporter sur les ténèbres. Les jours ne rallongent pas encore par les deux bouts ! Il est dit dans la vie des Saints, qu’il alla jusqu’en Inde, consumé par l’austérité de la Pénitence.               Il ressemblait à une ombre plus qu’à un homme aux dires de St Jean Chrysostome. C’est « le jour » où la nuit est la plus longue.

            Le 22 décembre, la chute s’arrête, c’est le solstice d’hiver. Trois jours plus tard, c’est la renaissance du Christ solaire avec les trois signes du capricorne, du verseau et des poissons, qui sont les signes de la remontée.

            Le 6 janvier, c’est la fête de la lumière, l’épiphanie, date à laquelle on fête les Rois. A partir de cette date le soleil rallonge par les deux bouts.

            Le 2 février, milieu de la remontée, c’est la fête des chandelles ou petites lumières. On fait sauter les crêpes, une pièce dans la main. C’est un symbole de promesse et de multiplication. Le petit soleil (la pièce) deviendra grand… A Marseille, on utilise des cierges verts, car le rayonnement cosmique adopte cette couleur. C’est la couleur du manteau de Lucifer, opposée à la couleur rouge du manteau du Christ.

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            Puis nous entrons dans les fêtes mobiles, Pâques et la Pentecôte, qui sont conditionnées également par le cycle de la lune. Pâques se fête le premier dimanche qui suit la pleine lune après l’équinoxe de printemps, jours ou la durée du jour égale celle de la nuit. 40 jours avant, c’est le carême qui symbolise la traversée du désert par le Christ. L’entrée du désert est marquée par le mercredi des cendres. « Poussière, tu n’es que poussière… ». Et le mardi précédent, c’est Mardi gras. On stocke en prévision de la disette !

 

            40 jours après Pâques, c’est l’Ascension, le milieu de la remontée. Et 50 jours après, la Pentecôte. Le don universel des langues, permettant aux Apôtres de porter la bonne nouvelle à travers le Monde.

            Le 24 juin, trois jours après le solstice d’été, St Jean baptiste est fêté. Le soleil décroit. St Jean est décapité comme St Paul et St Pierre, le 29 juin, Ste Lucie, le 6 juillet.

 

            Le dernier quart du zodiac : cancer, lion et la Vierge, avec en son milieu, la Transfiguration le 6 août. Est-ce que l’on a réussi son année liturgique (ou son travail au creuset) et que l’Esprit s’est éveillé en nous même pour porter ses fruits ? Sinon, il faut recommencer !

 

            De nouveau passage par l’équinoxe, précédé par la Nativité de la Vierge, le 8 septembre. C’est la descente aux enfers « ad inféro », période des jours courts marquée en son milieu par la fête des morts ou des trépassés.

 

            Le 30 novembre, est fêté André, représenté par le symbole de son supplice, la croix grecque. Andros, c’est l’homme cosmique. Sur le zodiac il forme un angle de 23 ° avec la ligne des solstices, axe d’inclinaison de la Terre. Il est symétrique de la fête de la sainte famille, avec laquelle il forme une croix.

 

            Le 8 décembre est la fête de l’immaculée conception, 17 jours avant Noël. Nombre symbolique s’il en est : 17 > 1+7 = 8, illustre ogdoade, le Christ. I = 10, E = 8, S = 200, O = 70, U = 400, S = 200. Iesous = 888. 17 est la valeur secrète de 153 : la somme des 17 premiers nombres totalise 153. Les 153 gros poissons de la pêche miraculeuse, mais aussi le nombre de lettres de l’Ave Maria en latin et les 153 Ave du chapelet. 17 c’est l’antiphraxis des Grecs, entre le 16 (4 x 4) symbole de matérialité et le 18 (6 x 3), le carré long, symbole de spiritualité.

 

            Enfin, le 13 décembre sont fêtées Ste Luce et Ste Odile, la renaissance en sagittaire. Les jours ne raccourcissent plus que par un bout donnant l’impression qu’ils rallongent d’un saut de puce ! Ste Luce meurt enduite de poix et de résine et brûle comme une torche (renouveau de la lumière) et Ste Odile recouvre la vue à 12 ans auprès de Ste Agathe (agatos, la bonté). 12 jours après, c’est Noël.

 

            La fête de la lumière peut se résumer par Ste Luce qui est une promesse de victoire de la lumière, la lumière enfouie dans la matière mais qui promet d’éclore. Puis c’est Noël avec sa naissance. A l’épiphanie (d’épiphanos, l’apparition en grec), c’est une confirmation. A Pâques, c’est la victoire totale du jour qui dépasse la nuit en durée. C’est la reconstruction du Temple par le Christ, le Temple de la Nature. La sève remonte, c’est le « Sol invictis », le soleil invaincu qui parcourt le Cercle divisé par la +. C’est le symbolisme du Chrisme où le temps est mesuré à la Pendule de Salomon :

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            Rhô, oméga, sigma, alpha : ROSA, qui se transforme très vite en ROTA, le feu de roue. La rose c’est le principe Soufre et Jésus est le soleil, deux analogues qui finissent sur la croix. C’est le symbolisme de la croix, croix des solstices et des équinoxes où le principe christique est un principe de lumière et d’énergie.

 

            Rhô, débute phonétiquement par R. Un R à clés qui va nous ramener vers les étoiles et les Bergers d’Arcadie. Si le Berger bleu évoque HERcule, alors le Berger rouge évoque la constellation du Bouvier et la bergère, celle d’Arktos, la grande Ourse. A gauche d’Hercule, apparaît la constellation du Cygne, appelée également Croix du Nord.

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            Une constellation est remarquable par la brillance des étoiles qui la composent. Elle est notée de 1 / + à 6 / -. Ainsi le score de la plus brillante se rapproche de 1. On la désigne par la lettre grecque α.

 

            De gauche à droite, nous avons :

 

  • Le Cygne et Deneb, la queue en arabe,

  • hERcule et Ras algethi, la tête de celui qui s’agenouille en arabe,

  • Bouvier et Arcturus, le gardien de l’ourse,

  • La grande ourse ou grand chariot et dubbhe, l’ourse en arabe, Arktos.

 

            Gardons les quelques lettres : D, ER, A, A, nous pouvons former le mot Raeda, le chariot et Redae, sa capitale, Rennes le château.

 

            Redae prit son essor à l’époque des Wisigoths. Les Mérovingiens absorbèrent ceux-ci, puis les Carolingiens occupèrent la colline. Dès le IX ème siècle, une chapelle castrale est présente. Avec l’An mille, c’est l’art Roman qui s’exprime, héritier de la sagesse des Druides. A cette époque, la construction d’une église était soumise au tracé directeur du Plan, le quadrilatère solsticial.

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            Pour trouver le Nord, plante le gnomon en terre, à midi (décalage 2h/soleil) et trace le cercle qui atteint l’extrémité de l’ombre. Idem à 16h. La médiane donne le Nord.

 

            Cette ombre ne peut exister sans la lumière, elle nous montre symboliquement l’endroit et l’envers de toute chose ; c’est une marque impalpable qui se concrétise à la surface du sol dès que le bâton s’unit à la terre. « Eglise Romane chemin de lumière » Jacques BONVIN et Raymond MONTERCY.

 

            Puis pointe les levers et couchers du soleil aux solstices. On obtient le quadrilatère solsticial du lieu.

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            Pour déterminer l’azimut Nord du Soleil, Jacques BONVIN donne la formule, au lever et coucher du soleil des solstices et équinoxes, H = 0 :

 

            Cos (a, Azimut Nord) = sin (d, déclinaison) / cos (latitude du lieu).

 

            Au solstice d’été, en raison de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre par rapport au zénith céleste, d = 23,27°. En hiver, d = -23,27°. A l’équinoxe de printemps, d = 0 et a = 90°. A l’équinoxe d’automne, d = 0 et a = 270°.

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            Ainsi à Rennes le château où la latitude est égale à 42,92°, le soleil se lève à 57° d’azimut en été et 123 ° en hiver. La proportion (petit coté/grand coté) p = tg 57° = 1,54, soit la dimension d’un rectangle de 2 / 3, hypoténuse √13 = 3,6. Notez cette différence de 33 ° par rapport à l’Est, c’est un nombre d’initié !

 

            Est-ce que l’on retrouve ce quadrilatère dans l’église de Rennes le château ? Voyons les mesures prises par Paul Saussez, architecte belge :

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            La nef s’inscrit dans un carré long. On trouve le quadrilatère perpendiculairement à celui-ci, en intégrant le plan du clocher, trop souvent oublié dans les études de cette église.

 

            « Dans certains cas, le quadrilatère n’est pas positionné en fonction des directions solsticiales, il est alors utilisé comme élément de proportion régulateur de la structure géométrique.

            L’axe du quadrilatère peut être basculé de 90° par rapport à son origine, il s’agit d’une position très importante qui allie à la fois la symbolique et l’intelligence d’application du maître d’œuvre au service du commanditaire, pour réaliser la future construction ». Jacques BONVIN.

 

            Précisons que le chœur de l’église n’est pas dirigé plein Est. L’azimut de l’axe central est de 84,5°. Il faut en tenir compte dans les reports sur le terrain, en particulier des angles que semblent proposer la disposition des statues.

 

            D’après « Ariane delaregnes » : https://arianedelaregnes.wordpress.com/2013/06/07/ct-git-noble-m-les-angles-2-laraignee/

 

            « Jésus et le Diable sont agenouillés en positions inverses. Le Diable touchant le sol de son genou gauche et Jésus de son genou droit. Or, on s’aperçoit qu’ils sont disposés de part et d’autre de l’axe Est- Ouest, axe des Equinoxes (Printemps, Automne), Jésus au Nord, le Diable au Sud.

            Le 13 Janvier, Jésus et Jean-Baptiste sont illuminés par les rayons du Soleil Levant venant du Pech de Rodes via l’Œil de bœuf et St Antoine de Padoue porté par les Anges, alors que complémentairement le Diable et les Anges du Bénitier reçoivent les derniers rayons du jour, venant du Col du Portel (Col du Portail, ou Porte de El) par Brenac.

 

            Le 28 Mai-16 Juillet (N.-D. du Mont Carmel) c’est l’inverse qui se produit et c’est le Diable qui voit Le Soleil Levant venant de la Frau (La   dame), Cassaignes et passant par la Chaire de l’église, alors que Jésus et Jean-Baptiste admirent le Couchant de La Serpent.

 

            Le 17 Janvier est aussi la St Genou.

 

            On remarque au passage que le matin les Anges portent le Bouclier Solaire, et sont alors au-dessous d’Antoine, tandis que le Soir ils dominent le Bénitier et sont au-dessus du Diable durant la période nocturne, Soleil sous l’Horizon (Hiver, Automne) et inversement pendant la période Diurne, Soleil sur l’Horizon (Printemps, Été) ».      

 

            Comme je suis curieux, j’ai mesuré les angles à partir du plan de Paul Saussez. Le schéma suivant est approximatif, car l’axe de visée baptistère / St Antoine de Padoue ne passe pas par l’oculus de l’isoloir. Il fait un axe de 23 ° avec l’axe de l’église, tout comme l’axe bénitier / Chaire. L’axe centre du carré long / statue du Chœur fait 10 ° avec l’axe de l’église. Un autre axe intéressant est celui qui passe par la statue de Ste Germaine, St Antoine de Padoue et l’œil de bœuf. Il fait un angle de 36° avec l’axe de l’église et avec la correction de 5,5°, lui donne un azimut de 120° environ, soit la direction du point « Soulane » du pentagramme !          

 

            A ce jour, le soleil se couche sur le Mont Joseph au Nord-Ouest de Rennes le château.

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            Il est possible de calculer la valeur de la déclinaison associée à ces angles par la formule : sin (90 – azimut réel) X cos Lat = sin déclinaison.

            J’entends par azimut réel, la valeur de l’azimut calculé sur la valeur du decumanus de l’église de Rennes le château. Sachant que l’église est orientée à 84,5°, l’azimut réel de la direction Blanchefort / 10° devient 74,5°. La déclinaison du soleil atteignant cet axe est de 11,28°. Grâce aux éphémérides, on obtient le jour où le soleil atteint cette déclinaison à savoir le 19 avril.

 

            Voir le site : https://pgj.pagesperso-orange.fr/position-planetes.htm

 

 

            Ensuite, on recherche le Saint fêté à cette date, en l’occurrence St Mappalique, dont le martyrologue est fourni à cette adresse : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/calendrier/simple/2020/1.html

           

            St Didier de Vienne, martyr de Brunehaut est fêté le 23 Mai alors que le soleil se lève sur la Frau basse. Nous avons parlé de Mappalique et du 19 Avril. Ste Rosine est fêtée le 11 Mars lorsque le soleil a pour déclinaison la direction source du Pontet. St Valentin est fêté le 14 février, jour du Caoussé. St Guillaume de Bourges est fêté le 10 janvier, à l’angle de 36°.

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